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Curriculum Vitae de Bernard Lugan
Le dernier de la race des géants
Historien, ancien professeur à l’École de Guerre et à l’ESM de Saint-Cyr de Coëtquidan, spécialiste mondial de l’Afrique, expert près le tribunal pénal international du Rwanda pour l’ONU, directeur de la revue numérique l’Afrique Réelle.
J’ai découvert Bernard Lugan, ce personnage d’un charisme comme on n’en fait plus. Nostalgie ! Nostalgie ! Quand j’entends cet accent, je reviens 45 ans en arrière, j’ai 21 ans, je vis à Abidjan et je croise d’autres PERSONNAGES de ce type, anciens baroudeurs, qui vous racontent des faits d’armes insensés.
Quand je l’entends parler je retrouve les accents et les odeurs d’Abidjan. Je pense à ces enfants des rues qui vivaient des généreux pourboires qu’on leur donnait pour emballer les courses ou bien pour trouver un taxi au Plateau. Quand il parle de cet ambassadeur Canadien (premiére vidéo) qui portait ses courses et refusait de donner un pourboire aux mômes qui ne vivaient que de ça…. Voilà d’où est parti le WOKISME, le politiquement-correct et toutes ses conséquences.
Toute la saveur de Bernard Lugan en une vidéo
Ceux qui connaissent Bernard Lugan le reconnaîtront sans peine sous les traits de son narrateur, Henri Nérac. Style colonial old school : chaussettes remontées jusqu’aux genoux, chemises aux plis réglementaires, shorts à deux pinces et single malt. On commande d’ailleurs son whisky en tirant en l’air, deux coups pour un double scotch. L’auteur du Banquet des Soudards n’est pas du genre à sympathiser avec le premier venu : il choisit ses amitiés dans le cercle restreint des hommes authentiquement libres. On les retrouve dans ces Nouvelles incorrectes d’une Afrique disparue. Rien que des pièces uniques au cuir tanné : seigneurs de guerre, coloniaux hauts en couleur, soldats perdus qui ont coiffé le képi blanc, vieux Pères blancs en burnous… On les suit du Rwanda à l’Afrique du Sud, du Maroc à la Rhodésie, du Sud-Ouest africain à la Tanzanie. En bons gentlemen, ils mettent un point d’honneur à ne jamais déroger à un certain art de vivre aristocratique. Comme Lugan, plus drolatique que jamais.
Commentaire : Henri Nérac c’est le pseudonyme que prend Bernard Lugan pour raconter sa propre histoire. C’est important de le souligner avant la lecture du livre ! Un extrait haut en couleur qui résume bien le livre : « …….Henri logeait au Kiyovu. Et c’est là qu’il fut le témoin d’une scène interdisant de totalement désespérer de l’avenir de la Civilisation…
- Le silence était à peine troublé par les grillons et autres multiples insectes qui animent les nuits sous ces latitudes, quand deux détonations retentirent.
- Surpris, Henri sursauta il vit le bourgmestre remettre dans son étui le Colt qu’il tenait à la main….
- Et,, quelques secondes plus tard, le serveur du bar apparut, courant…. en portant un plateau sur lequel trônait un verre. Deux coups ayant été tirés, Athanase avait compris que l’ancien édile désirait un double whisky…!!! »
« C’est [C’était] l’AFRRRIKK Patrrron…! »
« Certains noms ont une puissante charge d’évocation. Celui d’Henri Nérac est à ranger parmi les eaux-de-vie et ses aventures sont à déguster comme elles, accompagnées de quelques bons cigares. C’est le standing auquel nous a accoutumés notre gentleman-aventurier dans ce second volume de nouvelles africaines délicieusement incorrectes. Un périple haut en couleur qui conduit le lecteur du Ngorongoro aux rives du Limpopo et de la steppe masaï au pays des mille collines. Dans l’amical des colonies perdues, l’on coudoie tour à tour des empaleurs pygmées, des boys en perruque poudrée, des réprouvés au cuir tanné, des chasseresses de maris blancs et de naïfs coopérants… A travers les romanesques souvenirs de son alter ego, Bernard Lugan nous offre ces pages d’un temps (révolu ou lointain ou oublié, au choix) où les Afriques étaient le « terrain de jeux » de l’homme blanc… »
Les vidéos de Bernard Lugan de 2011 à nos jours sont ici
PERMANENTE
Retrouvez ici toutes les articles et interviews de Bernard LUGAN
Décembre 2024
Le «Système» algérien interdit toute remise en cause de la fausse histoire écrite par les profiteurs de l’indépendance. « En Algérie, il est impossible de réviser une histoire devenue dogme, et toute remise en question conduit directement à la case prison. D’où encore l’impossibilité d’écrire une histoire scientifique de l’Algérie. On comprend donc pourquoi le «travail de mémoire commun» si cher à Emmanuel Macron n’était qu’une farce aux yeux d’Alger. »
L’Afrique Réelle n°180 – Décembre 2024
– La terre, les hommes et leurs conflits
– Le volcan ethnique menace de se réveiller
– Les Nord contre le Sud (1965-1979)
– Les guerres internes au Nord (1980-2009)
– Les dernières guerres d’Idriss Déby ItnoHistoire : Le maréchal Bugeaud et les assassins de la mémoire :
– Bugeaud, un opposant à la conquête de l’Algérie
– Bugeaud et la conquête de l’Algérie
– Bugeaud créateur de l’armée d’Afrique
Boualem Sansal, coupable d’avoir brisé le tabou historique algérien. Avant d’être colonisée par la France, l’Algérie n’existait pas et le Touat, le Tidikelt, le Gourara, Tindouf, Béchar et Tabelbala étaient dirigés par des caïds nommés par le sultan du Maroc. Or, la France arracha ces territoires au Maroc pour les donner à l’Algérie française, puis, en 1962, à l’Algérie algérienne, ce que les dirigeants d’Alger refusent d’admettre.
Novembre 2024
Boualem Sansal : un retour de la piraterie algéroise ? Avec l’enlèvement de Boualem Sansal, le régime algérien pense pouvoir contraindre la France. Il aurait d’ailleurs tort de ne pas le faire quand, depuis 1962, Paris se plie à toutes les exigences mémorielles d’Alger dont la caste intellectuelle et médiatique parisienne se fait le permanent porte-voix ?
Boualem Sansal, embastillé pour avoir dit la vérité sur les amputations territoriales subies par le Maroc au profit de l’Algérie. Oui, Boualem Sansal a raison, car, avant la période coloniale, le Maroc était le cœur politique, religieux, économique et commercial de tout l’Ouest saharien. Au sud, le Maroc étendait son rayonnement au-delà du Tagant et contrôlait les pistes du Sahara occidental ainsi que ses principaux centres urbains et caravaniers.
Algérie: le Polisario, un État dans l’État ? Finalement, la seule question qui se pose est de savoir pourquoi l’État algérien accorde tant de privilèges exorbitants aux membres du Polisario. Pourquoi couvre-t-il les activités illicites d’une organisation qu’il porte à bout de bras?
Droits historiques du Maroc sur le Sahara: ces archives françaises qui font trembler le régime algérien. Quelque 2,5 millions de documents d’archives, où sont consignés, noir sur blanc, les grignotages successifs et massifs des territoires du sud et de l’est du Royaume par le protectorat seront bientôt mis à la disposition de Rabat par la France. La perspective met déjà le feu dans les crânes des caporaux algériens, ces nouvelles preuves confirmant, selon «Jeune Afrique», les droits historiques du Maroc sur le Sahara atlantique, mais aussi la spoliation des territoires du Sahara oriental, rattachés de force à l’Algérie française durant le 19ème siècle.
