Livre : « la balistique lésionnelle ».

Actualisation : 23 Novembre 2021. L’auteur est docteur en médecine, docteur en histoire et titulaire d’un diplôme universitaire en balistique lésionnelle. Autrement dit, il a une mémoire d’éléphant !!! Est-il pour autant compétent en régurgitant un savoir universitaire et donc prétendument cognitif ???

C’est donc un médecin qui a écrit un livre sur la balistique lésionnelle se basant -beaucoup trop – sur les autopsies liées à la grande criminalité. Ce docteur en médecine n’est sûrement pas chasseur…

Il y a des incohérences et/ou des oublis dans ce livre qui ne sont pas de nature à me rassurer sur le niveau des enseignements universitaires en général et en balistique lésionnelle en particulier

Si c’est ça qu’on apprend à l’université, alors je comprends que le niveau des dites universités Françaises en soit là où il en est !

Parlons d’abord des points positifs : C’est un livre agréable à lire La reliure spiralée est une excellente chose qui devrait être reprise pour tous les livres qui traitent de technique. Il est illustré de vraies photos de morts, âmes sensibles s’abstenir.

Passons maintenant à la critique du livre. Dans un livre de 98 pages il n’est fait mention nulle part de l’importance IMMENSE du poids et de la structure des balles.

Je n’ai pas de compétences universitaires en balistique lésionnelle mais moi je suis comme me disait l’ancien rédacteur en chef de PLAISIRS DE LA CHASSE en 2008 : « Vous êtes un praticien, un homme de terrain ».

En balistique lésionnelle ou vaut-il mieux parler « d’efficacité terminale », il y a trois choses qui comptent et qui sont par ordre d’importance :

  1. Le poids de la balle.
  2. La structure de la balle.
  3. La vitesse de la balle.

Pour cela, nul besoin de gélatine balistique pour vérifier l’efficacité de ce raisonnement. Je dirai même plus, la balistique lésionnelle donne des résultats totalement inversés par rapport au « vivant ». A moins, ce que je n’ai pas encore vu, de recouvrir la gélatine balistique de la peau de l’armure d’un sanglier.

La BRENNEKE est créditée de 36 cm de pénétration dans la gélatine balistique ! 36 cm dans la gélatine, d’accord ! Mais 36 cm dans un sanglier ou un cervidé c’est à HURLER DE RIRE. Les balles en photos ne sont quasiment pas déformées. Ce qui signifie qu’elles ont été récupérées soit dans le cuir  de l’animal, comme beaucoup de BRENNEKE, soit tirées au stand de tir. Même une SAUVESTRE cuivre n’arriverait pas à cette pénétration dans un animal.

La science universitaire, c’est bien mais le terrain c’est mieux !!!

Comme me disait l’orthodontiste au sujet de mon fils qui grâce au magnétisme a vu son visage rattrapé sa déformation  pour cause d’absence d’un os dans la mâchoire : « Vous comprenez Monsieur, ce genre de choses ça ne s’apprend pas à l’université ».

Au sujet de l’article qui suit, voici ce que m’a écrit un expert judiciaire (en activité, donc je ne peux pas citer son nom) en :  « Armes, Munitions, Balistique, Pyrotechnie ». : « Votre article sur les expansions des différents types de balles est excellent ».

PARTITION, A-FRAME, noyau classique ou mono-métallique sans plomb quelle différence ?

Je ne vais pas revenir ici sur les articles que j’ai écrit, ils sont dans la rubrique : « Articles fondamentaux ».

Je mets quand même un bémol à ce que je viens d’écrire. La structure et la masse d’un projectile sont abordés mais sans leur donner l’importance que je leur donne dans mes articles.

Je note que l’on se rejoint quand même sur un point page 24 : « Plus un projectile est lourd, plus il a tendance à pénétrer profondément que ce soit dans l’organisme ou dans un bloc de gélatine ».

