160 ans séparent cette illustration et cette photo
Sniper : Le mot « sniper » tient son origine au nom qu’on donnait aux chasseurs de bécassines à Ceylan (snipe en anglais) : Les tireurs de bécassines furent ainsi nommés par analogie aux chasseurs. La bécassine est en effet un oiseau vif et rapide qui constitue une cible difficile à atteindre pour les chasseurs.
Bataille de Cacabelos Espagne 1809 ➔ 202 ans plus tard Afghanistan 2011
Crédit photo : PGM Précision.
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Juillet 2024
Juin 2024
Retrouvez la derniére vidéo de SAKO (« la mort blanche ») dans l’article consacré à Simo Häyhä, le sniper Finlandais.
Un article de FIREARM BLOG à traduire dans votre langue : Clic droit sur l’article et « Traduire cette page avec GOOGLE Traduction » : « POTD: German Snipers With G22A2s and RS9s ».
Commentaire : Il s’agit d’une carabine de chez Accuracy International G22A2. Calibre : 300 Winchester Magnum.
Photos and captions: German Bundeswehr / Jan Röllig.
Un article de FIREARM BLOG à traduire : Clic droit sur l’article et « Traduire cette page avec GOOGLE Traduction » : « POTD : des tireurs d’élite français équipés de Leupold Mark 5 HD ». « ....Il s‘agit du Concours international de tireurs d’élite 2024 où le Sgt. Paco Casas et le sergent. Benjamin Jean-Jourdaine de France tirent avec leurs fusils sur les cibles qui leurs sont assignées. Cela se passe lors de l’événement « TI-89 » sur le Galloway Range à Fort Moore, en Géorgie, en avril 2024″.
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Tous ceux qui s’intéressent aux snipers connaissent Carlos Hathcock. On a longtemps cru qu’il était le recordman chez les MARINES du nombre d’ennemis tués au combat. Il s’avére que c’est faux ! Un très discret Charles « Chuck » Mawhinney fit son apparition 30 ans plus tard. Il était tellement discret qu’il a fallut ré-ouvrir les archives du Corps des Marines pour valider rétroactivement ses exploits au Viêt Nam.
Charles ‘Chuck’ Mawhinney
Crédit photo : US Marines Corps. Carabine Remington M40 sniper. Lunette Redfield 3-9×40. Canon lourd. Longueur de 61 cm, rayé au pas de 1:10″, de 830″ de diamètre à la bouche. Phosphaté. Munition : Winchester M118 Match de 11.21 grammes.
« Charles ‘Chuck’ Mawhinney, dont les prouesses avec un fusil de précision Remington M40 au Vietnam sont restées en grande partie secrètes jusqu’à ce qu’apparaisse une mention fortuite dans un obscur livre de 1991.
Le natif de Lakeview, Oregon, a enregistré 103 tirs mortels confirmés au Vietnam sur une période de 16 mois en 1968 et 1969. Au moment où il est rentré chez lui, il avait également été crédité de 216 autres « tirs probables », une classification pour les incidents dans lesquels le fait de confirmer un tir dans une zone de guerre active mettrait en péril la sécurité du tireur.
Après plus de deux décennies dans l’ombre, le tireur d’élite le plus efficace – et le plus anonyme – du Corps des Marines a été soudainement mis sous les yeux du public. Pourtant, sa révélation ne s’est pas faite sans sa propre controverse. Dans son livre, Ward a répertorié le nombre de soldats ennemis tués par Mawhinney comme étant de 101, un nombre qui a agacé les gardiens des records qui ont insisté sur le fait que les 93 victoires confirmées de Hathcock étaient les meilleurs du service.
L’incertitude des affirmations de Ward a conduit à une enquête sur les archives du Corps des Marines qui, alors, dataient de près de 25 ans. Les preuves découvertes ont confirmé que le nombre de victimes revendiqué par Ward était effectivement incorrect : il était inférieur de deux au nombre réel.