Pourquoi le «Système» algérien adopte-t-il une posture guerrière ? Depuis quelques mois, l’Algérie a décidé et choisi de se placer dans une situation quasi pré-conflictuelle avec le Maroc. Face à une situation due aux pillages des ressources de l’État, à la gabegie et à l’incompétence, ceux qui dirigent le pays depuis 1962 sont politiquement et socialement acculés. Voilà pourquoi ils ont choisi la fuite en avant à travers des postures guerrières.
L’Afrique Réelle n°179 – Novembre 2024
Numéro spécial : Le Sahel après le retrait français
– L’explosion de l’insécurité
– Les trois juntes et la Russie en difficulté
– Les trafics
– Le suicide par la démographie
– La question Touareg à l’origine de tout
– La tension entre l’Algérie et le Mali
Éditorial de Bernard Lugan : Le Sahel après le retrait français.
Le plan d’autonomie s’impose internationalement comme la solution au conflit du Sahara dit «occidental». Les deux puissances coloniales, l’Espagne et la France, qui connaissent le mieux le dossier et savent pertinemment les amputations territoriales dont a fait l’objet le Maroc, ne reconnaissent qu’une seule solution au conflit factice du Sahara: l’autonomie.
Octobre 2024
La question du Sahara dit «Occidental» ou «l’escroquerie du siècle». Comment en effet ne pas parler d’«escroquerie» en analysant ce conflit, dernier avatar de la période de la Guerre froide, qui fut créé à l’époque par l’Algérie, soutenue par le bloc communiste, afin de déstabiliser la région et tenter d’affaiblir le Maroc ?
Interview de MAROC HEBDO : Bernard Lugan : j’attends toujours d’une certaine presse algérienne la réponse aux questions historiques que je pose”.
Septembre 2024
La farce électorale algérienne. Dans les années qui viennent, l’Algérie, qui se trouvera au pied du mur, va devoir procéder à des choix économiquement vitaux, mais politiquement explosifs. Et comme l’heure de vérité ne pourra pas être éternellement repoussée, la dernière farce électorale pourrait bien ressembler à un des derniers clous plantés dans le cercueil du «Système».
Algérie: la «République populaire des Moudjahidine» et ses chiffres qui interrogent. Chronique : « Les vrais maquisards, ceux de l’intérieur, ceux qui ont effectivement lutté contre l’armée française, sont indignés. En plus de s’être fait voler l’indépendance par l’armée des frontières, voilà qu’ils doivent supporter d’être assimilés aux imposteurs prébendiers porteurs, tout comme eux, de la carte de moudjahidine ».
- Algérie: la «République populaire des Moudjahidine» entre le réel et l’imaginaire.
- Chronique : En Algérie, plus les années passent, et plus le nombre des «anciens combattants» augmente. La question se pose donc de savoir si les moudjahidine algériens sont immortels.
L’Afrique Réelle n°177 – Septembre 2024
Actualité :
– La doxa écologiste face aux réalités africaines
– L’Afrique ne compte pas pour l’économie française
Dossier : La relation franco-algérienne après la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara occidental.
– La question du Sahara dit « occidental » est un problème créé par l’Algérie
– Que penser des menaces de « représailles » algériennes contre la France ?
– Incapable de nourrir sa population, l’Algérie menace la France de « représailles »…
Histoire : Rwanda : un génocide qui pouvait être évité.
Éditorial de Bernard Lugan : « Depuis les indépendances, porteuse du mirage du « développement » et du mythe de la « bonne gouvernance », la France laboure l’océan africain. Un double objectif qui, en plus de lui avoir fait engloutir en pure perte des sommes considérables, a fini par dresser contre elle des Africains lassés de son néo-colonialisme « gentil ». [………….]
Août 2024
Algérie : Berbérisme contre arabisme. Durant toute la guerre d’Algérie, et même quand ils étaient d’origine kabyle, les dirigeants arabophones du FLN, firent tout pour marginaliser les chefs kabyles, allant jusqu’à liquider les plus gênants d’entre eux, comme Abane Ramdane ou Amirouche Aït Hamouda, et isolant les autres, comme Krim Belkacem ou Hocine Aït Ahmed.
Que penser des menaces de «représailles» algériennes contre la France après la reconnaissance par Paris de la marocanité du Sahara ? L’Algérie menace de représailles la France après la reconnaissance par le président Macron de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Mais si «représailles» il devait hélas y avoir, ce serait plutôt dans l’autre sens qu’elles pourraient s’exercer. Et voici pourquoi.
En perdant ses nerfs, l’Algérie reconnaît que la question du Sahara dit «occidental» est un problème qu’elle a elle-même créé. Face à la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara dit «occidental», l’Algérie a surréagi. Mais, en retirant leur ambassadeur à Paris, les gérontes algériens ont clairement et bien maladroitement reconnu la totale implication de leur pays dans le dossier, fragilisant ainsi encore davantage leur argumentaire.
Sélection d’articles antérieurs
Le « projet Pécresse » ou l’insignifiance face aux corporatismes. « Pour une fois au coude à coude, les contestataires rôdés du Snesup et les prudents caciques du Syndicat autonome ont donc défilé contre le « projet Pécresse ». Cette insolite coalition de tous les corporatismes et de toutes les frilosités a facilement eu raison d’un projet insignifiant qui ne pouvait en aucune manière ralentir le naufrage annoncé de l’Université française. Le principal défaut du « projet Pécresse » était qu’il ne proposait rien tout en évitant prudemment de revenir sur un demi siècle de médiocratie et de secondarisation de l’Université. »
Qui doit « rendre des comptes » ? La France à l’Algérie, ou les dirigeants algériens à leur peuple pour avoir pillé et ruiné l’Algérie ? « L’Algérie vient donc de décider de rétablir le couplet de son hymne national demandant à la France de « rendre des comptes ». Pourquoi ? La réponse est pourtant claire : comme à chaque fois que les dirigeants algériens vitupèrent contre la France, c’est parce que leur pays traverse une grave crise.
C’est très exactement le cas aujourd’hui avec la marche de l’Algérie vers la faillite, et voilà donc pourquoi le « Système » prédateur sort son joker habituel qui est l’insulte à la France. »
C’est à l’Algérie de rembourser ce qu’elle doit à la France et non le contraire… Madame Rima Hassan, candidate LFI aux élections européennes, vient d’oser déclarer que « La France rende à l’Algérie ce qui lui appartient ». Or, si madame Rima Hassa avait un minimum de culture, pour ne pas parler de simple décence, elle devrait tout au contraire crier « Vive l’Algérie française », tant ce pays doit en effet tout à la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné par elle en 1839…
L’Afrique Réelle N°176 – Août 2024
Actualité : Le gaz algérien.
Dossier : Russie et Afrique, l’heure des choix
– Le grand retour de la Russie
– Entre l’Algérie et le Mali, la Russie va devoir choisir
– Soudan : la Russie contrainte de changer de camp
Histoire : La prise d’Alger en juillet 1830 : Quand une créance privée devient une affaire d’État.
Éditorial de Bernard Lugan : La Russie dans le piège malien.
Pourquoi l’Algérie a-t-elle créé la question du Sahara dit occidental ? « En tentant de freiner le retour au Maroc de ses provinces sahariennes, l’Algérie a cherché à briser son enclavement continental via un pseudo «État saharaoui» qui serait sa fenêtre sur l’océan atlantique. »
Juillet 2024
La Russie et l’Afrique. Chronique. Les relations de la Russie avec l’ensemble du continent africain se sont intensifiées. Pour Moscou, aucun développement n’étant possible sans stabilité, cette dernière passe donc par un soutien aux régimes forts, donc aux armées… et non par la «bonne gouvernance», concept occidental paraissant souvent comme bien «exotique» au sud du Sahara.