Je reste tout de même en désaccord avec le fait de comparer le cuir d’un sanglier et de la gélatine. Pour une raison scientifique ! A l’impact, le cuir d’un sanglier et la peau de tout organisme vivant se contracte violemment pour résister à l’agression. C’est le même principe qui est appliqué au gilet pare-balles.

Si en plus et comme c’est souvent le cas avec des BRENNEKE, on a une vitesse à l’impact de 300 m/s en gros, voire moins, la balle ne pénètre pas et le sanglier « s’emporte la balle » comme disent les vieux.

Je ne comprends pas que l’auteur n’est pas cité la balle FIER et ses trois pénétrations successives !!!!!!! Depuis 20 ans que je confie des FIER aux chasseurs, la réaction est toujours la même : « Je n’ai encore jamais vu un sanglier faire une culbute pareille !!! ».

Page 75 : Assassinat de Kennedy : Désolé cher monsieur, mais contrairement à ce que débite bêtement l’université, ce n’est CERTAINEMENT PAS une balle qui plus est FMJ (blindée) de 6.52 « …qui fit exploser la boite crânienne du Président Kennedy ». C’est la version dite de « la balle magique » qu’on a « retrouvée » plusieurs heures après sur le brancard… Sans rire !!!

Sur les trois balles tirées, au moins une balle, celle qui vaporise le cerveau de JFK, étaient une balle de 13-14 grammes, probablement du 300 Winchester Magnum vu l’intensité de l’impact et une balle HP (HOLLOW POINT) pointe creuse. Une balle plus lourde donc moins rapide n’aurait pas produit cet effet. Je maintiens que c’était du 300 Winchester Magnum 13-14 grammes HP.

Seule une balle à pointe creuse ET LOURDE peut créer une vaporisation du crane comme on peut le voir sur la fameuse « image 313 » du film Zapruder.

« La balle magique », c’est la version entérinée par la commission Warren pour expliquer qu’il n’y a pas eu trois balles de tirées mais une seule.

Personne n’est dupe, il s’agit d’un crime d’État pour des raisons de sécurité nationale et mondiale… John Kennedy a été assassiné pour avoir voulu révéler trop brutalement la vérité sur des civilisations extra-terriennes et/ou…. para-terrestres. Sans doute le monde n’était il pas prêt à cette époque là. L’est-il aujourd’hui ? Il y a encore des vérités qui sont difficilement soutenables…!

Extrait de l’interview de l’astronaute Edgar Mitchell (sixième homme sur la lune). Le commentaire d’Edgard MITCHELL sur les images de JFK est suffisamment explicite !!!

Dix jours après avoir rédigé ce mémo qui a été depuis déclassifié, Kennedy était assassiné :

  • TOP SECRET

  • 12 Novembre 1963.
  • MEMORANDUM pour le Directeur ***** Central International Agency.
  • SUJET : « Examens de classification des renseignements mettant en cause des OVNI touchant la sécurité nationale. »
    Il serait très utile de faire examiner les cas de menace élevée aux fins d’identification par des sources authentiques plutôt que par des sources de la CIA et la USAF. Il est important d’établir une distinction nette entre les éléments connus et inconnus au cas où les Soviétiques tentent de percevoir notre collaboration comme étant une activité masquée de recherche de renseignements sur leur programme de défense et spatial. Une fois que les données seront mises au clair, j’aimerais que vous mettiez sur pied un programme d’échange de données avec la NASA dans lequel les éléments inconnus seront considérés comme un facteur. Cela aidera les directeurs de mission de la NASA dans l’exercice de leurs responsabilités en matière de défense. J’aimerais qu’un rapport provisoire sur l’examen des données soit dressé au plus tard en février 1964″.  John F. Kennedy.
  • Source : Site Jean Cazault

« Personne ne sait où est le cerveau de Kennedy ». Seul contre huit collègues, en 1978, Cyril Wecht a combattu la thèse officielle de la « balle magique » devant la commission d’enquête de la Chambre des représentants sur l’assassinat de JFK, dont le 50e anniversaire est célébré vendredi.

