Balle de « colonne au cou » ou balle de coffre ?

Un tir à la tête ou au cou immobilise la bête sur place, sans souffrance, sans risque de la perdre !

Par « cou » je désigne la « colonne au cou ».

C’est une question qui revient souvent et qui est sujette à polémique. Je suis très étonné des propos tenus par certains chasseurs sur les forums. Extraits : « La balle de cou en général n’a aucune justification : le risque de blesser à la mâchoire est élevé, agonie longue et affreuse, mort de faim. »

Pour comprendre comment une balle de cou se transforme en balle de mâchoire (!) selon ces affabulations, lire l’article :

Par contre pour une balle de coffre on peut lire plus loin : « Seule la balle de coffre, défaut de l’épaule,  offre de bonnes garanties : même avec un écart de 10 cm, la mort rapide du gibier est assurée ». Elle offre de bonne garantie à la condition expresse d’utiliser un calibre lourd et lent, pas un calibre léger et trop rapide comme c’est le plus souvent le cas avec par exemple les 300 win mag !

  On perd déjà beaucoup d’animaux faute de traces de sang, même avec une balle placée « plein cœur »  alors, à 10 centimètres… ! Les balles de coffres sont principalement responsables d’un nombre incalculables d’animaux blessés et perdus. C’est consternant ! Pour un cervidé tué et bagué, on blesse trois animaux, touchés au coffre, qui pour la plupart vont mourir dans la forêt dans les plus grandes souffrances. Je chasse depuis dix ans au sein d’une micro région dans laquelle il se tue chaque année un millier de cervidés.

Je tire chaque année au moins quatre animaux, du chevreuil au cerf de 220 Kg en passant par les biches. Depuis dix ans, étant présent tous les week-ends, j’ai vu beaucoup d’animaux morts, j’ai surtout  recueilli des centaines de rapports verbaux de chasseurs ayant mortellement blessés.

La version « plein cœur  » est faussée dés le départ par l’inadéquation qu’il y a pour la plupart des chasseurs d’utiliser des calibres très rapides,trop faibles, associés à des balles trop légères. La plupart des chasseurs ne connaissent même pas le poids de balle qu’ils tirent ! Une 300 Win mag de 9 grammes tirée à 50 mètres en direction du cœur du cerf, n’aura strictement aucun effet sur cet organe vital ! Aucun !

Dans les cas particuliers où le gibier est arrêté ou marche normalement, s’entrainer à viser la « colonne au cou » ce n’est pas plus difficile que de tirer au coffre. Il faut pour cela utiliser une  technique dite de « programmation neuro-musculaire ». C’est le même processus de « PNM » que l’on utilise pour faire entrer la fourchette dans la bouche en regardant attentivement un match à la télé. A son plus jeune âge, le bébé a du mal à trouver sa bouche, « il tape à coté » après il n’y fait plus attention. S’habituer à viser le cou et ne pas « taper à coté » comme la fourchette entre directement dans la bouche sans avoir à viser celle-ci, c’est cet automatisme qu’il vous faut maîtriser. Soyez d’autant plus fier de viser la colonne de cou parce que lorsqu’il vous arrivera de rater, la  bête continuera son chemin. On trouve des perles sur les forums de chasse : « …..Une balle traversant la trachée et causant une blessure dont on ne sait pas si elle cicatrisera ou non, selon les dégâts. Il faut bien voir que le cou est une zone de petite taille et que la zone vulnérable est encore plus petite, particulièrement sur les chevreuils ». Imaginez un projectile de 9 grammes volant à 800 m/s et traversant la trachée comme si de rien n’était…! La polémique du tir à la colonne au cou c’est aussi de s’entendre dire que l’on peut faire « une balle de mâchoire ». C’est comme si on écrivait que tirer une balle de coffre c’est prendre le risque de toucher les pattes ! Tirer dans le cou et se retrouver dans la mâchoire, c’est le problème d’un tireur qui doit apprendre à tirer.

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : Je ne dis pas comme certaines personnes de mauvaise foi le prétendent, que je préconise de ne tirer uniquement que dans la ZI²HL.

Je dis qu’en battue, la première balle on la met là où on peut (!) et bien souvent dans le coffre ! Mais si vous avez un calibre suffisant et un poids de balle adapté, votre animal va bouler en terre ! Vous avez alors assez de temps pour doubler dans la ZI²HL :

  1. Pour abréger ses souffrances !
  2. En doublant dans la ZI²HL vous vous assurez de ne pas perdre l’animal. Les fameuses histoires de sanglier « mort sur le coup ! Pourquoi veux tu que je gaspille une balle ! …….A mon retour il avait disparut !! »

Chaque année depuis 13 ans je vois des dizaines et des dizaines de biches et/ou de cerfs morts. Le poids du cerf peut varier, hors période de brame, où il perd beaucoup de poids, d’une centaine de kilos jusqu’à 250 kg et plus. C’est un animal très résistant, il peut encaisser plusieurs balles au coffre sans manifester la moindre émotion, vous ne verrez aucune traces de sang au sol et vous allez vous dire : « je tire très mal ». Si vous êtes en plaine, où il est facile de le suivre, vous le retrouverez mort après plusieurs kilomètres.