L’Afrique Réelle N°175 – Juillet 2024
Actualité :
– La Chine ne veut pas renoncer à sa dette africaine.
– Algérie : nouveau règlement de comptes au sein de l’odjak des janissaires.
Dossier : Les élections en Afrique du Sud ou le mythe de la « nation arc-en-ciel ».
– L’évolution du corps électoral depuis 1994.
– Afrique du Sud : la grande stabilité du corps électoral.
– Quelle coalition pour diriger un pays en crise ?
Histoire : Lyautey et le Maroc.
Juin 2024
Chronique : Le Cameroun entre dans un cycle électoral. De 1960, année de son indépendance, à aujourd’hui, c’est-à-dire en 64 ans, le Cameroun n’a connu que deux présidents. Or, âgé de 91 ans, Paul Biya arrive peu-à-peu au terme de son horloge biologique, ce qui va automatiquement poser un problème de succession dans un pays où les oppositions ethniques sont puissantes.
L’Afrique Réelle n°174 – Juin 2024
– Le Niger après la rupture avec la France et les États-Unis.
Dossier Cameroun :
– L’ethno-politique au Cameroun
– D’Ahmadou Ahidjo à Paul Biya
Dossier Sahara occidental :
– Entretien avec Bernard Lugan
– Existe-t-il un « peuple sahraoui » ? Y eut-il dans le passé un État du nom de « Sahara Occidental » ?
Éditorial de Bernard Lugan : « Pourquoi l’Afrique a rompu avec l’« Occident ». « Le 16 mai 2024, lors d’un discours consacré aux relations entre l’Afrique et l’Europe prononcé à Dakar devant les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop en présence de Jean-Luc Mélenchon, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a déclaré que la « promotion des droits des homosexuels alimente le sentiment anti-occidental en Afrique ». »
Bernard Lugan : le « Sahara occidental » est quasiment la matrice de la nation marocaine. « Historiquement, le « Sahara occidental » est quasiment la matrice de la nation marocaine puisque la dynastie des Almoravides qui, au XIe siècle, créa le Grand Maroc ou « Empire des deux rives », puisqu’il s’étendait du fleuve Sénégal jusqu’au centre de l’Espagne, en était originaire. Sous les Alaouites, la marocanité du Sahara occidental fut constamment réaffirmée et nombreux sont les exemples qui en font foi. Voilà ce que affirme l’historien français, Bernrad Lugan, auteur de l’ouvrage « Le Sahara occidental en dix questions », paru dernièrement aux éditions Ellipses. »
Afrique du Sud: derrière le recul de l’ANC, une grande stabilité du corps électoral. Chronique : Le recul de l’ANC n’a en réalité dépendu que des 14,68% de voix qui ont quitté le mouvement gouvernemental pour se reporter sont reportées sur le MK, le parti de Jacob Zuma. En effet, si nous additionnons ces 14,68 % aux 40,25% obtenus par l’ANC au niveau national, nous retrouvons presque le score du parti en 2019, à savoir quasiment 57%.
L’Algérie doit plus à la France que la France à l’Algérie.
« Madame Rima Hassan, candidate LFI aux élections européennes, vient d’oser déclarer que « La France rende à l’Algérie ce qui lui appartient ». Or, si madame Rima Hassa avait un minimum de culture, pour ne pas parler de simple décence, elle devrait tout au contraire crier « Vive l’Algérie française », tant ce pays doit en effet tout à la France. Jusqu’à son nom qui lui fut donné par elle en 1839… »
Mai 2024
Qui sont les Sahraouis ? Chronique : « Ethnographiquement, il n’existe donc pas un «peuple sahraoui» au sens donné par l’Algérie et le Polisario. Quant à l’existence d’un «État sahraoui», l’histoire n’en a pas davantage connaissance que celle d’un «État» algérien avant le mois de juillet 1962… »
L’Afrique Réelle n°173 – Mai 2024
Dossier :
L’Afrique du Sud avant les élections
– L’Afrique du Sud victime de sa cleptocratie d’État
– De Jacob Zuma à Cyril Ramaphosa : le lent déclin du parti-Etat ANC
Dossier :
Traites arabo-musulmanes et traite européenne
– Peut-on comparer les traites arabo-musulmanes et la traite Européenne ?
– Et les esclaves européens ?
– Les esclaves français rachetés en 1785 à Alger
- Extrait de l’Éditorial de Bernard Lugan :
- « Afrique du Sud : « Face à la décomposition du pays, il va bientôt falloir se décider à en rendre la direction aux Boers » !!!
Cette remarque aussi désabusée qu’iconoclaste a été faite par un journaliste noir sud-africain.
Elle illustre le naufrage d’un pays dans lequel plus de 70 meurtres sont commis quotidiennement, dans lequel le chômage touche environ 40% des actifs, dans lequel le revenu de la tranche la plus démunie de la population est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994, et dans lequel plus d’un tiers des habitants ne survit que grâce aux aides sociales ». - « ………..En effet, en 1994, quand le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela incapable de le prendre par la force[1], il légua à l’ANC la première économie du continent,
« La longue durée montre que l’Afrique du Sud n’est pas LA « Nation arc-en-ciel » dans laquelle les déterminismes raciaux auraient disparu, mais l’assemblage artificiel de plusieurs peuples réunis par le colonisateur britannique à la suite de nombreuses guerres. Or, ces peuples, qu’il s’agisse des Zulu, des Xhosa, des Sotho, des Venda, des Pedi, des Ndebele, des Indiens ou des Afrikaners, ont des langues différentes, des références historico-culturelles étrangères les unes aux autres et leurs intérêts sont contradictoires.
Après 1910, les Blancs, Britanniques d’abord, Afrikaners ensuite, constituèrent le ciment de cette mosaïque raciale ; puis, à partir de 1994, ce rôle fut tenu par l’ANC de Nelson Mandela devenu parti-État. En 2008, ce mouvement a connu une scission à l’occasion de laquelle a ressurgi l’ethno-régionalisme, tendance lourde niée depuis 1994 par l’idéologie officielle.
Au mois de mai 2009, succédant à Thabo Mbeki, Jacob Zuma fut élu président de la République. Après 15 années de pouvoir xhosa, un leader populiste zulu arrivait aux affaires dans un contexte économique et social plus que morose. Loin de la vision idyllique présentée par les médias, la réalité sud-africaine est tragique : près de deux décennies après l’accession au pouvoir d’une « majorité noire », l’Afrique du Sud cesse en effet peu à peu d’être une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain pour devenir un État du « tiers-monde » avec, certes, un secteur encore ultra-performant, mais de plus en plus réduit, surnageant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violence ».
Commentaire : « ……….a ressurgi l’ethno-régionalisme, tendance lourde niée depuis 1994 par l’idéologie officielle ». En 1994 Mandela prend le pouvoir et la chaine d’info LCI commence à diffuser. Je me souviens PARFAITEMENT d’un « spécialiste » de l’Afrique du Sud invité sur le plateau de LCI qui disait : « Il n’y a pas de conflits ethniques en Afrique du Sud ». Sous-entendu « l’ethnie n’existe pas » et qui développait son argumentaire. Dans les deux ans qui ont suivis, chassez le naturel il revient au galop. Cet enregistrement n’est pas difficile à retrouver !
Dans un livre explosif, Bernard Lugan explique la question du Sahara occidental aux nuls. «Le Sahara occidental en 10 questions», tel est le titre du nouveau livre de l’historien français Bernard Lugan. Cet ouvrage apporte un éclairage précieux pour se saisir des droits historiques du Maroc sur le Sahara occidental et comprendre le lien ombilical de la nation marocaine avec ce territoire. En même temps qu’il pointe la responsabilité de l’Espagne et de la France coloniales dans le démembrement de l’État marocain, le livre explique comment le régime d’Alger, né en 1962, ne fait que poursuivre le projet de l’Algérie française.