Mawhinney a progressivement informé ses amis et sa famille de son histoire suite à la diffusion de son dossier militaire. Chaque récipiendaire était tout aussi déconcerté que son modeste voisin ait, apparemment dans une autre vie, gravé son nom dans les annales de l’histoire militaire américaine »
Après avoir été beaucoup convaincu, Chuck a finalement acquiescé et a raconté son histoire complète à Lindsay, qui, après avoir appris les compétences de Mawhinney avec un fusil, a voulu écrire un livre sur son ami.
« L’histoire inédite du plus grand tireur d’élite du Corps des Marines de tous les temps » est sorti en mars 2023.
The Sniper de Jim Lindsay révèle, pour la première fois, l’histoire complète du tireur d’élite le plus meurtrier de l’histoire du Corps des Marines, Chuck Mawhinney, qui a servi dans la guerre du Vietnam à l’âge de 18 ans, écrite avec sa pleine coopération et sa participation.
Charles « Chuck » Mawhinney est un marine américain qui détient le record du Corps pour le nombre de tirs de tireurs d’élite (et le deuxième des militaires américains dans l’histoire), après avoir enregistré 103 tirs mortels confirmés en 16 mois pendant la guerre du Vietnam. Il était aussi le plus jeune, tuant l’ennemi alors qu’il était adolescent.
En 1967, à l’âge de 18 ans, Mawhinney rejoint les Marines et commence son passage du statut de recrue au tireur d’élite le plus meurtrier du Corps des Marines. Au cours de ses missions – dans l’une des zones de guerre les plus dangereuses du Vietnam – son caractère et son charisme l’ont aidé à affronter la vie et la mort dans un enfer avec d’autres jeunes hommes loin de chez eux.
Après le Vietnam, Mawhinney s’est marié et s’est installé dans sa vie d’après-guerre, a élevé une famille et était content que personne ne connaisse ses réalisations pendant la guerre. Puis, en 1991, il a été surpris et consterné lorsqu’un autre tireur d’élite des Marines, Joseph Ward, a parlé du nombre de tirs mortels de Mawhinney dans son livre : Dear Mom A Sniper’s Vietnam. « Chère maman Le Vietnam d’un tireur d’élite ».
Les journaux ont repris l’histoire et la vie de Mawhinney a changé pour toujours. La notoriété l’a d’abord troublé, mais il a ensuite accepté la renommée et a profité de l’occasion pour former des militaires et des hommes de loi à l’art du tir à longue distance. Enfin, l’histoire complète de Chuck est racontée, y compris ses exploits héroïques au combat et le terrible tribut que le fait de tuer un être humain entraîne.
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« Dans la guerre dans la jungle du Vietnam, un seul groupe d’hommes était plus redouté que la mort elle-même : les Marine Scout Snipers. . . .
Les tireurs d’élite des Marines américains comptaient parmi les soldats les mieux entraînés du Vietnam. Avec leurs compétences inégalées, leur liberté de mouvement et leurs fusils Remington 700 à longue portée d’une précision mortelle, les Scout Snipers étaient recherchés par toutes les unités de Marines et tellement craints par l’ennemi que la prime VC sur les Scout Snipers était plus élevée que sur n’importe quel autre. autre unité d’élite américaine.
Les lettres de Joseph Ward révèlent un aspect de la guerre rarement vu. Que ce soit lors d’attaques nocturnes au mortier à An Hoa, avec une compagnie de Marines dans la jungle marquée par les balles, lors de missions secrètes au Laos ou lors de dangereux chasse mortelle à deux, Ward a vécu la guerre d’une manière que peu d’hommes ont vécue. Et il a combattu l’ennemi comme peu d’hommes l’ont fait : de près et personnellement ».
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Carlos Hathcock
Carlos Hathcock (1942 – 1999) était un sniper du Corps des Marines. Il a détenu pendant plus de 30 ans le record de distance de tir au combat avec un ennemi abattu à 2286 mètres pendant la guerre du Viêt nam. Carlos Hathcock était d’origine Indienne.
L’arme utilisée est une Winchester modèle 70 chambrée en 30-06 avec une lunette Unerti x8. Canon « fluted », « cannelé« , en Français et non pas « fluté« . C’est un canon lourd et court.
Simo Häyhä, soldat Finlandais considéré comme le meilleur tireur d’élite de toute l’histoire. Il utilisait une variante locale du MOSIN-NAGANT.