Faut-il parler de  « balle de cœur ? » ou de « balle en direction du cœur ? ».

Les chasseurs ne font pas la différence entre : « balle de cœur » et « balle en direction du cœur ». Ce malentendu est à l’origine de la création de mon blog, j’en ai eu assez de voir des animaux mortellement blessés.

En décembre 2007 un collègue tire un cerf arrêté à 40 mètres d’une balle en plein cœur (7 RM), en fait il faudrait dire « au niveau du cœur », parce qu’en fait, le cerf roule sur lui même à l’impact et disparaît dans la montagne sans que l’on puisse le retrouver.

Que s’est il passé ? Une balle trop rapide, trop légère pour une distance trop courte. Résultat : La balle pénètre à peine dans l’animal, voire explose au contact de la peau, pénétration quasi nulle, le cerf boule sur lui même et disparaît…. à jamais ! Surtout en montagne ! C’est de ce jour que j’ai décidé la création de ce blog !

Une vraie balle qui pénètre le cœur, c’est à peu prés 15 secondes de vie en plus ! Cela peut représenter des centaines de mètres ! Cela est largement suffisant pour perdre un animal. Source légiste : « les tirs au cœur ou aux gros vaisseaux permettent une survie consciente d’au moins 15 secondes » (Di Maio). Merci Mr LAURENT ! 

Chaque année je tue au minimum 1 ou 2 cerfs. Tous les cerfs que j’ai tués, « lancés », ou arrêtés, je les ai tous tirés au cou. L’un deux faisait 220 kg, 12 cors. Posté dans une clairière je vois l’animal qui s’immobilise, je monte tout doucement la carabine,  je prends la visée, une voix retentit dans ma tête « tu le prends au coffre tu le perds », la visée se décale légèrement vers le milieu du cou, je lâche la balle ! Énorme ! La réaction de l’animal ! Terrifiante ! Pourtant il ne s’agit que d’une 7×64 de 9 grammes (Sauvestre) l’animal fait un bond de trois mètres et retombe brutalement sur le flanc. Les voies respiratoires bouchées, la vue qui se brouille, asphyxiés par le sang, la trachée artère obstruée, il s’agite dans tous les sens. Je cours quelques mètres et je double à la tête pour abréger ses souffrances. Assis sur mon siège, le cerf m’arrive dans le dos, lancé, sans prévenir, en pleine forêt, (imaginez un bolide brisant tout sur son passage) le temps de me lever pour regarder ce qui arrive, le point rouge se pose au niveau du cou, je lâche la balle, le cerf s’écroule à trois mètres de moi, KO ! Fauché en pleine course ! Impossible à reproduire avec une balle en plein cœur. J’ajouterai que dans ce cas il eut été extrêmement dangereux de tirer au coffre un cerf lancé qui m’aurait immanquablement chargé. Il eut été préférable de le rater ! Un autre cerf tiré à une bonne centaine de mètres, toujours d’une balle de 7×64 dans le cou. Foudroyé et écroulé  sur place !

Une bête de cette taille en pleine montagne où voulez vous la tirer ailleurs qu’au cou ?? Ailleurs vous la perdez ! Évidemment, cet article original qui date de 2008 ne mentionne pas le fait que maintenant je tire au 375 HH et que là quelque soit l’endroit visé, c’est la culbute obligatoire à l’impact. Soit c’est culbute, soit c’est raté ! c’est simple !

La principale difficulté c’est d’arriver à doubler à la tête pour abréger ses souffrances, tant il remue dans tous les sens. Cas du 7×64 pas avec le 375 HH ! Il entre de suite dans le coma.

Pour les chevreuils, dans certaines ACCA le tir au cou est obligatoire sinon on « explose » les bêtes. La règle dit « c’est le cou ou c’est raté ». C’est clair ! Le cou du chevreuil est très vulnérable, il se brise en deux à l’impact. L’animal est foudroyé sur place.

Là aussi, article écrit en 2008, voir l’article sur le 375 HH qui n’abîme absolument pas le chevreuil !

Le sanglier c’est plus difficile, il est rare qu’il arrive lentement et assez proche du poste. Si je n’ai pas le temps de viser la colonne du cou  c’est le coffre pour écrouler l’animal et doublé aussitôt.

Les félins ont bien compris que pour tuer rapidement une proie il faut serrer le cou, ils ne cherchent pas le cœur. Avez-vous déjà vu un combat d’animaux ? Que cherchent-t-ils à mordre le cœur ou le cou ? Dans le cou passe les principales artères dont les voies respiratoires qui irriguent le cerveau et donc la vision. On peut perdre du sang pendant des heures, courir et rester en vie. On perd connaissance et on s’écroule sur place en une fraction de seconde si les voies respiratoires sont obstruées.

La région du cou est une fonction vitale instantanée à 98 %. Lorsqu’une balle percute le cou il provoque un impact qui pour être sensiblement le même qu’ailleurs n’en produit pas moins un effet explosif sur des chairs constituant une petite, mais vitale région pour le fonctionnement « temps réel » de l’animal. La moindre particule de matière projetée violemment dans les voies respiratoires a pour conséquence de perturber tout le fonctionnement permanent du corps. La colonne de cou et la partie de la tête représenté par la région de l’oreille, représente une « zone vitale instantané » bien plus importante et bien plus déterminante dans la culbute de l’animal, que la région du cœur et de tout autre endroit du corps. Pour résumer : si 85 % de la « zone vitale instantanée » sont représentés par 15 % corps. 15% du corps représente 85% de la « ZI²HL ». Par « instantané » j’entends, non pas la mort subite de l’animal mais son écroulement immédiat.