« Avez-vous vu le corps de JFK ? Non. Mais je suis le seul expert non gouvernemental à avoir eu accès aux archives nationales de Washington en 1972. À ma grande surprise, le cerveau du président avait disparu, ainsi que des clichés aux rayons X, plusieurs photos et des prélèvements de tissus. L’examen du cerveau, c’est fondamental pour un expert légiste pour étudier les trajectoires balistiques et les hémorragies. Aujourd’hui, personne ne sait où il se trouve.

Mais le chirurgien Robert McClelland, présent dans la salle d’opérations à Dallas, a vu le corps et il vous soutient. En opérant le corps pendant une demi-heure à Dallas, il a relevé une blessure à la trachée. Quand le corps a été transféré pour Washington pour autopsie, les pathologistes n’ont pas pris la peine de l’appeler. C’étaient des militaires de carrière qui n’avaient jamais autopsié de morts par balles. Ils ont conclu à une trachéotomie chirurgicale, mais la trachéotomie a été faite par balle, si j’ose dire. Les observations de McClelland n’ont pas été retenues par la commission Warren ».

L’affaire ROSWELL, baroud d’honneur de Donald TRUMP ? Pourquoi le président Kennedy a-t-il été assassiné ?

Une balle FMJ (blindée) de 6.5 même tirée à quelques mètres est bien incapable de volatiliser une boite crânienne en tout cas pas dans cette proportion. De qui se moque-t-on !!! Une balle de 6.5mm tirée à plusieurs centaines de mètres depuis le cinquième étage d’un building sur une voiture qui se déplace et en visant une tête….. Qui peut prendre cela au sérieux !!!!

Il y a eu trois balles de tirées SIMULTANÉMENT. Or la carabine en cause était à verrou….. !!! On se fout de la gueule du monde !!!!

  • Vous direz à l’université qui apprennent ce genre d’anneries :
  • 1. « On » a « retrouvée » la balle plusieurs heures après sur le brancard… Sans rire !!!
  • 2. Il y a eu trois balles en une seconde et six dixièmes. Or les tests du FBI démontrent qu’avec cette carabine à RECHARGEMENT MANUEL, sans parler de la lunette de quincailler qui était montée dessus, il faut deux secondes et trois dixièmes entre chaque rechargement !!!! Pourtant, les types du FBI en matière de tir c’est pas des fainéants !!!
    • 3. L’autopsie a été faite par des médecins militaires (donc aux ordres) qui n’étaient pas légistes et on les a obligés de rédiger un rapport d’autopsie. Disons plutôt qu’on leur a dicté le rapport d’autopsie….
  • L’entrée de la balle par la gorge a été maquillée en trachéotomie et n’a servie qu’à masquer l’entrée du projectile qui venait de l’avant. Le soi-disant unique tireur (Oswald) était au 5éme étage d’un bâtiment situé derrière la voiture du Président !!!
  • Il a ensuite il a été touché dans le dos.
  • Pourquoi Oswald au moment où il a été arrêté n’arrêtait-il pas de crier : « Je suis un pigeon ! je suis un pigeon ! » pour être abattu à bout portant juste après son arrestation….