Il fut surnommé Belaya Smert (« La mort blanche ») par l’armée soviétique, qui déploya des moyens considérables pour l’abattre et dans les rangs de laquelle Häyhä fit entre cinq et sept cents victimes. La photo a été prise après un contre-sniping Russe…! Comme quoi, manger de la neige pour ne pas être trahi par sa propre buée n’a pas suffit !
Extrait de l’article : Un Mosin Nagant pour la chasse.
La hausse est graduée jusqu’à… 2000 mètres
« 6 mars 1940. Après avoir abattu 505 soldats soviétiques, le sniper Simo Häyhä est neutralisé ». MAIS…. il meurt dans son lit à 96 ans ! Et comme dit l’article : « Ils étaient nombreux à l’attendre là haut »…! »
https://www.youtube.com/watch?v=ljYgaAAvxT4
« La mort blanche » version 21éme siècle
Compétition internationale de tireurs d’élite militaire. La France remporte la deuxiéme place !!!
- « Le John Kennedy Special Warfare Center et l’école ont accueilli les États-Unis. Commandement des opérations spéciales de l’armée, Meilleure compétition internationale de tireurs d’élite à Fort Liberty, Caroline du Nord, les 18 et 22 mars.
- ……….La compétition de cette année a vu 20 équipes de tireurs embusqués représentant sept pays dont la Belgique, la France, l’Allemagne, l’Irlande, l’Italie et les Pays-Bas.
- ……..Les équipes de tireurs d’élite des 1er, 3e, 5e, 7e, 10e et 19e groupes des forces spéciales, ainsi que le 75e régiment de rangers, représentaient les États-Unis et le Commandement des opérations spéciales de l’armée.
- Cette année, l’USOCSSOC International Best Sniper était l’équipe du 3rd Special Forces Group. L’équipe de France termine deuxième et le 10e groupe des forces spéciales à la 3e place. Félicitations à tous les concurrents de l’équipe de tireurs d’élite ».
- Le 18 novembre 2023, un tireur d’élite Ukrainien associé au Service de sécurité Ukrainien (SBU) a récemment établi un nouveau record du monde de tir de tir longue distance au combat.
- À l’aide du fusil de précision : « Lord of the Horizon » chambré en 12,7 × 114 mm HL, le tireur d’élite a touché un soldat russe avec une cartouche Wildcat de 12,7 × 114 à une distance de 3 800 m, dépassant le précédent record de 3 540″.
- Un sniper ukrainien revendique avoir battu un «record du monde» après avoir touché un soldat russe à 3,8 km.
La balle a volée durant 10 secondes.
Vous manquez d’un petit peu d’allonge…?
Nous avons ce qu’il vous faut : Voici le modèle anniversaire des trente ans de la BARRETT M107A. Calibre 50 ou 12.7, des balles de la grosseur du pouce…!
Portée maximale 10.000 mètres
- Le modérateur de son SUREFIRE compatible : Précision : Sub-MOA = -2,9 cm à 100 m. Réduction de 99% du flash. Poids : 2.438 grammes. Prix : 3000 €uros.
- Commentaire : Je ne comprend pas ce que font les chasseurs avec des modérateurs de son à la chasse. Pour moi, sauf à utiliser des munitions subsoniques, soit ça ne sert à rien, soit cela dérègle le tir.
- Je note que sur ce modérateur de son qui coûte quand même 3000 €uros il y a un frein de bouche intégré !!!! Ce qui ne fait que renforcer mon raisonnement…
- On ne peut pas concilier la puissance d’une munition comme la 12.7 pour des tirs à 2000 voire +3000 mètres avec un modérateur de son classique, un simple manchon. D’où l’intégration d’un frein de bouche permettant de dissiper les gaz et de préserver la précision. CQFD !!!
Chris Kyle : « American sniper »
09 mai 2016 : Springfield Armory annonce une édition limitée d’un 1911 en 45 à la mémoire de Chris Kyle : « Chris Kyle 1911 Legend Series TRP Pistol ».
Dimanche 21 Mars 2013 : Une souscription a été ouverte pour la constitution d’un mémorial, afin d’honorer la mémoire de Chris Kyle, ainsi que la possibilité de faire un don via PAYPAL ou par virement à sa veuve et ses enfants.