En 13 ans de chasse je n’ai jamais blessé et perdu un seul animal. Pour trois raisons qu’il est facile de reproduire, balle lourde à noyau soudé, tir au cou si possible, toujours enchaîner deux balles coup sur coup, la deuxième sous l’oreille. Il est plus valorisant de rater que de blesser mortellement.

Balle de cou 7×64. Distance 25 mètres. Mort instantanée, sur place. Cou explosé.

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Balle de cou 375 HH. Distance 25 mètres. Mort instantané. Cou intact.

chevreuil cou

Cet article a suscité de nombreuses réactions.

Réponse à la polémique : « Balle de cou ou balle de coffre », suite à mon article dans la revue « Plaisirs de la chasse ».

Les citations en italique sont extraites des courriers reçues, elles résument parfaitement à elles seules le nombre d’idées reçues et la pesanteur qui règne sur ce sujet.

  1. « JP MENU, un auteur très expérimenté, indique que le tir au cou est « risqué. C’est tout à fait mon avis et je l’ai écrit maintes fois ».

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Il est faux d’écrire que JP MENU a rédigé un commentaire sur cet article, c’est une citation tirée de son livre « Maîtriser le tir à balle » qui a été extraite pour appuyer mes propos. Le mot « risqué » qui est employez est sorti du contexte de la phrase qui dit ceci, page 165 : « C’est un tir risqué sur un animal tant soit peu éloigné si le tir est trop haut ou trop bas ». Dans le même paragraphe consacré aux cerfs et autres ongulés il écrit : « Le tir au cou est très efficace et je l’emploie très souvent ». Page 162 : sous l’anatomie d’un cerf : « tir de colonne de cou, foudroyant ». Page 117 : « un tir direct au cerveau ou à la colonne vertébrale avant les épaules aura bien entendu un effet foudroyant ». Pour moi « avant les épaules » c’est la colonne de cou. Page 169 : « Ongulés : tir au cou : mort sur place, balle normale, suffisante ».

  1. « ….mettre toutes les chances de notre côté pour toucher un organe vital et il se trouve que seul le tir dans le coffre offre les meilleurs garanties ».

Je remarque que ces propos sont en totale contradiction avec JP. MENU. Ce serait vrai si les dits organes vitaux étaient suffisamment surdimensionnés pour être frappés à coup sur. Le problème c’est que la grande majorité des chasseurs, se contentent de viser dans « la masse », « le coffre », sans rechercher un point précis. Il n’y a qu’à fréquenter les stands au sanglier courant pour s’en rendre compte. Combien de chasseurs sont ils capable « d’annoncer la balle » ?…

  1. « Et même quand l’animal ne tombe pas sur le coup, il est touché au cœur ou aux poumons et va s’écrouler à une distance presque toujours inférieure à 100 mètres ».

JP MENU : « Tir au cœur : risqué, mortel à brève échéance. Fuite sur 100 mètres au moins ». Si l’on en croit ce qui est écrit, une balle dans le coffre c’est forcément le cœur ou les poumons, en dehors de cela il n’y a rien d’autre… !! C’est à croire que les balles sont téléguidées vers ces deux organes vitaux. Et le calibre et la structure de balle on fait quoi dans tout ça ?

La version au « cœur uniquement » est faussée dés le départ par l’inadéquation qu’il y a pour la plupart des chasseurs d’utiliser des calibres très rapides,trop léger, associés à des balles trop légères. La plupart des chasseurs ne connaissent même pas le poids de balle qu’ils tirent ! Une 300 Win mag de 9 grammes tirée à 50 mètres en direction du cœur du cerf, n’aura strictement aucun effet sur cet organe vital ! Aucun !

  1. « Tirer dans l’oreille  c’est dégradé le trophée ».

Je préconise de tirer une deuxième balle dans l’oreille à courte distance pour mettre fin aux souffrances -inutiles- de l’animal. Désolé ! Je ne tire pas pour « le trophée ». La seule chose qui m’intéresse c’est de réaliser un tir parfait, difficile, tuer sur place et abréger les souffrances de l’animal.

  1.   « il disait avoir tiré un cerf de 220 kg avec une 7×64 de 9 grammes, c’est-à-dire l’un des projectiles les plus légers qui existent pour ce calibre ».

Désolé ! Mais le calibre le plus léger c’est 7.8 grammes de SAKO et la plus lourde : 11.5 TIG qui se fragmente à l’impact alors que le poids de la Sauvestre reste constant. Je ne recommanderai pas ce tir avec ce calibre, il faut être certain de placer correctement la balle au milieu du cou, je l’étais ! Le cerf était arrêté et me faisait face, je l’ai tiré comme JP MENU le recommande, 10  ans avant d’acheter son livre.

  1.  « l’adage très répandu : « Avec le tir au cou on tue net ou on manque » est totalement faux, car les atteintes au cou peuvent parfaitement provoquer des blessures graves et même des recherches au sang difficiles et parfois infructueuses ».

