Drones et micro-drones du troisième millénaire.

 

Enfin disons que ce sont nos futurs arrière-arrière-arrière petits enfants (Français) qui en profiteront !

Les drones sont entrés en service chez TSAHAL au début des années 1980, longtemps rejetés par l’État-major Français comme il refusa en son temps : la mitrailleuse, l’artillerie lourde, les blindés, les avions (!), la radio, etc…. Reportez-vous à l’article du livre : « Le complexe de l’autruche : Pour en finir avec les défaites françaises 1870-1914-1940… ».

Les drones Français –non armés malheureux ! Vous n’y pensez pas !– arriveront d’ici 2015…!

Ces fameux drones qui entreront en service dans la quatrième armée au monde avec… 30 ans de retard, sont bien évidemment -traditions Françaises obligent- déjà très largement dépassés, pour ne pas dire obsolètes. Un peu comme nos hélicos qui se posent à 3 km de leur objectif parce qu’ils sont trop bruyants alors que les Américains arrivent directement sur leur objectif et en PLEINE VILLE…!!!

Voici le drone hélicoptère A160 : « Boeing A160 : le drone « supercopter » :

Boeing-A160.jpg

  Crédit photo : info-aviation.com

Pilotable sur 4000 kilomètres avec une endurance de 16 à 24 heures, une altitude de 9000 mètres, et une charge utile allant de 450 kilos à plus d’une tonne. Ce qui signifie qu’il serait capable notamment d’exfiltré  un commando complet, un blessé, un agent dormant, et ce en toute discrétion.

Voici maintenant le « jouet » qui va avec :

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) (ceux qui ont inventés l’internet que nous utilisons ! ) présente, une caméra dotée d’un capteur de 1,8 gigapixels. GIGA PAS MÉGA !!!!!!!!!

L’ARGUS-IS, pour Autonomous Real-Time Ground Ubiquitous Surveillance, utilise 368 capteurs de 5 mégapixels qui, assemblés dans un objectif forment un capteur de 1,8 gigapixels capable de repérer un objet de 15 cm au sol depuis une distance de 6 kilomètres d’altitude.

A 6 km d’altitude, le capteur couvre une surface de 25 km² ! On peut mettre en  réseau plusieurs drones.

Les opérateurs sur le terrain peuvent sélectionner jusqu’à 65 cibles distinctes de façon permanente. Les véhicules, les gens et d’autres objets peuvent être suivis automatiquement et simultanément, même s’ils se déplacent dans des directions différentes. Une prochaine mise à jour permettra de suivre jusqu’à 130 cibles en même temps.

Les micros-drones du troisième millénaire

A l’heure où la France vient à peine de décider de se doter de drones, (j’ai dit décider, ils ne sont pas encore livrés !), une technologie vieille de 30 ans, les Américains explorent déjà les micro-drones, sorte de petits oiseaux, autonomes, retransmettant leurs images en direct, capables de détecter des substances chimiques, nucléaires, etc..

Capables également de se recharger sur un fil électrique tout en filmant leur cible.

Ils fonctionneront en « réseau-centré » ou « infocentré » c’est-à-dire en s’échangeant les informations, permettant à un opérateur distant d’avoir une vue complète d’un champ de bataille aussi complexe que celui d’une ville.

Pouvant se déplacer à l’intérieur d’un immeuble, sans GPS, ils seront aussi capables de se faire Hara-Kiri en se faisant exploser sur un sniper, comme vous pourrez le voir sur la vidéo.

L’article complet ici.

Pourquoi un micro-drone ? Parce que voilà ce qui lui arrive quand il est obèse :

PS : Le 5ème mort et les 3 autres très grièvement blessés dans l’AMX10 RC qui a sauté sur une mine au MALI, sont la conséquence d’un matériel adapté aux vieilles guerres €uropéennes : 39-45, attaque surprise du bloc Soviétique par les plaines de la Rhur, et que l’on sait  totalement inadapté depuis les premiers combats en Afghanistan, il y a… 20 ans.

Les Sud-Africains depuis les années…. 70 et la guerre du bush l’avaient bien compris eux aussi qui mirent au point les premiers planchers anti-mines en forme de V. Car on sait depuis les années…… 70 (bis repetita) que ce n’est pas la perforation du véhicule qui tue ses occupants, mais l’onde de choc transmise par un plancher rigoureusement plat !! Ils ont donc intégré un fond en V très profond avec une bonne marge de déformation, qui permet d’assurer la survivabilité de l’équipage. Reste à le faire intégré aussi (bis repetita) à nos responsables politico-militaires à moins qu’on ne leur propose de faire eux mêmes les reconnaissances…!

Pourtant si j’ouvre ce lien du Ministère de la Défense.  « IDEX 2011 », vous pouvez lire comme moi la description du matériel :

APC TYPHOON  (APC–Etats Unis) : « ………le châssis monocoque possède une configuration en V améliorant la résistance au souffle des explosions de mines ou d’IED ». « ………Les sièges des personnels sont pourvus de ceintures de sécurité réduisant le niveau de blessures lors d’explosion de mines ou d’IED ».

JE SUIS CONVAINCU qu’avec un tant soit peu de « sociologie de la technique » on peut améliorer la protection du plancher d’un AMX 10 RC.

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