Lundi 4 février 2013. « Chris Kyle, le sniper rattrapé par la mort ». Article de PARIS-MATCH : Chris Kyle a été abattu sur un stand de tir avec un autre homme samedi au Texas, selon le co-auteur de la biographie de Kyle. Les deux corps ont été retrouvés sur le stand de Rough Creek Lodge, près de Fort Worth, rapporte le Fort Worth Star-Telegram citant le shérif local. Un suspect a été arrêté ».
Dimanche 21 Mars 2013 : Une souscription a été ouverte pour la constitution d’un mémorial, afin d’honorer la mémoire de Chris Kyle, ainsi que la possibilité de faire un don via PAYPAL ou par virement à sa veuve et ses enfants.
- Plus d’information :
- L’histoire vraie d’“American Sniper”.
- « Chris Kyle, le sniper rattrapé par la mort ».
Cinq « Bronze Stars » avec la mention « Bravoure au combat » et deux « Silver Stars »
- Toujours pareil avec ces livres des éditions NIMROD, impossible de le lâcher une fois ouvert, même l’estomac vide !
- L’arme le plus souvent utilisée est une REMINGTON 700 améliorée par une crosse MacMilan.
- Calibre 300 Win mag (hé oui !) S’il fallait confirmer ce que je me tue à écrire depuis bientôt 5 ans sur ce blog : le 300 Win Mag est un calibre de longue distance ! Dans le sujet qui nous intéresse, il est utilisé couramment à 1000 mètres (1 km) voire 1200 mètres maxi.
- Je cite : « A mille mètres et plus vous mettez dans le mille. Et pour les cibles les plus proches, vous n’avez pas trop à vous inquiéter des éventuelles corrections en nombres de clics à effectuer. Vous pouvez régler votre arme sur 500 mètres et néanmoins toucher n’importe quelle cible située entre 100 et 700 mètres sans vous soucier des réglages initiaux. »
- L’auteur précise qu’il n’eut pas le temps de vraiment utiliser le 338, se plaignant de l’absence d’un silencieux (« modérateur de son » serait plus approprié), ce qui avait pour conséquence de lui péter les tympans ! Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’aime pas le 12.7. Il faut le dire que le type en question est toujours en mouvement. Ceci expliquant cela !
- Où l’on prend conscience dans ce livre (idem pour les responsables militaires cités) de l’importance des snipers, mais surtout de leur utilisation : non pas en arrière des troupes comme cela se pratique partout mais EN AVANT des troupes d’assaut !
- Je note qu’il est équipé de deux GPS, l’un, normal, dans son sac, l’autre GPS est une montre de poignet. L’intérêt du poignet est évident c’est que l’on perd plus facilement son sac que son bras !
- En 2008, dans l’article intitulé : « Un GPS à la chasse », j’écrivais : « GPS sous forme de montre, porté au poignet : Divers modèles plutôt réservés aux joggers et autres marathoniens. Ils peuvent être utiles pour déclencher des secours en donnant sa position avec un téléphone portable. En dehors d’un « mode secours » aucun intérêt pour la chasse. C’est cher et fastidieux à utiliser ».
- Le seul reproche que je ferai à ce livre quand on a lu des livres comme « APACHE » ou « Appui-feu en Afghanistan » (le plus grand récit de guerre que je connaisse avec « Le survivant », c’est qu’il n’y a pas assez de détails sur les armes, certaines procédures, le récit est parfois un peu plat ! Mais l’action est là je peux vous l’assurer !
- Décoré quand même de cinq « Bronze Stars » avec la mention « Bravoure au combat » et de deux « Silver Stars ».
- Son collègue, Michael A. Monsoor, NAVY SEAL, reçut à titre posthume la très prestigieuse « Médaille d’Honneur du Congrès » « Medal of Honor » pour s’être couché sur une grenade lors d’un accrochage dans le secteur d’Ar Ramadi (Irak) le 29 septembre 2006, pour sauver ses 2 compagnons d’armes.
Guerre en Ukraine : à Bakhmut, les sniper « fantômes » responsables de lourdes pertes russes. D’ordinaire très discrets, des sniper d’élite ukrainiens, surnommés « fantômes » ont livré une rare interview.