Concernant la recherche qui devrait être exceptionnelle si on prenait le temps de placer correctement sa balle, là encore, j’extrais du livre « Maîtriser le tir à balles » : « Blesser et perdre un gibier doit être le cauchemar du vrai carabinier. L’animal blessé ou perdu doit être l’exception rarissime. …Je tire pour tuer NET SUR PLACE. ».

Cela me rappelle étrangement un autre adage tout aussi faux : « seul le tir dans le coffre offre les meilleurs garanties  pour tuer un animal sur moins de 100 mètres ». Une balle de cou placé en périphérie de celui-ci, c’est une balle ratée. Comme une balle d’apophyse est une balle ratée, même si pour la grande majorité des chasseurs elle se situe « dans la partie supérieure du coffre ». Il est évident qu’une balle qui effleure le cou sera mortelle à brève échéance (et encore c’est discutable !) et que l’animal restera introuvable. Mais cela ne relève t’il pas du simple bon sens ?

  1. « La balle qui touche la trachée et l’œsophage seulement, même si la carotide est coupée est une balle qui blesse. Le chevreuil part et peut aller très loin. Il mourra par asphyxie, par hémorragie, mais il n’est pas resté sur place et le retrouver n’est pas une affaire simple. »

J’avoue ma stupéfaction de lire qu’un chevreuil « même si la carotide est coupée » « mourra par asphyxie », n’est que blessé et « le retrouver n’est pas une mince affaire ». Vue la pression sanguine débitée par une carotide, je ne vois pas comment il pourrait aller très loin. Si l’oxygène et le sang n’arrivent plus au cerveau avec quoi celui-ci s’alimente-t-il ? Sur un chevreuil, même une balle de 9 grammes pourvu qu’elle soit à noyau soudé, qu’elle tape à droite ou à gauche des os du cou provoque une bulle (CRUSH + STRECH) (Merci Philippe M) X fois supérieure au diamètre de la balle. Les chairs impactées se comportant comme autant de projectiles secondaires qui vont perforer et/ou obstruer la trachée et les artères. On appelle cela la balistique lésionnelle. Seule une balle d’un poids insignifiant et trop dure, frappant la périphérie du cou pourrait traverser celui-ci. En l’occurrence c’est une « faute de structure de balle » ajouté à une erreur de placement.

  1. « Entre l’instant de décision du coup de feu prise par le cerveau et l’impact de la balle sur l’animal situé à 100 mètres, il s’écroule 0.35 secondes et connaissant la nervosité et la mobilité extrêmes du chevreuil, on voit combien il est aléatoire de tenter le coup au cou ».

100 mètres… !!!! Mais à 100 mètres je n’épaule même pas !! Je le regarde passer ! Qui parle de tirer des chevreuils à 100 mètres au cou ?? Qui peut prétendre cela ?? La recommandation du tir au cou vient du fait que les calibres magnum et de structures légères, « explose » les bêtes. Ne pouvant changer les -mauvaises- habitudes des chasseurs, on leur demande pour préserver la viande de tirer au cou. On risque moins de perdre une bête par une balle de cou mal placée qu’une balle de coffre mal placée. La « Zone Incapacitante Instantané Haute létalité » (ZI²HL) étant beaucoup plus importante au cou que dans le coffre.

Le problème est aussi lié à cette démonstration stupide qui consiste à tirer en avant de l’animal au lieu de tirer le bras et qui fait l’objet d’un article : « Tirer le bras ou devancer le tir ».

  1. Une des plus nocives (théorie de la balle de cou)  pour le tir des ongulés est que la balle de cou foudroie toujours l’animal sur place : c’est faux ».

Évidemment que c’est faux ! Une balle de cou mal placée c’est une balle de cou ratée et un animal blessé et difficile à retrouver. Comme une balle de coffre qui ne touche ni le cœur ni les poumons. Il n’empêche, voir les citations de JP MENU concernant le tir cou qu’il juge comme « foudroyant sur les ongulés ». Concernant la « nocivité de la balle de cou ». Voir la photo du chevreuil dont le cou s’est détaché sur 180° sous l’impact d’une 7.64. Ce n’est pas la zone incriminée qui est nocive, c’est l’utilisation de calibre et de structures de balles inadaptés à la battue. La vraie nocivité qu’il faut dénoncer c’est de tirer des cerfs en battue à la 270. Concernant la recherche au sang, elle ne devrait être qu’exceptionnelle, rarissime ! En cela JP MENU ne dit pas autre chose quand il écrit : « je tire pour tuer net sur place ». Depuis 10 ans que je chasse, c’est la règle d’or que je me suis fixé

  1.  « J’ai été très surpris de vois quels dégâts pouvaient provoquer une balle de carabine quel que soit le calibre. Dans ma famille, il y a une 270, une 280, une 300, une 35 W. »

Je citerai mon – principal-  Maître : « Philippe M », créateur du site internet « Grand Gibier.eu » : « Une balayette de WC lancée à 800 m/s, ça tue ! Mais cela reste une balayette de WC». Notez que page 95, JP MENU écrit : au sujet du tir de battue en France et en Europe : « le meilleur calibre est sans nul doute le 9.3. Poids de balle idéal : 19 grammes. 13 grammes pour le 8×57 et 16 grammes pour le 35 WHELEN ». Il ajoute : « qu’une balle dure en 9.3 traversera un gros cerf et n’abîmera pas un chevreuil, même en 9.3 ». Ce que je confirme par les 2 photos publiées précédemment. Confirmé également avec le 375 HH.

