OCCITANIE : Plan Ours et cohabitation chasseurs, randonneurs.

Novembre 2021

Pour le Parti Animaliste c’est l’ours qui a été victime du chasseur en Ariège.

La fédération des chasseurs de l’Ariège est en colère. Son président, Jean-Luc Fernandez, rappelle que la substitut du procureur de Foix n’a pas affirmé que le lieu où était le chasseur était interdit de chasse. Il précise « qu’un arrêté préfectoral autorise la chasse au sanglier dans cette zone ». Or, le président de la fédération de chasse va plus loin dans son argumentaire, il précise que cet arrêté « a été établi à la demande de l’Office national des forêts ». 

Slovaquie : l’ours tue un homme pour la première fois.

25 Juin 2018 : Deux randonneurs toulousains ont été chargés par une ourse accompagnée de ses deux petits sur la commune de Melles en Haute-Garonne.

On parle de CHASSEUR DE SANGLIER.COM dans ce forum :

forum agri-culture élevage occitanie

Sachant qu’un agriculteur PAR JOUR (!!!) se suicide en France, lisez ceci :

Assemblée nationale : « RAPPORT D’INFORMATION DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement PAR LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN sur le coût administratif de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées » :

« I.-  PLUS D’UNE DOUZAINE DE MILLIONS D’EUROS DÉPENSÉS EN DIX ANS (1996-2005) 7

A.- DES CHIFFRES EN CONSTANTE AUGMENTATION DEPUIS 1995 7

1.- L’ampleur du coût direct masque des coûts indirects dix fois plus élevés encore 7

2.- Un tiers seulement des dépenses sont destinées au monde pastoral 9

3.- Un budget de communication anormalement élevé 11

B.- L’OCTROI DE CRÉDITS À DES ASSOCIATIONS PRIVÉES 12

1.- L’Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), instance exemplaire de discussion 12

2.- L’association Pays de l’Ours-ADET, soutien de la réintroduction 14

3.- L’association pour la cohabitation pastorale, bras armé du ministère de l’Écologie et du développement durable ? 15

II.- UN PIC DE CONSOMMATION SANS PRÉCÉDENT EN 2006 17

A.- DES DÉPENSES INITIALEMENT SOUS-ÉVALUÉES 17

1.- Une hausse assumée dans le plan de restauration 2006-2009 17

2.- La réévaluation a posteriori des premiers chiffres publiés 18

B.- LA MOBILISATION RÉELLE DES MOYENS EN HOMMES ET EN MATÉRIEL 20

1.- Des dépenses d’administration générale importantes mais mal connues 20

2.- L’équivalent d’une brigade de gendarmerie de douze hommes constamment mobilisée 21″.

La Dépêche du midi : « Philippe Martin promet un nouveau « Plan ours », selon deux associations pro-ours ». Philippe Martin, le ministre de l’Écologie, a promis un nouveau « Plan ours » en 2014.

Le plan ours c’est 2 millions d’€uros chaque année ! En gros depuis le début c’est plus de 26 Millions d’€uros dépensés !

A mettre en parallèle avec le fait qu’un agriculteur se suicide tous les deux jours en France, ruiné ! Cherchez l’erreur !

agriculteur

Voici le rapport d’un député, rapport qui date de 2006.

RAPPORT D’INFORMATION

DÉPOSÉ en application de l’article 145 du Règlement

PAR LA COMMISSION DES FINANCES, DE L’ÉCONOMIE GÉNÉRALE

ET DU PLAN

sur le coût administratif de la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées

ET PRÉSENTÉ

PAR M. AUGUSTIN BONREPAUX, Député.

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 décembre 2006.

I.-  PLUS D’UNE DOUZAINE DE MILLIONS D’EUROS DÉPENSÉS EN DIX ANS (1996-2005) 7

A.- DES CHIFFRES EN CONSTANTE AUGMENTATION DEPUIS 1995 7

1.- L’ampleur du coût direct masque des coûts indirects dix fois plus élevés encore 7

2.- Un tiers seulement des dépenses sont destinées au monde pastoral 9

3.- Un budget de communication anormalement élevé 11

B.- L’OCTROI DE CRÉDITS À DES ASSOCIATIONS PRIVÉES 12

1.- L’Institution patrimoniale du Haut-Béarn (IPHB), instance exemplaire de discussion 12

2.- L’association Pays de l’Ours-ADET, soutien de la réintroduction 14

3.- L’association pour la cohabitation pastorale, bras armé du ministère de l’Écologie et du développement durable ? 15

II.- UN PIC DE CONSOMMATION SANS PRÉCÉDENT EN 2006 17

A.- DES DÉPENSES INITIALEMENT SOUS-ÉVALUÉES 17

1.- Une hausse assumée dans le plan de restauration 2006-2009 17

2.- La réévaluation a posteriori des premiers chiffres publiés 18

B.- LA MOBILISATION RÉELLE DES MOYENS EN HOMMES ET EN MATÉRIEL 20

1.- Des dépenses d’administration générale importantes mais mal connues 20

2.- L’équivalent d’une brigade de gendarmerie de douze hommes constamment mobilisée 21