Vidéo à l’appui, un sniper ukrainien dit avoir abattu une cible à 2,7 kilomètres. Le second tir mortel le plus lointain de l’histoire.
23/06/2017. « Un sniper canadien bat le record de distance d’un tir mortel en Irak ». Un soldat canadien a réalisé un tir mortel à 3450 mètres de distance contre un membre de l’État islamique le mois dernier. Un record ! La balle a volée durant 10 secondes.
Le calibre utilisé est du 50 (12.7) et la carabine une MAC MILAN TAC 50 A1 :
La balle utilisée est une Mark 211 Modèle 0, 671 grains (43 grammes). Armor piercing. Pénétrateur en tungstène.
Pour schématiser, le 300 WIN mag est utilisé jusqu’à 1200 mètres maxi, Le 338 Lapua Magnum prends le relais jusqu’à 2000 mètres pour laisser la place au 12.7 (50) jusqu’à plus de 3000 mètres. Le 410 Cheytac du Français Benjamin monte à 4150 mètres !!
Novembre 2016. Belote et rebelote ! L’adjudant Benjamin et son 408 Cheytac passe la barre des 4000 mètres avec 4150 mètres !
Pour réaliser ce tir, l’adjudant Benjamin a utilisé :
– une arme « custom » (c’est-à-dire assemblée conformément aux attentes et consignes du tireur) du fabricant français Armeca.
– calibre 408 Cheytac (10,3 mm)
– lunette Vortex Razor HD GEN 2 (4,5-27×56)
– montage inclinable (fabriqué sur mesure par M. Fabrice Clément)
– action LAWTON 8000
– canon LOTHAR WALTHER (32 pouces de 8 rayures au pas de 13)
Quant à la munition, l’adjudant assemble les composants qu’il a lui-même sélectionné pour obtenir les meilleures performances :
– ogives 419 grains Cheytac (projectile mono-métallique)
– poudre VIHTAVUORI N570
– amorces Fédéral GM 215M
– étuis BERTRAM.
Crédit photo : Le site spécialisé (en Français) pour le tir longue distance : snipersori.com
Octobre 2015. Le record mondial du tir longue distance est français : 3695 mètres !
« Il est des records qui, bien qu’atypiques, n’en restent pas moins des exploits. Un exploit, l’adjudant Benjamin, du 1er régiment de chasseurs d’Afrique, en a réalisé un en touchant par deux fois une cible située à…3 695 m de distance. Sans occulter l’exploit humain, n’oublions pas de mentionner que ce tir a été également rendu possible par l’utilisation du fusil de précision CheyTac M200 Intervention et de la munition qui lui est dédiée, le .408 CheyTac. Ajoutons que cette munition est théoriquement capable de toucher une cible située à…2 300 m. Fort de cette prouesse, l’adjudant du 1er RCA ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et donne déjà rendez-vous en 2016 pour briser son jeune record. Prochaine étape, la barre des 4 000m ». Source de l’article : « FORCES OPERATIONS.COM
Notez que l’arme est équipé d’un modérateur de son, que le canon et relativement court donc forcément lourd et qu’il est cannelé et non pas fluté qui constitue une erreur de traduction : « Fluted » en anglais signifiant « cannelé« .
Article de 2014. Il faut savoir que tous ces réglages au millimètre sont issus et principalement utilisé pour le tir sportif à longue et très longue distance et donc issus du sniping militaire. Les records s’établissent aujourd’hui à 2400 mètres. Oui vous avez bien lu : 2 km et 400 mètres… !!! Les Canadiens furent les premiers détenteurs du record, les Français se sont alignés sur les mêmes performances, voire même les ont dépassées. Notez que le calibre utilisé est du 50 (12.7) !!
A l’avènement des smartphones, cet article était en avance, maintenant tout est passé dans la normalité et surtout les spécialistes du tir longue distance se sont mis eux aussi aux applis et donc je leur laisse la parole…
Quand l’ai vu le nom de l’éditeur, je me suis dit : « Tiens c’est bizarre celui-là il a échappé aux éditions « NIMROD ! ».