  1. « J’ai également lu qu’il fallait tirer deux balles pour assurer la mort de l’animal. Mes deux derniers sangliers de 110 kg en ont pris une chacun et n’ont pas fait 1 mètre. »

Voir à la fin de cet article la réponse de l’expert en balistique Joël SERRE au sujet de cet article et qui parle d’une : « moyenne de six tirs pour une atteinte aléatoire ». Oui ! Je préconise de tirer une deuxième balle sur un animal à terre, avant qu’il ne se réveille et n’aille  mourir dans la nature. Je ne parle pas pour vous mais pour les milliers de bêtes perdues chaque année. JP MENU écrit : «  un sanglier de 100 kg ou un cerf lancés donc sous adrénaline ne « marqueront » pas la balle à moins d’un coup aux centres nerveux ou sur un os majeur ». Que je sache, le cœur et les poumons ne sont ni des centres nerveux ni des os majeurs ! Qui vous dit qu’il ne s’agit pas d’une balle d’apophyse et qu’il va se relever brutalement.

Le DT CORSON dans son livre sur le buffle et je ne vois pas en quoi ce passage différerait de nos animaux Européens, dit ceci : «  …Bien en vue il ne bouge plus (40 % des cas environ). Il est peut être mort mais il est impossible de le savoir avec certitude. Au moindre mouvement il n’hésitera pas à tuer le mort d’une balle dans la boite crânienne ».

livre la chasse du buffle 3

corson

En 2008. En région Toulousaine, un garde-chasse qui a voulu couper les « choses de la vie » à un sanglier mort, a bien failli perdre les siennes. JP MENU m’écrivait dans son mail au sujet du buffle : « Ensuite je « double » systématiquement sur la bête au sol ». C’est ce que je recommande et pour deux raisons non-négociables : ne pas faire souffrir la bête et/ou ne pas la perdre. Par simple mesure de sécurité sur les gros sangliers et cervidés.

  1.  « à mon humble avis de tireur moyen, chacune de ces balles tirées dans le premier tiers d’un animal (mâchoire, patte, apophyse exceptée) cause la mort du gibier ».

Sans commentaires !

  1. « Il parait qu’un animal frappé au cœur, peut être perdu. Vous tirez des animaux extrêmement résistants ».

Résistants et endurants puisque je chasse en moyenne montage. Voir plus haut les commentaires de JP MENU concernant le tir au cœur.

Je terminerai par le commentaire de ces commentaires pour dire que si toutes ces personnes sont sans contexte de grands connaisseurs en anatomie, il n’en reste pas moins qu’à aucun moment je n’ai entendu parler de calibre et de structure de balles. Pourtant la balistique lésionnelle n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’elle était auparavant et ce depuis l’avènement des projectiles de ces 30 dernières années. Je suis surpris que l’on soit plus choqué de préconiser un tir à la colonne au cou plutôt que de s’étonner que l’on puisse tirer des cerfs au triple galop avec des 270 de 9 grammes !!

A ce sujet JP MENU m’écrivait dans un mail : « Bonsoir cher confrère, j’ai lu avec intérêt vos articles.Il semble en effet que nous avons les mêmes vues sur pas mal de choses ! …..Au cours d’un réunion je lui fis part (NDR : à son éditeur) de mon écœurement de voir les inepties qui se lisaient partout. Et ce n’est pas fini je viens de lire un article dans une célèbre revue où on conseille le 270 WSM en Battue…… ».

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Joël SERRE, expert en balistique et auteur du livre « Sciences complexes de la balistique, réalités, mythes et fictions » a bien voulu répondre à mon article sur la balle de cou :

« J’ai lu le texte sur le tir « balle de cou » je ne vois pas vraiment pourquoi cela entraîne une levée de boucliers, (même si l’on peut toujours discuter sur le style, la forme ou le fond). La balle de cou est l’une des plus efficaces qui soit.

Cela est lié au fait qu’il s’agit d’une zone vitale primordiale qui « supporte et conduit » tous les centres nerveux moteurs avec une forte irrigation d’artères et de vaisseaux sanguins. D’après l’étude que je mène depuis plus de 20 ans, l’efficacité de ce type de tir n’est plus à démontrer, car il produit une efficience quasi instantanée supérieure à 97% contre à peine 40% pour les balles de coffre (tous organes internes confondus).

Seules les balles de trachée peuvent présenter un manque d’efficacité immédiate dans certains cas. Ceci, malgré une hémorragie abondante qui permet parfois à l’animal de parcourir quelques dizaines de mètres.

La zone de létalité absolue qui définit globalement une paralysie immédiate (sans forcément entraîner un collapsus, un coma immédiat ou une mort instantanée), se matérialise par l’ensemble des vertèbres cervicales qui partent de la base des épaules à la jonction du crâne.