Ce qu’à dit le Général de Gaulle au sujet de cet assassinat EST TRÈS RÉVÉLATEUR : « Ça a l’air d’une histoire de cowboys, mais ce n’est qu’une histoire d’OAS. La police est de mèche avec les ultras […]. Ils se sont saisis de ce communiste qui n’en était pas un, tout en l’étant. C’est un minus habens et un exalté. C’était l’homme qui leur fallait. Un merveilleux accusé […]. Ils le gardaient en réserve ! […]. On ne pouvait pas le descendre sans autre forme de procès. Mais un procès, vous vous rendez compte, c’est épouvantable, des gens auraient parlé. On aurait remué des choses ! On aurait tout déballé ! Alors la police est allée chercher cet indicateur qui n’avait rien à lui refuser et qu’elle tenait parfaitement en main, et ce type s’est dévoué pour tuer le faux assassin, sous prétexte qu’il fallait défendre la mémoire de Kennedy ! C’est de la rigolade. Toutes les polices du monde se ressemblent, quand elles font de basses besognes. On ne saura jamais la vérité. Car elle est trop terrible, trop explosive : c’est un secret d’État. Ils feront tout pour le cacher : c’est un devoir d’État. Sinon, il n’y aurait plus d’États-Unis. » — Charles de Gaulle. Alain Peyrefitte, « C’était de Gaulle », vol. 2 : « La France reprend sa place dans le monde », éditions de Fallois, 1997, dans la série « entretiens » : Propos du général de Gaulle recueillis par Alain Peyrefitte (BNF 36193770), p. 40-45.

De Gaulle, n’était pas « qu’un militaire », il était aussi et surtout un Très Grand initié.Quand il dit : « c’est un secret d’État. Ils feront tout pour le cacher : c’est un devoir d’État. Sinon, il n’y aurait plus d’États-Unis. », il évoque quelque chose DE BIEN PRÉCIS !!!

Comparez ce que dit De Gaulle et BUSH père : Début octobre 2015, Georges Bush sénior participe à une collecte de fonds pour son fils Jeb Bush, quand un journaliste présent dans la salle pose une question saugrenue : « …quand le gouvernement américain va-t-il enfin révéler la vérité au sujet des OVNIS aux Américains ». Réponse de l’ancien Président : « Les Américains ne pourraient pas supporter la vérité ». Panique complète chez les organisateurs de la réunion qui interrompent brutalement la réunion et d’expliquer que l’ancien président et ancien chef de la CIA, a 91 ans, qu’il est âgé, qu’il pourrait souffrir de la maladie d’Alzheimer, etc, etc… ;-)))

Le fait que de Gaulle parle de l’OAS n’est pas qu’une image, Robert BAER qui a reçu la médaille d’or de la CIA à son départ à la retraite écrit dans un de ses livres qu’un Français serait impliqué dans cet assassinat. Pourrait-il s’agir de celui dont parle Philippe Labro dans son livre REMARQUABLE : « Le flutiste invisible »….???

Livre : « Le flutiste invisible » de Philippe Labro.

Novembre 2023 : Le livre de Robert Baer a été écrit il y a plus d’une dizaine d’années et cette hypothèse du Français impliqué dans l’assassinat de Kenendy ressurgit avec ce livre. « ……….Après la déclassification récente de milliers de documents secret-défense par les autorités américaines, une nouvelle piste fait surface. Interrogatoires bâclés, investigations entravées, relations en haut lieu : un individu semble avoir été étrangement mis hors de cause dès les premières conclusions du FBI. »

Assassinat de JFK : sur les traces du tireur français.
EXCLUSIF. Dans son nouveau livre, « Le Deuxième Tireur », Cédric Meletta révèle l’identité du Français impliqué dans la mort du président américain.

Page 86 et 87 : Très intéressantes les explications pour flinguer le mythe du « vent du boulet » et « l’onde de choc ». Sujets traités dans mes articles :

« Humour » chasse : « Comment tuer une caille sans la toucher… ! »

« Humour » balistique : « C’est l’onde de choc qui tue »…!

Page 77 : Qualifiée une balle de 11.3 grammes de « balles lourdes », je ne suis absolument pas d’accord, que ce soit pour la chasse ou la guerre.

Une balle lourde, c’est une balle de 13 grammes minimum.

En conclusion, c’est un livre intéressant pour découvrir les fondamentaux de la balistique lésionnelle en termes simples.

Ce livre comporte selon moi, beaucoup de lacunes. La balistique lésionnelle n’est en rien, ne permet pas une approche approfondie et sérieuse en se basant sur des cadavres issus de la grande criminalité.

Seule l’expérience de la chasse peut permettre une étude approfondie de la balistique lésionnelle sur du « vivant ».

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