3.- Le bien-fondé d’une évaluation concrète 22

III.- LA NAISSANCE D’UNE CHARGE BUDGÉTAIRE PERMANENTE ? 23

A.- LE SCÉNARIO DE MISE EN SOMMEIL PROGRESSIVE DU DISPOSITIF 23

1.- L’équivalent pour l’avenir d’une astreinte de deux millions d’euros par an 23

2.- Le coût prévisible d’une contre-performance globale 23

B.- LE COÛT RÉEL D’UNE PROTECTION EFFICACE DES PERSONNES ET DES BIENS 24

1.- Vers une aggravation systématique des engagements financier et humain 24

2.- Le cantonnement des ours sur les territoires qui les ont demandés 25

agriculteur-2.jpgRapport à télécharger en PDF.

Quelques extraits du rapport

« Le lâcher d’ours capturés à l’étranger ne constitue que l’aspect le plus spectaculaire des opérations comportant un coût budgétaire pour les finances publiques nationales.

En dix ans, les dépenses totales peuvent être évaluées à 12.186.535 euros. (NDR on est en 2006 !) Les crédits spécialement consacrés au lâcher de trois ours ne représentent sur cette période que 2,5 % du total, ce qui correspond tout de même à 304.268 euros. Certes, il est juste d’affirmer que les ours relâchés sont gratuits, puisque la République de Slovénie en fait très généreusement don à la France. Il est cependant tout aussi évident que l’opération est loin d’être neutre pour les finances publiques françaises ».

Commentaires : Ce rapport date d’il y a 7 ans ! Faites le ratio !

« ……Le niveau des crédits mobilisés par la réintroduction de l’ours brun dans les Pyrénées pourrait constituer en soi un sujet de préoccupation. Mais leur évolution est beaucoup plus inquiétante encore. Année après année, les opérations liées à la présence du plantigrade ont régulièrement pris de l’ampleur, passant d’environ 780.000 euros en 1995 à 1.857.659 euros dix ans plus tard.

Cette hausse ininterrompue représente une augmentation cumulée de plus de 110 %. »

« …….l’année 2006 marque un pic sans précédent dans la dépense publique, il peut sembler tout à fait inquiétant que cette année serve de base de référence pour l’estimation officielle des cinq années à venir, soit 1.863.058 × 5 = 9.315.290 euros.

Cela porterait à plus de vingt millions d’euros, à tout le moins, les crédits publics consacrés en quinze ans à la réintroduction de l’ours brun. »

2.- Le cantonnement des ours sur les territoires qui les ont demandés

L’autre solution consisterait donc à cantonner les plantigrades dans un espace qui leur serait spécialement dédié. Les exemples d’errements incontrôlés sont déjà trop nombreux. Le suivi et la protection des ours sur un ensemble aussi vaste que les Pyrénées pose des difficultés chaque jour grandissantes. Il convient de les contenir aux zones délimitées où leur présence est souhaitée.

Cette hypothèse, qui aurait semblé farfelue à votre Rapporteur au commencement de ses investigations, lui apparaît en définitive comme la plus sensée.

Qu’il s’agisse de l’investissement initial (voitures 4×4, hélicoptères, ordinateurs), des dépenses de fonctionnement prévisibles (entretien des véhicules, carburant, dépannage informatique) ou du personnel à salarier (une quarantaine d’équivalents temps plein travaillé seraient sans doute nécessaires), le coût global de la prise en charge pourrait être aisément imputé sur les crédits consacrés jusqu’à présent au suivi et à la promotion de l’ours brun, sans perturber le fonctionnement normal des autres services de l’État, comme c’est le cas actuellement.

Ainsi, à moindres frais, les difficultés nées du programme de réintroduction trouveraient enfin une solution juste et réellement acceptable ».

Commentaire : La solution recommandée : Un zoo à ours ! Mort de rire !!!!!!

« Le contraste avec la situation en Slovénie est, à cet égard, particulièrement éclairant. Dans ce pays, la gestion et la surveillance des ours n’induit pas de coût spécifique pour l’État. L’animal peut être chassé avec un encadrement de l’Office des forêts. Par contre, l’État indemnise non seulement les dommages causés aux troupeaux, mais aussi tous les autres dégâts liés à la présence de l’ours. En cas de danger grave, l’ours est abattu. La même méthode s’applique aux ours qui causent des dégâts trop importants.

« B.- LE COÛT RÉEL D’UNE PROTECTION EFFICACE DES PERSONNES ET DES BIENS :

Avant que cet échec devienne patent, l’évolution du coût budgétaire pourrait toutefois rapidement cesser d’être maîtrisée.

1.- Vers une aggravation systématique des engagements financier et humain

Commentaire : On court à la catastrophe !

Devant la menace de l’ours brun, il faut en effet s’attendre à ce qu’un nombre croissant d’éleveurs abandonnent les estives.