L’Européen et les autres peuples. Co-fondateur de l’Institut Iliade, Bernard Lugan est historien africaniste. Il a enseigné de 1972 à 1983 à l’Université nationale du Rwanda, puis de 1984 à 2009 à l’université de Lyon III. Professeur à l’École de Guerre et à l’ESM de Saint-Cyr Coëtquidan, Il a dispensé des conférences à l’Institut des hautes études de défense nationale. Expert auprès du TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda -(ONU), il a publié une quarantaine d’ouvrages historiques qui font aujourd’hui référence.
Avril 2024
En 1839, le général Schneider donna son nom à l’Algérie. Politiquement, dans l’ancienne Régence turque d’Alger, l’ouest reconnaissait l’autorité spirituelle du sultan du Maroc. Ce dernier avait d’ailleurs un représentant, un khalifat, dans la région, l’un d’entre eux fut d’ailleurs le propre père d’Abd el-Kader. Quant à l’est, c’est-à-dire le Constantinois, il était tourné vers Istanbul. Nulle part, la prière n’était dite au nom d’un chef «algérien» car, à l’époque, la «nation algérienne» n’existait pas.
Niger: les Américains plient bagage. Avec l’émergence de nouvelles puissances comme la Russie, la Chine ou encore l’Inde, les pays africains ne sont désormais plus totalement dépendants des Occidentaux. Ils peuvent donc se permettre de ne plus accepter docilement leurs diktats démocratiques ou leurs lubies comme la «théorie du genre» ou les «singularités» LGBT, «particularités» totalement incompréhensibles sur un continent où un homme est un homme, et une femme, une femme.
Afrique du Sud, des élections à risque pour l’ANC (2/2). La crise économique. L’Afrique du Sud voit tous ses secteurs économiques traverser une crise profonde. Le taux de chômage officiel atteignait 32,9% en 2023, et 62,1% chez les jeunes. Le taux de pauvreté était quant à lui de 20,5%.
Afrique du Sud, des élections à risque pour l’ANC (1/2). La crise politique. S’il perdait sa majorité, le Congrès national africain (ANC), le parti de Nelson Mandela, devrait alors constituer une coalition pour rester au pouvoir, ce qui constituerait une nouveauté, l’Afrique du Sud n’ayant jamais connu de cohabitation au niveau national. Cyril Ramaphosa a été désigné comme candidat de l’ANC pour les élections de 2024. Or, sa position est menacée: l’ex-syndicaliste est accusé d’avoir bâti sa colossale fortune par la trahison de ses mandants.
L’Afrique Réelle N°172 –
– Algérie : quel avenir pour les exportations de gaz naturel ?
– Le Rwanda et la RDC
Génocide du Rwanda 30 ans plus tard
– Les faits, rien que les faits…
– Assassinat du président Habyarimana : l’enquête interdite
– Un non-lieu qui pose bien des questions…
– Ces Tutsi qui accusent le FPR d’avoir assassiné le président Habyarimana
Génocide du Rwanda, trente ans plus tard. Trente ans après le génocide du Rwanda, où en est l’état des connaissances ? Que s’est-il passé entre le 6 avril 1994 et la mi-juillet 1994, c’est-à dire durant les presque quatre mois pendant lesquels fut commis le génocide?
17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire. Un véritable scandale s’est produit jeudi 28 mars à l’Assemblée où, par 67 voix contre 11, seuls 78 députés sur 577 étaient présents, les 510 autres étant probablement dans d’« agréables ailleurs » – mais où étaient donc les 88 députés RN et les 57 députés LR ? – , fut approuvée une proposition de résolution qui « condamne la répression sanglante et meurtrière des Algériens commise sous l’autorité du préfet de police Maurice Papon le 17 octobre 1961 » au cours de laquelle Le Figaro ose écrire qu’entre une trentaine et plus de 200 manifestants « pacifiques » seraient morts, selon les « historiens ».
Mars 2024
L’arc de crise saharo-sahélien. La disparition de l’État libyen a offert aux mouvements irrédentistes, aux trafiquants et aux terroristes des opportunités exceptionnelles. La nouvelle géopolitique sahélienne post-Kadhafi est ainsi en large partie la clé d’explication des problèmes actuels dans la région du Sahel.
Créée par la France, l’Algérie est l’héritière de la colonisation française. Ferhat Abbas (1899-1985), l’ancien chef du Gouvernement provisoire de la Révolution algérienne (GPRA), écrivit lui-même en 1936: «Si j’avais découvert la nation algérienne, je serais nationaliste. Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n’existe pas. Je ne l’ai pas découverte. J’ai interrogé l’histoire, j’ai interrogé les morts et les vivants, j’ai visité les cimetières: personne ne m’en a parlé…»
Bernard Lugan : « L’Algérie doit tout à la France, qui l’a créée de toutes pièces » ! Si les dirigeants algériens avaient un minimum de mémoire, au lieu de ressasser leur détestation de la France, ils devraient tout au contraire crier «Vive l’Algérie française!». Leur pays doit en effet tout à la France. Jusqu’à son nom, qui lui fut donné par elle en 1838, affirme le politologue et historien Bernard Lugan !…
- Dossier Libye :
- – La situation énergétique
- – Le jeu des puissances
- Dossier Mali : Le nouveau paradigme
- – Le Mali entre jacobinisme sudiste et fédéralisme nordiste
- – Entre le Mali et l’Algérie, rien ne va plus…
- Histoire des Berbères
- Entretien avec B. Lugan
- Éditorial de Bernard Lugan
- Le chef de la diplomatie française, M. Stéphane Séjourné s’est entretenu lundi 26 février à Rabat, avec son homologue marocain, M. Nasser Bourita, afin de rétablir des relations normales entre la France et le Maroc.
Tlemcen et le Maroc. Dans les années 1820, Mahi ed Dine, le propre père d’Abd el-Kader, fut le khalifa du sultan du Maroc à Tlemcen cependant que, dans toute la région, et comme le remarqua en 1831 le futur général Louis de Lamoricière (1806-1865), la prière se faisait au nom du sultan marocain.
Tchad: le clan Déby menacé ? La mort de Yaya Dillo, opposant politique de premier plan au général Mahamat Idriss Déby Itno, est présentée comme une conséquence de la compétition aux prochaines élections présidentielles. Or, le fond du problème n’est pas là. Il est que les Zaghawa, qui étaient au pouvoir avec Idriss Déby Itno, ne se reconnaissent pas dans son fils Mahamat Idriss Déby qui n’est qu’à moitié Zaghawa, puisque sa mère est Gorane. De plus, il a épousé une Gorane. Et pas n’importe quelle Gorane !
Février 2024
Abd el-Kader, un héros «algérien» ou «maroco-algérien»? Présenter comme le fait l’histoire officielle algérienne Abd el-Kader comme un nationaliste «algérien» ne correspond pas à la réalité. D’abord, parce que l’Algérie n’existait pas à l’époque. Ensuite, parce que ce fut peut-être en vassal du sultan du Maroc qu’il combattit les Français…
Lyautey et le Maroc: la gauche coloniale contre Lyautey. Peu de temps avant sa mort, faisant le bilan de son action au Maroc, Lyautey écrivit ces lignes: «Au fond, si j’ai réussi au Maroc, c’est parce que je suis monarchiste et que je m’y suis trouvé en pays monarchique. Il y avait le Sultan, dont je n’ai jamais cessé de respecter et de soutenir l’autorité. J’étais religieux et le Maroc est un pays religieux».
Histoire des Berbères, nouvelle édition actualisée et augmentée.