La balle de mâchoire est un risque qui n’est pas plus important que celui d’une balle de panse lorsque l’on exécute un tir « de coffre » manqué, (dans plus de 80% des cas lors de tirs en battue (moyenne six tirs pour une atteinte aléatoire)). Le résultat final est le même, quand bien même une balle de mâchoire est toujours plus significative et plus impressionnante qu’une balle de ventre au terme de laquelle l’animal meurt de péritonite entraînant une infection généralisée au bout de quelques jours.

D’un côté, une balle de ventre permet à l’animal de s’alimenter durant plusieurs jours ce qui entretient et développe l’infection qui évolue avec la dispersion des sucs gastriques. De l’autre, l’animal ne peut s’alimenter, ce qui entraîne la mort par dépérissement ou altération (la durée est variable en fonction de la nature et de l’importance de la blessure). Les balles placées à la base du cou permettent une immobilisation immédiate de l’animal quel qu’il soit (même des plus gros mammifères).

C’est en principe l’un des buts recherché. Dire qu’il s’agit d’un tir de spécialiste, « peut-être »!!!, mais le véritable problème n’est pas là. Le fond du problème est qu’une majorité de chasseurs ne savent pas utiliser correctement leur arme et surtout réaliser un tir de précision acceptable, hormis lors de chasses d’approche ou d’affût qui restent minoritaires. Les détracteurs sont assurément de piètres tireurs qui ne maîtrisent pas leur arme ou qui connaissent très mal l’anatomie animale ».  Fin de citation.

Commentaire reçu de Thomas de l’UNUCR 68. 25 Janvier 2012.

   « Bravo pour vos articles très intéressants.

Un bémol cependant :

vous écrivez qu’il n’y a pas de différence entre une balle de mâchoire et une balle de panse (si on rate le cou ou le thorax, pour une première balle): l’animal meure dans les deux cas- c’est vrai, mais dans les 2 jours maxi pour un cas et dans les deux semaines mini pour l’autre!. En fait, en recherche au sang, on trouve l’animal avec la balle de panse presque à coup sûr alors que c’est presque impossible avec la balle de mâchoire avec les conséquence quand à la longueur de l’agonie.

C’est pourquoi je m’élève contre la balle de cou comme première balle à chaque occasion.

Pourriez-vous avoir l’honnêteté intellectuelle de compléter votre blog sur ce point?

Compte-tenu du très bon niveau de vos articles, je n’ai aucun doute.

Je trouve qu’il est excellent de conseiller une deuxième balle d’achèvement à la tête : je le pratique moi-même lors des recherches au sang, environ 200 à ce jour.

Encore bravo pour votre blog de très bonne qualité ! »

Ma réponse :

J’admets avoir été un peu trop catégorique sur le tir au cou surtout en battue, laissant supposer, à tort, qu’il ne fallait tirer uniquement qu’en direction de la colonne au cou.

Raison pour laquelle je remanie cet article. Il faut parfois un commentaire extérieur comme celui-ci pour avoir une vision nouvelle de ce que l’on a écrit en 2008.

Les spécialistes de la recherche au sang font un travail remarquable, personne ne le conteste.

Ce qui est contestable c’est de ne pas admettre qu’avoir affaire à un chien de sang devrait être exceptionnellement rare, pour ne pas dire, rarissime !

Blesser une bête au point de la perdre sur plus de 50 mètres (je suis très large!) quand on a le bon calibre et le bon poids de balle c’est très difficile.

Blesser une bête et la perdre en tirant des 300 win mag de 9 ou 11 grammes à 40 mètres, on est obligé de perdre de perdre la bête, c’est même obligatoire.

Il faut rééduquer les chasseurs en leur faisant comprendre que tous ces put…. de 300 win mag doivent tirer des balles de 220 grains ou 14.3 grammes et pas autre chose.

Vous souhaitez changer de calibre à la faveur de la -future- nouvelle législation ? passez au 30-06 ! Là aussi 13 ou 14 grammes, ne recommençons pas les âneries du 300 win mag.

Merci à THOMAS de l’UNUCR 68 pour ses commentaires qui ont amenés certains changements dans le texte. Voir son commentaire en bas de l’article.

15 thoughts on “Balle de « colonne au cou » ou balle de coffre ?”

