Odes à Toulouse : Après Claude Nougaro, le nouveau Francis Cabrel : « Un morceau de Sicre ».

Après le cultissime « Ô Toulouse » en 1967 de Claude Nougaro voici en 2023 une nouvelle ode à Toulouse : « Un morceau de Sicre » de Francis Cabrel

La belle Toulouse se réveille dans son ballet d’autobusC’est la même journée que la veille, la chaleur en plusQuelques pigeons se poursuivent dans le ciel d’Arnaud BernardTu mets un morceau de Sicre dans ton café noirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noir
C’est un immense mystère, on est d’ici cent pour centQuand on part, y a rien à faire, on demande on revient quand? C’est un courant magnétique ou c’est le fond de l’air, va savoirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noir
Allez, chante, chante, ville ardente, bouge, ville noire et rougeVille où les motivés vivent, ville où les Claude se suiventVille fleuve, ville flamme, ville où Flo et Oli slammentVille debout, ville fière, ville qui a tout pour faire une capitale
Ici, tous les ballons sont ovales et n’importe qui dans la fouleAura toujours dans sa malle un cochonnet et des boulesC’est une terre qui nous fabrique, on grandit dans son miroirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noir
Ce passant qui se promène, les fées l’ont fait troubadourIl a la tchatche soudaine, il a la tchatche tout courtC’est une urbaine musique qui vient du fond de l’histoireTu mets un morceau de Sicre dans ton café noirTu mets un morceau de Sicre dans ton café noir
Allez, chante, chante, ville ardente, bouge, ville noire et rougeVille où les motivés vivent, ville où les Claude se suiventVille fleuve, ville flamme, ville où Flo et Oli slammentVille debout, ville fière, ville qui a tout pour faire une capitale
La belle Toulouse se réveille dans son ballet d’autobusC’est la même journée que la veille, la chaleur en plus.
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Qu’il est loin mon pays, qu’il est loinParfois au fond de moi se ranimeL’eau verte du canal du MidiEt la brique rouge des MinimesÔ mon paîs, ô Toulouse, ô Toulouse Je reprends l’avenue vers l’écoleMon cartable est bourré de coups de poings
Ici, si tu cognes, tu gagnesIci, même les mémés aiment la castagneÔ mon paîs, ô ToulouseUn torrent de cailloux roule dans ton accentTa violence bouillonne jusque dans tes violettesOn se traite de con à peine qu’on se traiteIl y a de l’orage dans l’air et pourtantL’église Saint-Sernin illumine le soir
Une fleur de corail que le soleil arroseC’est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noirC’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville RoseJe revois ton pavé, ô ma cité GasconneTon trottoir éventré sur les tuyaux du gazEst-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corneOu serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz?Voici le Capitole, j’y arrête mes pas
Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventousesJ’entends encore l’écho de la voix de papaC’était en ce temps là mon seul chanteur de bluesAujourd’hui, tes buildings grimpent hautA Blagnac, tes avions sont plus beauxSi l’un me ramène sur cette villePourrais-je encore y revoir ma pincée de tuilesÔ mon paîs, ô Toulouse, ôhooo Toulouse.
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Armoiries de Raymond VI. La lune et le soleil = Luna+Solis…..

Odes à l’OCCITANIE : NADAU, Julos Beaucarne : « une pointe d’accent ». « Si la Garonne avait voulu ».

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