Lyautey et le Maroc: ne pas «algérianiser» le Maroc. Les liens unissant Hubert Lyautey et le Maroc méritent d’être rappelés aux jeunes générations marocaines, car Lyautey, qui ne fut pas un colonisateur «classique», fut également un défenseur de l’identité du Maroc et de la marocanité du Sahara.
Entre le Mali et l’Algérie, rien ne va plus… Derrière la crise entre le Mali et l’Algérie, c’est en réalité l’ancien et profond contentieux opposant Alger à Bamako qui refait surface. Le problème est bien connu et il tient en trois points. Explications.
L’Afrique Réelle n°170 – Février 2024
Dossier : L’Ethiopie va-t-elle obtenir un débouché maritime ?
Dossier : La question des frontières, cœur du contentieux algéro-marocain.
– Des positions inconciliables.
– Quand la France proposait au Maroc une rectification frontalière.
– L’Algérie viole ses engagements.
– Quand le maréchal Lyautey dénonçait les amputations territoriales du Maroc.
– Algérie-Maroc, des relations quasi conflictuelles.
Éditorial de Bernard Lugan : Quand il était député au Parlement européen, M. Stéphane Séjourné, nouveau ministre français des Affaires étrangères, s’était régulièrement montré hostile au Maroc, tout en faisant les yeux doux à l’Algérie. Et que l’on ne vienne pas dire qu’il s’agit là de réalpolitique gazière car l’avenir des exportations gazières de l’Algérie est sombre. LA SUITE……
Comment écrire l’histoire de l’Algérie ? Déontologiquement parlant, sauf à être partisan ou militant, l’historien ne peut prétendre écrire une histoire de l’Algérie en cautionnant une histoire nationale relevant largement de la légende et d’un récit national fabriqué. Les historiens algériens sérieux sont parfaitement conscients du problème, mais, prudents, ils se taisent.
Janvier 2024
Bernard Lugan : Comment le Maroc a été amputé d’une grande partie de son territoire… au profit de l’Algérie française. Le Sahara occidental a toujours été marocain. Une réalité soutenue, comme l’explique l’historien français Bernard Lugan, par des preuves historiques solides, telles que des dahirs et des correspondances officielles.
Le Somaliland va-t-il devenir le cinquante-quatrième État africain ? Le 18 mai 1991, en pleine guerre civile somalienne, alors que la capitale du pays, Mogadiscio, était quasiment rayée de la carte par les combats entre milices tribales rivales, la république du Somaliland, territoire de 285.000 km2, fut déclarée indépendante. Non reconnue par la communauté internationale, l’ancienne colonie britannique du Somaliland voulait devenir le cinquante-quatrième État africain.
L’Éthiopie va-t-elle redevenir une puissance maritime ? Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a fait de la quête d’un accès de son pays à la mer une question existentielle. Le 13 octobre 2023, il a ainsi parlé de l’enclavement de l’Éthiopie comme d’une «prison géographique» de laquelle elle devait se libérer. Et pour cela, il a menacé d’utiliser la force au cas où des négociations échoueraient.
« Les maux de l’Afrique du Sud. Force est de constater que la «nouvelle Afrique du Sud» fut immédiatement la proie de prédateurs politiques aussi incapables que corrompus, dont l’objectif principal était leur propre enrichissement. En trois décennies de pouvoir sans partage, l’ANC a ruiné un pays prospère, le transformant en un État du «tiers-monde» dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences ».
Extrait : « ……..L’héritage négatif de l’Apartheid a, des années durant, servi d’excuse aux dirigeants sud-africains. Or, personne ne peut plus nier qu’en 1994, quand le président De Klerk laissa le pouvoir à Nelson Mandela, il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine ».
Commentaire : ALLO ! NON MAIS ALLO QUOI….!!! Où sont les -GRANDES- consciences de gauche….???
L’Afrique Réelle* n°169
On entend par « réelle », la vraie, pas celle fantasmée enseignée à Sciences Po Paris, Saint-Cyr, l’école qui prétend apprendre à faire la guerre.
- L’année 2023 en Afrique : bilan et perspectives pour 2024
– La Libye
– 2023 : Tempête sur le « pré-carré » français
– L’Éthiopie entre crise et renaissance
– Les maux de l’Afrique du Sud
– 2023 ailleurs en Afrique - Dossier : Le temps long africain
- Éditorial de Bernard Lugan : « En 2023 un nouveau paradigme s’est imposé en Afrique, celui du rejet des universalismes occidentaux, à commencer par la démocratie. La suite…
Décembre 2023
- Propositions pour une nouvelle politique africaine de la France.
Devant les difficultés que rencontre la France en Afrique, du moins dans ses anciennes colonies, il est temps de changer de politique. Bernard Lugan analyse la situation et propose des orientations. - La nouvelle politique africaine de la France devra passer par la prise en compte de trois réalités : ………………
Le duel : une passion française.
MOUSQUETAIRE. Loin de célébrer la force brute, le duel à l’épée est une invitation à revenir à une civilisation réglée par le code de l’honneur.
Retour sur la question des frontières entre le Maroc et l’Algérie. Chronique. Le roi Hassan II fit cette remarque au président Ben Bella: «M. le Président, il y a quand même Tindouf, vous ne pouvez vraiment pas méconnaître que Tindouf est certainement parmi toutes les injustices la plus flagrante et la plus patente».
L’Afrique Réelle N° 168 – Décembre 2023
Aux sources du « Mal algérien »
Dossier : Réflexions sur la question sahélienne
– Les Touareg vont-ils disparaître ?
– Mali : la cécité des décideurs français
– Ne pas oublier le « jihad business »
Heia Safari : la Première guerre mondiale en Afrique orientale
La question du Sahel s’observe à travers la fragilité de ses Etats, l’action du jihadisme et l’omniprésence de la criminalité. Faute d’avoir inscrit ce constat d’aujourd’hui dans la longue histoire régionale, les décideurs politiques occidentaux ont additionné les erreurs d’analyse.
Les clés de compréhension de la problématique sahélienne peuvent être articulées autour de dix grandes questions : La suite…..
Novembre 2023
L’échec des négociations franco-marocaines concernant les frontières du Maroc. À l’aube de l’indépendance de l’Algérie, les autorités françaises proposèrent au roi Mohammed V de «corriger» le tracé des frontières coloniales qui amputaient le Maroc.
L’Afrique Réelle N°167 – Novembre 2023
Soudan: genèse de la guerre civile. Chronique : En 2018, Omar Hassan el-Béchir signa un accord secret avec la Russie en vue de l’établissement d’une base militaire à Port-Soudan, sur la mer Rouge. À partir de ce moment, les États-Unis entamèrent la subversion de son régime. Ainsi, en 2019, alors qu’il s’apprêtait à fêter ses trois décennies de pouvoir et à briguer un nouveau mandat présidentiel en 2020, la contestation se transforma en révolution.
- Soudan : Genèse de la guerre civile
Dossier : Pourquoi l’Afrique rejette-t-elle la démocratie ?
Histoire :
– Quand l’Algérie était une colonie ottomane
– L’ Égypte et ses « Neuf arcs ». - Éditorial de Bernard Lugan : Pourquoi l’Afrique francophone rejette la démocratie. L’Afrique francophone rejette la démocratie car elle ne lui a apporté ni développement économique, ni stabilité politique et encore moins sécurité.
- Rappel : en juin 1990, lors de la Conférence franco-africaine de La Baule, François Mitterrand conditionna l’aide de la France à l’introduction du multipartisme. Résultat, toute l’Afrique francophone connut une cascade de crises et de guerres, le multipartisme y exacerbant l’ethnisme et le tribalisme jusque-là canalisés dans le parti unique.