En fait quand j’ai commencé à le lire j’ai très vite compris que cela n’était peut être pas qu’une erreur mais sans doute était-ce délibéré !
Je m’explique : Lire ce livre et lire après des livres comme « Américan sniper », « Falloudja » ou « Le survivant », ne parlons même pas des autres livres cités dans cette même rubrique comme « Apache » ou « appui feu… » c’est un comme passé de l’eau chaude au thé à la menthe ! Si vous voyez ce que je veux dire !
Il est 17H41, je suis devant mon PC et je viens de recevoir un mail de chez NIMROD ! 
à qui j’ai envoyé l’article, ils me disent qu’effectivement j’ai absolument raison (!) et qu’ils n’ont pas voulu l’éditer le trouvant trop ennuyeux ! Comme quoi j’ai perdu une vocation de critiques de livres de guerre !
Par contre ils ajoutent : « La bonne nouvelle, c’est que nous en avons profité pour publier :« D’une guerre l’autre, de la Côte d’Ivoire à l’Afghanistan avec le 2e RIMa » qui devrait vous intéresser et que nous publierons les mémoires d’un Instructeur sniper des Navy Seals vers mai 2013 (livre très intéressant cette fois-ci !) ».
Le livre est moyen, très moyen ! Il y a quelques trucs intéressants, mais vraiment très peux, très, très peux ! Comme tout passionné sur le sujet il faut le lire, mais ça n’a rien de vraiment haletant, c’est plat ! Le passage sur l’opération « FAUCON NOIR » est vraiment court et tout aussi plat que tout le reste des récits.
On notera le double triple jeux et la corruption des -politiciens- Italiens en Somalie. Le scandale mis sous cloche de la responsabilité des Italiens dans l’embuscade d’Uzbeen qui avait payé pour pacifier la région sans en avertir leur remplaçant Français.
Mise à jour du 01 Janvier 2013 : Le blog le MAMOUTH « s’interroge » (?) ;-))) « sur l’absence totale d’actions des insurgés sur les convois en Kapisa » lors du retrait Français. Et il ajoute que peut-être dans plusieurs dizaines d’années, on aura peut-être l’explication de « ce miracle« . Qui a osé dire que l’on a payé ! Tout le monde sait que les Français ne payent ni ne financent jamais le terrorisme ! Jamais ! Juré ! Craché ! Je me demande combien de journalistes vont reprendre cette information ! L’incompétence et l’inconsistance de l’ONU. Clinton égal à lui même c’est-à-dire tout aussi nul et creux qu’on peut l’être ! Rappelons (ça ne figure pas dans le livre) que Clinton a reçu une seule fois le chef de la CIA dans son bureau : le jour où il l’a nommé ! Enfin quoi… rien de nouveau sous le soleil !
Le problème des tactiques usées jusqu’à la corde, auxquelles l’adversaire s’est préparé et qui provoque le fiasco plus connu sous le vocable : « faucon noir ». Toutes ces tactiques éventées mais que l’on continue d’enseigner dans nos brillantes « écoles de guerres » ! On répond à un échec tactique par une autre tactique alors qu’il faudrait conserver la même tactique mais adapter le matériel à la tactique ! Ce serait trop simple ! C’est notamment le cas du RPG qui selon tous nos brillants et incompétents tacticiens ne pouvaient servir qu’à tirer des objectifs roulants ou durs, sauf qu’en Somalie, des traines-savates sortis de leur cambrousse s’en sont servis pour dégommer des hélicoptères en vol sans forcément les toucher directement !
On notera comme dans « American sniper » la prépondérance du calibre 300 Winchester magnum, les distances de tir : 600 à 1000 mètres.
Achetez-le quand même ce livre, il figurera dans votre thématique « SNIPER ». Mais bon, lisez avant tout les autres livres des éditions NIMROD.
L’information officielle vient de tomber au moment où je rédige cet article : Le record du monde vient d’être battu par un tir validé à 2815 mètres ! Vous lisez bien : 2 kilomètres et 815 mètres ! La balle a volée durant six secondes ! Le tir a été effectué par un Australien, le précédent record datait de 2009 avec 2475 mètres. Il s’agit bien entendu d’une carabine de calibre 50, la BARRET M82A1.
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