Dénués d’entretien, privés d’une présence humaine durable, ces espaces se dégraderont et cesseront de présenter le caractère accueillant qui attire aujourd’hui les promeneurs et les touristes.

Ce bouleversement en profondeur de l’écosystème Pyrénéen, avec toutes ses conséquences sur les sols, le ravinement et l’état des cours d’eau, affectera également les conditions d’habitat et le régime d’alimentation de l’ours brun, ce qui ne peut manquer de retentir sur le comportement des animaux.

La tendance de certains d’entre eux à abandonner les hautes montagnes pour les vallées devrait alors s’aggraver, peut-être se propager à d’autres et se généraliser finalement, au prix d’une mobilisation à vaste échelle de tous les services de l’État constamment en alerte.

Il s’ensuivrait nécessairement une nouvelle envolée des coûts.

Quoi qu’il en soit, l’expérience a déjà montré que les mesures de prévention et de protection restaient largement inopérantes.

Il serait pourtant illusoire de penser qu’elles deviendront de ce fait moins nombreuses. Les particuliers s’efforceront d’ériger des clôtures pour protéger les zones où ils percevraient un danger potentiel. Contraires à la tradition du pastoralisme dans les Pyrénées -qui implique comme condition fondamentale la possibilité de laisser divaguer les troupeaux- mais directement motivées par les effets d’une politique publique, ces dépenses devraient être en bonne logique prises en charge, au moins en partie, par l’État. Le coût global de la réintroduction pour les finances publiques serait alors encore bien supérieur aux volumes considérables déjà dissipés depuis dix ans. »

LA CONCLUSION : Les montagnes slovènes offrent à l’espèce un biotope très différent de celui que ses représentants peuvent trouver dans les Pyrénées françaises. L’élevage y est peu présent, la transhumance n’y existant pas du tout. Largement plus boisées que les Pyrénées, les zones d’habitat de l’ours slovène accueillent aussi une fréquentation touristique bien moindre. La tranquillité de l’ours brun se trouve ainsi garantie.

Commentaire : « …Fréquentation touristique bien moindre » : Des choses qui ont échappées à nos brillants Énarques !

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One thought on “OCCITANIE : Plan Ours et cohabitation chasseurs, randonneurs.”

  1. Eh! Clique sur le lien en bas regarde la vidéo et après on rediscute Pyrénées moi j’en suis des Pyrénées et tu mets l’accent et tu me comprendras, voilà pour les écolos qui bouleversent nos montagnes créaient des dégâts irréversibles dans la chaîne naturelle avec les loups et leur ours slovènes. Ils tuent l’estive.
    Tu comprendras pourquoi les sangliers prolifèrent et les conséquences.
    Merci pour la grandeur des débats…
    La chasse n’est pas que destruction, il faut arrêter. Il se tue plus de cochon à l’abattoir dans la matinée que de sanglier en 1 semestre. Juste qu’on ne les entend pas crier et qu’on ne les voie pas, ça dérange forcement moins. à l’abattoir demain matin, dans 1 premier temps : elle va vomir, et dans un deuxième temps : elle va nous pondre de grands Débats sur « Et si les abattoirs !!! » tout aussi inintéressants que ses précédents commentaires sur la Chasse…
    Ahhhhhh « mais les abattoirs, c’est pour nous nourrir! » : à ceux là : assumez jusqu’au bout au lieu de faire les hypocrites et devenez végétarien… Ayez le courage de vos convictions.La chasse plus qu’un passe temps une nécessité écologique, une implication des plus grande dans la gestion de l’environnement!
    Nouveau c’est peut être ce les fous veulent que l’ours revienne, les estives seront plus vaste sans le bétails et les berges, cet être il crèvera de faim reviendra emmerder le monde d’en bas le cycle de la vie les gens de la montagne ils connaissent et surtout pas les bureaucrates et les écolos et pros du relâchement de nounours qu’ils n’ont vue qu’a la télévision et dans un zoo, analysés avant de critiquer et la montagne reviendra avec l’ours ce qu’elle était, sans chemins, sans vie comme il y a quelques dizaines d’années avec vos nounours slovaque et en plus avec des loups comme disent certains il est fou Afflelou, non pas lui vous.
    Il faudra au moins deux à trois patous pour 100 brebis, vaches, chevaux affolés qui iront se tuer dans leur cavale de folie car les puristes comprennent comment ces bestiaux réagissent en cas de danger, mulet rare, pour faire partir l’envahisseur et encore vous ne voyez pas le coût et le dommage au restant du troupeaux, le bris des clôtures la remise en place, les soins de vétérinaire, le rapatriement des bestiaux traumatisés, non personne ne pense aux conséquences et à la petite exode rurale par manque de touriste.
    Je réactualiserez soyez en sur avec quelques comptes rendu administratif qui font froid dans le dos du coût du lacher et suivi de ces vastes opérations burlesque….
    https://www.youtube.com/watch?v=TDcRz1dMIDI

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