  1. Chacun y va de son expérience sur le terrain, calibre, balle et leur structure sont certes importants mais ce n’est pas la flèche qui tue c’est l’indien. Le tir doit être réfléchi et le chasseur respectueux de la vie, sinon quand les conditions de tir ne sont pas idéales et ne permettent donc pas une létalité des plus rapide, il doit s’abstenir de tirer.
    En ce qui concerne les calibres personne ne détient la vérité, à partir du moment où la norme d’efficacité du calibre atteint les 2500 joules pour le tir du cerf et du sanglier à 100m, le contrat est rempli officieusement et virtuellement. Des ingénieurs travaillent depuis de longues années sur de nouvelles balles aux structures les plus sophistiquées, l’énergie cinétique n’est pas le seul critère qui détermine l’efficacité, la vitesse de la balle et sa structure sont des facteurs tout aussi importants. Ces études ont un coût, outre la valeur de la matière les prix s’envolent au rythme de l’efficacité exponentielle et commerciale du projectile. Sur le terrain La .300 Winchester magnum et ses balles PPDC ou dual Core de chez Norma tiennent toujours leurs places sur le podium avec la Power Point de chez Winchester. Et je ne vous parle pas des balles sans plomb où leurs poids ne sont plus adaptés au pas de rayures des carabines car dans la majorité des cas beaucoup plus légères que les traditionnelles contenant du plomb et autre alliage en tombac.
    Dans le quart sud-est de la France, ils savent ce qu’est un sanglier et compte tenu des résultats obtenus on ne peut reprocher un tel succès des munitions calibre .30.
    Si fut un temps, le calibre .270 Winchester s’effaça devant le .270 WSM, voire le 7mm Remington Magnum
    il reste toujours bien présent car avec les nouveaux chargement il est devenu de plus en plus performant et botte le train à certains calibres traditionnels bien en place. Son recul est plus doux et autorise donc des armes de conception plus légère ce qui quelque part rend le tireur plus adroit car instinctivement il n’aura plus l’appréhension d’un tir avec un gros calibre, c’est loin d’être un point non négligeable. En montagne il reste un des calibres favoris en déplaise au dogme alsacien, c’est un 7 mm étroit très proche du 7×64 ou du .280 Remington.
    Une balle placée dans une zone vitale est mortelle à brève échéance, si elle est tangentielle à la zone, alors les problèmes commencent. Le cou doit être visé à sa base, et le tir s’effectué au départ des épaules, et surtout pas sous la tête car le risque d’une balle de mâchoire est trop important.
    Contrairement à ce qui ce raconte autour d’une table de chasseurs, les balles d’apophyses sont souvent mortelles à plus ou moins brèves échéances.
    tout l’intérêt de cette discussion est d’échanger des expériences car personne ne détient la vérité. L’homme a ses défauts, entre un égo surdimensionné et la hantise du nombre, ce sont les bêtes qui paient un lourd tribu . Tout doit donc être mis en œuvre pour occire proprement et rapidement un animal.

    1. je vous répondrai point par point dés que j’aurai soigné ma tendinite au bras. Je suis en désaccord sur tout !

    2. Chacun y va de son expérience sur le terrain, calibre, balle et leur structure sont certes importants mais ce n’est pas la flèche qui tue c’est l’indien. Le tir doit être réfléchi et le chasseur respectueux de la vie, sinon quand les conditions de tir ne sont pas idéales et ne permettent donc pas une létalité des plus rapide, il doit s’abstenir de tirer.
      Désolé mais cela reste de la théorie !!!!

      Une balle placée dans une zone vitale est mortelle à brève échéance, si elle est tangentielle à la zone, alors les problèmes commencent. Le cou doit être visé à sa base,
      « à brève échéance »
      …….!!! Le probléme c’est que moi je ne cherche pas la mort à brève échéance mais la mort sur place ou tout au moins l’écroulement à l’impact.
      à bréve échéance comme vous dites si bien, c’est le meilleur moyen de perdre l’animal.
      On peut tuer un éléphant avec une fléche empoisonnée, il mourra à bréve échéance c’est sûr ! Mais est ce vraiment de la chasse ???
      La 270 tue à bréve échéance, mais ce n’est pas de la chasse.
      C’est aussi ce que dit l’auteur du livre : « Maitrisez le tir à balles »..
      Vous ne parlez jamais du poids des balles, c’est pourtant le plus important.

  2. Je pense que dans la réponse à Picau il y a une faute de frappe. Une balle de coeur ne donne pas 15 MINUTES !!! de vie supplémentaires! Et un coeur , un foie, Et les poumons explosés n’ont jamais permis à un très gros sangliers de refaire 3 fois le tour de la montagne! Nous ne pouvons dériver dans le virtuel: la vraie vie c’est que 4800 joules (même pour les dénigreurs du 7 rm en battue) bien placés provenant de n’importe quel calibre arrêteront toujours immédiatement le gibier. J’en reviendrai encore à mon leitmotiv principal: c’est le chasseur qui sait tuer l’animal, ce n’est pas la balle. Un de mes copains de chasse qui tire bon nombre de chamois et de sangliers depuis 30 ans place simplement très bien sa balle… avec un calibre 243. Il n’a jamais tiré avec autre chose. Et je le répète: un chevreuil qui se traine avec les deux cuisseaux désintégrés par un 9.3 x 62 n’est vraiment pas un beau spectacle. Qui peut le mieux peut le moins n’est pas vrai!

    1. Je ne vois pas où il est écrit 15 minutes ! C’est bien 15 secondes de vie supplémentaire.

      « bien placés provenant de n’importe quel calibre arrêteront toujours immédiatement le gibier. J’en reviendrai encore à mon leitmotiv principal: c’est le chasseur qui sait tuer l’animal, ce n’est pas la balle.

      A condition d’être bien placés comme vous dites…..

