Cette vidéo est un cas d’école qui résume à elle seule le pourquoi et le comment du site : « CHASSEUR DE SANGLIER.COM ».
Tout ce qu’il ne faut pas faire est dans cette vidéo !
Notez que le 3éme tir est effectué par la personne qui est derrière le tireur… !!!
1° Depuis 15 ans que j’ai créer ce site, je ne cesse de répéter que le tir en direction supposé du cœur est UNE ABERRATION ! UNE ABERRATION !
Si on peut comprendre qu’en battue, « au vol », évidemment on met la balle là où on peut, autant à l’approche, il faut être d’une rare incompétence en matière de balistique lésionnelle pour PLACER SA BALLE en direction supposé du cœur….!!!
Dans cet article, tout est expliqué, démontré :
2°. Le calibre utilisé…. Faut-il parler de calibre ou plutôt de tapette à mouches !!! On est en droit de se le demander au vu de l’absence de réaction de l’animal ! La carabine est en acier inoxydable, elle ne bouge quasiment pas au moment du tir. Je parierai sur du 38 avec une balle de 9 grammes. La troisième balle elle, c’est un calibre plus lourd et qui vient frapper la tête vu que l’animal s’écroule aussitôt.
Le chasseur double l’animal et toujours aucune réaction ! C’est alors que la personne derrière le chasseur triple l’animal et l’effondre… Sans aucun doute, n’était-il pas équipé d’une tapette à mouche, puisque l’élan s’effondre à l’impact.
On est confondu devant tant d’amateurisme : Un calibre très insuffisant et un placement de balle aléatoire.
Quel équipement pour ce genre de chasse ?
L’idéal : Un calibre comme le 375 HH Magnum
375 HH Magnum : Un excellent calibre de battue. CZ 550 Magnum. 9.3×64 et 9.3×66.
Un autre calibre comme le 9.3×62 ou 9.3×74
Même avec un placement aléatoire de la balle en direction suppose du cœur, l’animal qui prend une 21 grammes en 9.3×62, il se couche.
Avec une balle de 375HH Magnum, une biche à 40 mètres à l’arrêt, tirée au cou, la bête à fait un 180° su place, morte en moins de 10 secondes.
Expérience personnelle de l’auteur. 2014-2015
Dimanche, un joli tir de biche, « au vol » : Céline, qui pique avec ses fox, elle est aussi jolie que compétente (ou l’inverse) (!) lève une biche, tire, la rate et crie « Attention la biche… ! En bas » ! Le temps d’enregistrer, la biche, énorme, pas très loin des 100 kg, fonce dans ma direction en dévalant la pente. Grossière erreur : je m’aperçois en épaulant ma CZ que le cache de ma MEOPTA n’est pas relevé… ! J’épaule, je vise en même temps mais suite à la manip précédente, mon index ne trouve pas sa place sur le pontet et vient heurter la queue de détente… !
Première balle à côté ! C’est alors que je commute en « tir réflexe » (l’animal étant identifié), celui qui va du cervelet à la main directement, sans passer par le cerveau (« Tir de combat » Siegfried Hubner). Le cerveau est court-circuité, ce qui suit n’est qu’une succession d’automatismes :
- Réarmer la carabine.
- La biche file à fond dans une pente à 45°, c’est une FORMULE 1 !!!!
- Coup de bras à 180° gauche-droite.
- La MEOPTA est réglée sur un grossissement de 4.
- Distance de tir : Entre 40 et 45 mètres maxi.
- Le coffre de la biche apparait, d’autant plus gros que le grossissement est important.
- Je lâche la deuxième balle entre les pattes avant et arrière.
- Boum ! « Le gars au dessus de moi m’a dit : « on aurait dit un canon de 20 mm ! ».
- J’annonce la balle : « Dans le coffre ».
- La biche fait 20 mètres de plus, s’effondre et passe du coma à la mort sans souffrance et sans bouger. En fait la balle est pile au centre de l’épaule droite et a traversé les deux épaules de façon parfaitement symétrique.
- Le placement de la balle à cet endroit s’appelle un coup de chance ! Rien d’autre !
Ce que vous voyez c’est le trou de sortie de la 375 HH « Munitions FREYR ». Notez que l’animal s’est effondré quelques mètres après, qu’il est mort durant le coma (KO). C’est l’onde de choc mécanique (produite par le projectile) et non pas le déplacement de l’air qui a mis le systéme nerveux sur « OFF ». Un autre calibre au même endroit, l’animal aurait pu parcourir plusieurs centaines de mètres et il ne serait pas mort sur le coup.