- Ce fut alors le triomphe de l’ethno-mathématique électorale, les ethnies les plus nombreuses l’emportant dans les urnes sur les moins nombreuses. D’où une déstabilisation générale.
- Comment avait-on pu croire qu’il était possible de transposer la démocratie parlementaire en Afrique alors que l’idée de Nation n’y est pas la même qu’en Europe ? Dans un cas l’ordre social repose en effet sur des individus, dans l’autre, sur des groupes. La suite
L’ethno-politique du Tchad. Chronique : Aujourd’hui, trois grands problèmes conditionnent la stabilité de la sous-région, celui du pouvoir à N’Djamena, celui de la question du Darfour, qui n’est pas réglée, et celui de la contagion libyenne, car les Toubou sont à cheval sur les deux pays.
Retour sur les amputations territoriales subies par le Maroc à l’époque coloniale. Chronique : Au mois de juillet 1962, il fut demandé au Maroc d’entériner la perte de ses provinces de l’Est et d’accepter de les voir offertes à l’Algérie, État créé par le colonisateur français qui avait donné ses frontières à ce dernier en amputant territorialement le Maroc. Une Algérie qui s’affirma alors paradoxalement héritière de la France en campant sur le principe de la non-remise en question des frontières héritées de la colonisation.
Quand le maréchal Lyautey confirmait les droits territoriaux historiques du Maroc. Chronique : À la veille de la célébration du 48ème anniversaire la Marche verte, il est important de rappeler un texte essentiel, rédigé le 4 février 1924 à la demande du maréchal Lyautey, et qui dit ceci: «Le fait que la délimitation du Rio de Oro au Nord du 26ème degré de latitude fut effectuée (par le traité franco-espagnol de 1912), tout d’abord, dans un traité franco-espagnol relatif au Maroc, destiné à rester secret jusqu’au règlement de la question marocaine, montre que les deux puissances considéraient bien qu’elles disposeraient, dans cette région, des territoires marocains».
- Quid de la nouvelle politique africaine de la France ? L’Afrique réelle n°166 vient de sortir.
- Sommaire du n°166 – Octobre 2023
– Propositions pour une nouvelle politique africaine de la France
– Maroc : Tinmel rayée de la carte
Dossier : Gabon
– Aux origines du Gabon
– Le Gabon indépendant
– La fin du clan Bongo ?
– Les Fang du Gabon
– Le Gabon et l’après pétrole
– La forêt au Gabon - Éditorial de Bernard Lugan
Octobre 2023
Mali, retour à la situation de 2012. Chronique. Les «décideurs» français ne virent pas -ou refusèrent de voir- que l’islamisme n’était au Mali que l’habillage de la revendication touareg, qu’il n’était en quelque sorte que la surinfection d’une plaie ethno-raciale millénaire. Ceci fit que pour l’Elysée, Iyad Ag Ghali fut l’ennemi, alors qu’en réalité, il était une des solutions du problème et qu’il fallait donc prendre langue avec lui. La France refusa de voir cette réalité, le président Macron ordonnant même l’élimination de Iyad ag Ghali…
Aux sources du «Mal algérien». Ce livre finement documenté, écrit par deux économistes en poste en Algérie durant plusieurs années, met en évidence les racines de ce qu’ils définissent comme le «mal algérien». Un livre qui devrait être lu et relu par tous ceux qui continuent à avoir les «yeux de Chimène» pour l’Algérie et sa «révolution». A commencer par Emmanuel Macron…
La difficulté d’écrire une histoire scientifique de l’Algérie. L’Ouest algérien reconnaissait donc l’autorité spirituelle du sultan du Maroc. Rien d’étonnant à cela d’ailleurs, puisqu’il y avait un représentant, un khalifat, qui, quelques années auparavant, était le propre père d’Abd el-Kader.
En 1831, alors lieutenant, le futur général Louis de Lamoricière (1806-1865) écrivit à sa famille parlant des orientations politico-religieuses des habitants de l’Algérie : «À Oran, ils font (la prière) pour le roi du Maroc; à Constantine, pour le sultan de Constantinople; à Alger, afin de ne pas se compromettre, pour celui qui marche dans la bonne voie». (Cité par Guiral, 1992 : p. 116). ………………….
L’ORIGINE D’UN CONTENTIEUX HISTORIQUE : Comment la France amputa le Maroc au profit de l’Algérie.
L’Algérie n’ayant pas d’existence historique, ce fut donc la France qui traça ses frontières, intégrant à l’Algérie française, au sud, les territoires sahariens au fur et à mesure de leur pacification, et à l’ouest des territoires historiquement marocains. Des amputations territoriales à l’origine du contentieux entre les deux pays.
L’historien Bernard Lugan invité du « Club de lecture Le Matin ». Pour la rencontre littéraire et culturelle »Club de lecture Le Matin», le public est venu nombreux rencontrer l’historien Bernard Lugan et discuter de son livre « Histoire du Maroc : des origines à nos jours ». Réédité aux Éditions Ellipses, cet ouvrage de 407 pages répond, comme le président-directeur général de la Groupe du matin, Mohamed Haitami, à une démarche pédagogique pour vulgariser l’histoire du Maroc. En effet, l’opus de Bernard Lugan « est aussi un livre vivant qui suit le mouvement du Maroc en général et pas seulement son mouvement historique », comme l’a justement rappelé le conférencier et chroniqueur Rachid Achahi qui a animé cette rencontre.
Bernard Lugan : «La gauche française déteste la monarchie et ferme les yeux sur l’Algérie».
Bernard Lugan: « le Sahara n’a jamais été l’Algérie parce que celle-ci n’a jamais existé ».
Dans cette seconde partie de l’entretien réalisé avec Bernard Lugan, l’historien français décortique la place centrale du Maroc en Afrique et commente la prochaine visite de Jean-Luc Mélenchon au Maroc.
Septembre 2023
L’Algérie et les Touaregs. L’Algérie surveille jalousement tout ce qui se passe dans la zone saharo-sahélienne car, pour elle, les logiques de chaos qui y développent des foyers d’instabilité menacent directement sa propre stabilité et sa sécurité.
« Éloge du duel : L’honneur au-dessus de la vie »
VIDÉO. Une société qui sait se tenir ne craint pas de recourir aux armes pour régler ses différends, d’homme à homme. La nôtre l’a oublié, au bénéfice des couards, qui n’ont plus à payer le prix de leur impudence, sinon en frais de justice. Il y a fort à parier que certains journalistes ravaleraient leurs provocations et montreraient une salutaire prudence si leurs écrits les engageaient sur le pré… L’Éloge du duel, loin de célébrer la force brute, est tout au contraire une invitation à revenir à une civilisation réglée par le code de l’honneur, faite d’hommes trempés comme l’acier et de femmes qui se battent seins nus. Universitaire et mousquetaire dans l’âme, Bernard Lugan retrace l’histoire de cette noble institution et défend les valeurs viriles contre les velléités castratrices du wokisme.
La colonisation ottomane de l’Algérie. La colonisation turque de l’Algérie est divisée en quatre grandes séquences qui sont la période dite des Beylerbey (1544-1587), la période dite des Pachas triennaux (1587-1659), la période des Aghas (1659-1671) et la période des Deys (1671-1830).
Penser à Tinmel. La mosquée de Tinmel, datant du 12ème siècle, a été détruite par le séisme d’Al Haouz. L’historien Bernard Lugan souligne la grande importance de ce monument dans l’histoire et la mémoire marocaines.
Sommaire du n°165 – Septembre 2023. Gabon : un coup d’État « familial » ? Le n°165 de l’Afrique réelle est sorti.