  3. Moi personnellement j’opterais pour la balle de gigue ! Voir de patte avant.. Évidemment je plaisante (ou pas). Toutes ces discussions « balistique » sont très intéressantes mais nous ne sommes pas tous des Franz Albrecht, ce genre de tirs (cou tête) demande de l’entraînement, et au risque d’enlever une maquette ou risquer une balle d’apophyse, je conseille de casser de l’os, l’énergie absorbé par un keiler ou un cerf sur une épaule vous laissera largement le temps de doubler. J’ai utilisé ces 8 dernières années une 300 wm à verrou et je ne déplore aucune perte. Je viens enfin de m’offrir un double express en 9.3x74r, hormis la claque promise à mon épaule je suis persuadé que le pouvoir stoppant de ce calibre me confortera dans ce choix. Pour résumer, restez humble dans vos tirs, une balle de coffre est très efficace, ne soyez pas spectateurs de votre tir, ne perdez jamais votre gibier de vue, restez verrouillé sur lui et doublez au moindre doute. La bise à tous et bonne saison.

    1. Si vous lisez attentivement mon article, vous verrez que je ne recommande la balle de cou que lorsque cela est possible !
      EN BATTUE, Ce qui compte ce n’est pas tant le calibre qui tue, c’est un poids de balle minimum lancé à une vitesse minimum et une structure homogène après l’impact.
      Ce n’est pas au 9.3 qu’il faut imputer le recul de votre arme, mais au poids de l’arme elle même, insuffisant.
      Je recommande de doubler systématiquement à la t^te ou au cou si possible.

  4. Bravo beau commentaires sur ce sujet.
    J’ai suivi vos conseils il y a maintenant quelques années.
    Et suivant mes besoin (gaucher allergique au semi-auto)
    J’ai donc pris une carabine browning BLR en calibre 450 marlin (levier de sous-garde avec chien apparent, donc super pour la sécu. Seul défaut canon de 47cm, donc perte de vitesse de 50m/s soit 630m/s à la bouche en 325grs). Et oui, en Sologne les tirs ce font en moyenne à 25 mètres d’où ce choix.
    Et je constate à chaque fois que nous sommes entourés d’inculte de la balistique, il ne jure que par le 300 WM. Il me prenne pour un farfelu avec mon « calibre africain ».
    j’ai vu l’année passé un 12 corps partir sans bronché avec une balle de 7 RM dans le coffre. Une laie partir avec une balle de coffre en 270 WSM (une aiguille à tricoté envoyé à haute vitesse), samedi dernier un 40 kg tombé avec une balle de mâchoire (300WM) et non doublé ce relever et disparaitre dans le bois. Enfin, je pourrai passé ma journée sur ce type d’événement.
    je chasse peu mais à ce jour pas un blésé, pas un animal perdu.
    Pour le chevreuil: je pointe systématiquement la tête, du coup c’est dedans (tête ou cou) ou c’est loupé.
    Pour le sanglier: je pointe ce que je peu, mais chaque tir à été mortel.
    Exemple: sanglier 90 kg, 15mètres en travers, balle de cœur, oui de cœur à l’autopsie il n’y avait plus de cœur ni de poumon ni de foie. Il est tombé sur place(merci le calibre).
    Sanglier 40kg, 60 mètres 3/4 arrière, balle défaut de l’épaule, sortie mâchoire, cul par dessus tête. A l’autopsie un petit troue à l’entré, un petit à la sortie, rien d’abimé entre les deux sauf la zone du cou. Certainement « lésionné » par l’effet blaste.
    En résumé, il est très difficile d’appliqué votre méthode mais il est nécéssaire d’avoir le bon calibre et d’essayé dans la mesure du possible d’appliquer votre méthode de tir afin de réduire le nombre d’animaux blessés.
    Bon courage pour changer les esprits!!!

    1. Pas convaincu du tout mais comme les balles de coffre il y a pas plus de certitude qu une balle de cou arrête l animal instantanément
      Centre est 1 débat interminable
      Rico lieutenant de louveterie

      1. je ne parle pas d’instantanéité mais de pouvoir d’écrouler l’animal.
        Une balle de cœur c’est 15 minutes de vie en moyenne permettant de courir plusieurs centaines de mètres, une balle qui traverse la trachée artère, c’est l’asphyxie immédiate !

        1. Je pense qu’il faut lire dans la réponse: 15 secondes: à 40km/h c’est 166m de fuite! (15 mn => c’est 10km!!!)
          15 minute ça doit même être exagéré avec du calibre 17; peut-être avec une aiguille de 0,5mm!!!
          Tout à fait d’accord avec tout le reste: bon calibre, bon poids de balle adaptée au type de chasse, et surtout beaucoup d’entrainement!

        2. Je pense que vous voulez dire 15 secondes, et n’exagérons pas, le sprinteur le plus rapide du monde , plus rapide qu’un cheval, ne parcourt « que » 150m en 15 »! De là à ne pas retrouver un animal au cœur pulvérisé qui subit un collapsus général, restons sérieux dans nos propos. Mes gibiers aux cœurs désintégrés par ma 7 RM ont parcouru 8, peut-être 10m. Alors ne fantasmons pas sur les balles de cœur!!

          1. 15 secondes, c’est une moyenne officielle de légiste !
            150 mètres, je veux bien le ramener à 100 mètres.
            Ne confondons pas une vraie balle de coeur qui transperce réellement le coeur et une balle tirée en direction supposée du coeur, ce qui est plus souvent le cas.

          2. J’ai exactement la même expérience sur des cerfs a l’approche / affût tires à 70/100m avec winchester accubond 160g en 7RM. Balles cœurs / poumons

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