Dossier : La question du Niger
– Les guerres touareg du Niger
– Les fronts du Niger
– Les tribus arabes du Niger
– Le suicide démographique du Niger
– L’uranium du Niger entre fantasmes et réalité
Éditorial de Bernard Lugan
Singulier coup d’État que celui qui vient de se produire au Gabon où le cœur du système vient d’écarter sans violence, en douceur, son chef de file, marionnette devenue gênante pour sa propre survie… Rien de commun avec ce qui s’est produit au Mali, au Burkina Faso ou encore au Niger. Ici, pas de jihadisme, pas de « main cachée » de la Russie, pas de rejet de la France, mais tout simplement une classique révolution de palais. Explications dans ce numéro.
Au Niger la junte est financièrement acculée car elle n’est pas en mesure de payer les salaires (voir page 17 du numéro). Pour la sauver, l’ancien président Issoufou (inspirateur du coup de force ?), joue de toutes ses relations afin de lui trouver des liquidités. Une forte délégation comprenant son propre fils s’est ainsi envolée pour la Guinée Équatoriale afin d’y demander une aide afin d’assurer soldes et salaires du mois d’août contre l’octroi de permis d’exploitation des ressources naturelles du Niger.
La situation sécuritaire du Niger est également catastrophique. S’étant privées du soutien aérien, logistique et blindé français, les FAN (Forces armées nigériennes), abandonnent peu-à-peu le terrain aux terroristes qui leur infligent de lourdes pertes (17 morts le 15 août et 20 quelques jours plus tard).
Craignant la contagion, le Nigeria, le Bénin et la Côte d’Ivoire ont adopté une position anti-junte. Le Nigeria a ainsi coupé l’alimentation électrique du Niger. Quant à l’Algérie, inquiète, elle a un œil sur les mouvements touareg qui pourraient lui permettre d’établir un tampon avec l’État islamique.
Des dissensions sont apparues au sein de la junte entre le général Salifou Modi qui serait pro-russe, le général Barmou qui est l’homme des Américains – lesquels veulent absolument conserver leur base d’Agadès -, et le général Tchiani qui est « proche » de l’ancien président Issoufou dont le rôle dans le coup d’État est de plus en plus limpide. En plus de cela, le chef Touareg Kel Aïr, Ghissa Ag Boula, dirigeant historique des précédentes guerres Touareg a appelé au soulèvement contre la junte.
Quatre scenarii pouvant se recouper sont désormais possibles :
1) Le mouvement s’essouffle et pourrit. Un règlement bancal est alors bricolé afin que personne ne perde la face.
2) L’attaque de l’ambassade ou le déferlement d’une foule incontrôlée sur la BAP (base aérienne projetée) française serait un scénario du type de celui d’Abidjan en 2005 obligeant les forces françaises à intervenir.
3) Un coup d’État dans le coup d’État.
4) Une intervention militaire de la Cedeao. Source : Breizh-info.com.
Abd el-Kader fut-il l’«unificateur» de l’Algérie ?
Chronique : Présenter, comme le fait l’histoire officielle algérienne, Abd el-Kader comme l’«unificateur» de l’Algérie ne correspond pas à la réalité, car l’Algérie était alors «un non-concept». De plus, au mois de mars 1871, depuis Damas, où il vivait en exil, Abd el-Kader dénonça l’insurrection berbère de Mokrani en ces termes: «Nous prions le Tout-Puissant de punir les traîtres et de confondre les ennemis de la France.»
Août 2023
Aux origines de la question du Niger. À la base des derniers événements au Niger se trouve le fait que l’espace sahélo-saharien, monde de contacts ouvert, a été cloisonné par des frontières artificielles qui forcent à vivre ensemble des pasteurs vivant au nord et des agriculteurs sédentaires vivant au sud.
- Afrocentrisme, la résistance de l’Égypte. Le n°164 de l’Afrique réelle vient de sortir.
- Sommaire du n°164 – Août 2023
Actualités :
– Des errements de l’afrocentrisme aux nuées du panafricanisme
– Sahel : islam enraciné contre islam wahhabite - Dossier : Le contentieux algéro-marocain
– La « question des confins » ou comment la France amputa le Maroc au profit de l’Algérie
– L’Algérie indépendante renie la signature du GPRA au sujet des rectifications frontalières
– La « Guerre des sables » (octobre-novembre 1963)
Éditorial de Bernard Lugan : Afrocentrisme, la résistance de l’Égypte
Au moment où en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, en réalité dans tout le monde blanc « occidental », l’univers slave étant pour le moment épargné, les élites ont capitulé devant les délires et les diktats des afrocentristes, la résistance semble venir d’Égypte.
Soumis et mentalement émasculés, les « Blancs occidentaux » ont déjà admis qu’un homme pouvait accoucher. Alors pourquoi n’accepteraient-ils pas de reconnaître que la « blonde Athéna aux yeux bleu clair » était en réalité une reine noire africaine et que ce furent des Noirs et non Colomb, qui découvrirent l’Amérique ?
En Égypte où la population a semble t-il encore une colonne vertébrale, ces provocations ne passent pas.
La colère est ainsi très forte contre un film américain ayant osé montrer Cléopâtre sous les traits d’une femme noire. La suite ICI…..
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L’Égypte et les Berbères: ces pharaons berbères ignorés. Plusieurs pharaons berbères se sont succédé à la tête de l’Égypte, de Nemart, également appelé Sheshonq l’Ancien, à Bak In Rann If, plus connu sous son nom grec de Bocchoris. Mais tout au long de leurs règnes, les souverains berbères ne furent à aucun moment en mesure de réunifier l’Égypte.
- Quelques titres d’articles de Bernard LUGAN extrait de son site officiel :
- Emmanuel Macron et l’Afrique : aujourd’hui Trafalgar, demain Fachoda…
- En mars 2023, Bernard Lugan annonçait les évènements du Niger.
- Après le Mali et le Burkina Faso… aujourd’hui le Niger… et demain le Tchad…
- L’Afrique Réelle n°164 – Août 2023.
- L’ « assimilation », vieille utopie pour une France devenue « colonie de ses colonies »…
- Qui doit « rendre des comptes » ? La France à l’Algérie, ou les dirigeants algériens à leur peuple pour avoir pillé et ruiné l’Algérie ?
- Sénégal : l’affligeante lecture journalistique de la crise.
- François Mitterrand et Vladimir Poutine : deux visions contradictoires de l’avenir de l’Afrique. Extrait : 2) Au Rwanda où les Tutsi forment 10% de la population et les Hutu 90%, sous la pression de la France, le président hutu Habyarimana fut contraint d’accepter le multipartisme. Or, ce système fit remonter au grand jour les profondes fractures de la société rwandaises jusque-là engerbées au sein du parti unique. Le résultat fut une atroce guerre civile suivie du génocide de 1994 à l’issue duquel les Tutsi du général Kagamé qui n’étaient pourtant toujours que 10% de la population, reprirent par les armes un pouvoir perdu par les urnes trois décennies auparavant.
L’historien français Bernard Lugan : «Macron est ignorant, arrogant et têtu !». «L’armée française était informée de ce qu’il allait se passer au Niger et a averti l’Elysée, mais sa mise en garde n’a pas été prise au sérieux», a affirmé l’historien français Bernard Lugan. «Quand Macron affirme ne pas avoir été au courant, cela est risible car aussi bien les forces armées que les services de renseignement lui ont adressé des rapports sur la situation qui prévalait sur place, cependant les responsables politiques ont refusé de les prendre en considération à cause de l’idéologie démocratique préconçue et l’incapacité pour la France de Macron de sortir de son plan électoral dans lequel elle se drape», a-t-il ajouté.
Réflexions sur la question du Niger. Aujourd’hui, au lieu de s’interroger sur leurs erreurs, les dirigeants français tentent de s’exonérer de leurs responsabilités en montrant la «main russe». Comme si, étant en guerre contre l’OTAN, la Russie allait laisser passer l’occasion qui lui était offerte de s’engouffrer dans l’abîme béant que la France déployait devant elle pour ouvrir un front africain sur les arrières de ceux qui la combattent sur le front européen.
Extraits CROUSTILLANTS : « ………..Face à ce réel qu’ils ne comprenaient pas, ou qu’ils refusaient de voir, confondant causes et conséquences, ceux qui définissent la politique africaine de la France ont fait une erreur de diagnostic. Ils ont ainsi parlé de danger islamiste, alors que nous étions clairement en présence d’une plaie ethnico-raciale millénaire surinfectée par l’islamisme contemporain ».
« ………Aujourd’hui, au lieu de s’interroger sur leurs erreurs, les dirigeants français tentent de s’exonérer de leurs responsabilités en montrant la «main russe». Comme si, étant en guerre contre l’OTAN, la Russie allait laisser passer l’occasion qui lui était offerte de s’engouffrer dans l’abîme béant que la France déployait devant elle pour ouvrir un front africain sur les arrières de ceux qui la combattent sur le front européen ».
Refus du Cameroun d’accueillir l’ambassadeur des droits LGBT+ de Macron. Ça partait probablement d’une bonne intention. Après avoir créé le poste d’ambassadeur de France pour les droits LGBT+, un poste confié à un certain Jean-Marc Berthon, Emmanuel Macron, toujours « disruptif », avait prévu de l’envoyer en visite pendant cinq jours, à la fin de ce mois de juin. Cet ambassadeur, dont le rôle est vraisemblablement de défendre, au nom de la France, la « communauté LGBT » (de quoi se mêle-t-il, au passage), devait prononcer, à cette occasion, une conférence sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre, annoncée comme le clou de sa visite.
- Commentaire : On attend la nomination par Emmanuel Macron d’un ambassadeur pour lutter contre la peine de mort et qui ira faire des conférences au Proche Orient…
- On attend la nomination par Emmanuel Macron d’un ambassadeur pour les Droits
de l’hommehumains qui ira donner des conférences en Chine… - On attend des
journalistescurés-de-l’information qu’ils posent la question à Emmanuel Macron sur cette différence de traitement…. - On attend des
journalistescurés-de-l’information qu’ils posent la question à Emmanuel Macron : Pourquoi ne nomme t’il pas un ambassadeur pour lutter contre leDjihadismela malnutrition…..
Le djihadisme en Afrique est d’abord et avant tout UNE SURINFECTION de la pauvreté
Le fils d’un dictateur africain paie 75.000 dollars par nuit d’hôtel à New-York. Le fils du dictateur et vice-président de la Guinée équatoriale a dépensé 75.000 dollars par nuit lors d’un séjour à New-York. Cet excès de luxe fait d’autant plus grincer des dents que la population de son pays vit en moyenne avec moins de deux francs par jour.
Et vous voudriez donner des leçons aux Africains… ??? Commencez d’abord par les RESPECTER…!!!
- Quand Emmanuel Macron impute à la DGSE sa propre incurie. le Canard enchaîné a sorti, ce mercredi, une info qui se voulait croustillante : Emmanuel Macron aurait poussé un coup de gueule contre la DGSE lors du Conseil de Défense du samedi 29 juillet. Il aurait reproché à Bernard Émié, diplomate de choc qui dirige le fleuron du renseignement français depuis 2017, de n’avoir «rien vu venir» du putsch du général Abdourahmane Tchiani.
- Commentaire : Cet article est postérieur au photo-montage ci-dessous.
Niger : Macron aurait du écouter Bernard Lugan. Extraits : « …En raison de l’avalanche d’erreurs politiques et sociétales, et comme je n’ai cessé de l’annoncer depuis 2011, l’échec de la France au Sahel était hélas une certitude (voir à ce sujet mon livre Histoire du Sahel). ……Corsetés par leur idéologie, les responsables français ont voulu qu’en Afrique, le droit des Peuples s’efface devant les « droits de l’Homme », les chimères de la « bonne gouvernance » ou le surréaliste « vivre ensemble ». Sans parler des provocations LGBT et de ses variantes vues en Afrique comme autant d’abominations et qui ont achevé de faire perdre à la France l’estime et le respect des Africains. Privilégiant les analyses économiques et sociales, aveuglés par l’impératif de l’impossible « développement », les décideurs français ont refusé le réel, oubliant les sages recommandations faites en 1953 par le Gouverneur de l’AOF : « Moins d’élections et plus d’ethnographie, et tout le monde y trouvera son compte ».
Commentaire : La DGSE à bon dos…..!!!! Ce n’est pas le « thermomètre DGSE » qu’il faut casser !!!
…….Ce sont les décérébrés de Sciences Pô et….. leurs consanguines progénitures !!!
Article original
Le Curriculum Vitae de Bernard Lugan : Historien, ancien professeur à l’Ecole de Guerre et à l’ESM de Saint-Cyr de Coëtquidan, spécialiste mondial de l’Afrique, expert près le tribunal pénal international du Rwanda pour l’ONU, directeur de la revue numérique l’Afrique Réelle.
J’ai découvert Bernard Lugan, ce personnage d’un charisme comme on n’en fait plus. Nostalgie ! Nostalgie ! Quand j’entends cet accent, je reviens 45 ans en arrière, j’ai 21 ans, je vis à Abidjan et je croise d’autres PERSONNAGES de ce type, anciens baroudeurs, qui vous racontent des faits d’armes insensés. En résumé : « C’est l’AFRRRIK Patrrron ! ».
Quand je l’entends parler je retrouve les accents et les odeurs d’Abidjan. Je pense à ces enfants des rues qui vivaient des généreux pourboires qu’on leur donnait pour emballer les courses ou bien pour trouver un taxi au Plateau. Quand il parle de cet ambassadeur Canadien (premiére vidéo) qui portait ses courses et refusait de donner un pourboire aux mômes qui ne vivaient que de ça…. Voilà d’où est parti le WOKISME, le politiquement-correct et toutes ses conséquences.
Souvenirs souvenirs……
1979 : Traversée du Sahara de Oran à Agadez en camion et voiture. Agadez Niamey en C130 Hercules Nigérien piloté par…. des Américains et Niamey la France sur un vol d’Air Algérie avec comme tout billet d’avion un mot de l’ancien chef d’escale… Une autre époque…!!! Merci aussi à l’amicale d’Occitanie, au Docteur Bonnafous et du LIONS CLUB d’Abidjan en 1978 pour le « GP » (Passage Gratuit) pour la France… Prescription là aussi…. Circonstance « aggravante », j’ai passé mon permis de conduire à Abidjan et on me l’a donné parce que………. je m’appelais « Olivier » comme l’inspecteur !!!
Les analyses de Bernard Lugan sont plus coupantes qu’un rasoir !!! Tout cela vaut bien un article à part entière. Bernard Lugan n’a pas fait SCIENCES PÔ et l’ENA, il a fait l’école Coloniale, et l’école de la brousse.
Si nos politiciens avaient deux neurones, il le nommerait Ministre des Affaires Étrangères. Lui seul est capable de sortir d’Afrique les Indiens, Russes, Chinois, Turcs, etc, et d’y restaurer l’image de la France. On attend quoi ?
La France s’est fait sortir à coup de pieds au cul de Centrafrique, du Burkina Fasso, du Mali et maintenant en août 2023 du Niger !!!
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Écoutez ces paroles prémonitoires de Bernard Lugan en Mars 2023 :« ……Nous allons nous faire jeter du Niger « . Août 2023, 4 mois après : Mission accomplie !!!
Mai 68 vu d’en face : Quand les rebelles n’étaient pas ceux qu’on croit…