Henri ROZES. Pionnier des pionniers de l’Aéropostale.

 

CET ARTICLE SUR HENRI ROZES A ÉTÉ ÉCRIT EN 2009 ET FAIT L’OBJET AU FIL DU TEMPS DE PLUSIEURS AJOUTS.

2018 : Inauguration de la chambre : « 218 » « Henri ROZES ».

Chambre Jean MERMOZ : « 219 ».

Porte-clef vendu à l’accueil.

« J’ai refait tous les calculs, ils confirment l’opinion des spécialistes : le projet est irréalisable. Il ne nous reste qu’une seule chose à faire : Le réaliser ! ». Pierre Georges Latécoère.

L’envol des pionniers. Nouveau musée installé sur les anciens emplacements de l’AÉROPOSTALE à TOULOUSE-MONTAUDRAN :

La petite histoire dans la grande HISTOIRE« ……..samedi 8 mars 1919 à Montaudran, Pierre-Georges Latécoère décolle avec son pilote Henri Lemaître. Et pour prouver à Lyautey que l’avion est sans égal côté rapidité, il va jouer un «coup de com’» qui va s’avérer coup de maître en misant sur… la fraîcheur. Celle des nouvelles et des fleurs, portée par les ailes de la modernité pour ce vol transcontinental de l’Europe vers l’Afrique. Posé le 9 mars à Rabat puis à Casablanca après avoir fait escale à Barcelone, Alicante et Malaga, il remet ainsi au général Lyautey un exemplaire du quotidien Le Temps imprimé le 7 mars et, saluant Madame, il dit… «Permettez-moi de vous offrir ce modeste bouquet cueilli hier à votre intention, des fleurs de ma ville… Des violettes de Toulouse».

Bref… Efficacité + diplomatie + galanterie : Lyautey est conquis ! Et le 12 mars, Latécoère et Lemaître redécollent avec en poche la première convention pour le transport postal, laquelle garantit un million de francs de subvention annuelle, un premier sac de courrier des postes chérifiennes, et… une carte du Résident général au ministère de la Guerre disant : «c’est vraiment épatant. Votre bien fidèle Lyautey.»

La vie d’Henri ROZES racontée en bande-dessinée : Des tranchées de 14-18 à l’as de l’aviation et pionnier des pionniers de l’Aéropostale.

A la demande de l’auteur du film ci-dessus je publie cet ajout : « Neuf mois de mise en œuvre pour ce film et qui vient d’être présenté au festival des étoiles et des ailes cite de l’espace 5 octobre 2019 il a fait l’unanimité du jury présidé par Bernard Chabbert, le grand commentateur de tous les meetings aériens de France et Europe mais dans le contexte des 50 ans de Concorde. C’’est un film sur ce Concorde qui a eu le prix (obligé) dans la catégorie documentaire web tv. Hé oui parfois les décisions sont malheureuses ou dictées par des impératifs… Mais Chabbert et des membres du jury dont François de Closet, m’ont dit ouvertement que ce film était authentique et humain d’autant qu’il révélait une histoire qui remonte au cœur du début de l’aéropostale et qu’ils ne connaissaient pas ! Ben oui je suis fier d’être le seul (au monde) à avoir dévoilé et sur grand écran l’étoffe d’un Héros ».

L’article initial sur  Henri ROZES a été rédigé en 2009. Sur FRANCE-INFO dernièrement (Juin 2011) j’entendais encore et encore au sujet d’Antoine de Saint-Exupéry ou de Mermoz, cette expression « pionniers de l’Aéropostale ». Je n’ai rien contre ces derniers, mais je trouve très injuste le fait que l’on ignore tout d’un des tout premier pionnier des pionniers de l’Aéropostale, j’ai nommé Henri ROZES.

Alors que Antoine de SAINT EXUPERY, fils de la noblesse Lyonnaise n’a encore que 17 ans, Henri ROZES, simple paysan et héros de de la guerre des tranchées de 14/18, intègre en 1917 et à 23 ans le 2éme groupe d’aviation. De Saint Exupery obtiendra son brevet de pilote le 23 décembre 1921 et il intégrera ce  2éme groupe d’aviation 4 ans après Henri ROZES.

De Saint Exupery se présente à Didier DAURAT, le patron de l’AEROPOSTALE à TOULOUSE-MONTAUDRAN, le 14 Octobre 1926, il commence à voler 2 mois après. Henri ROZES vole depuis ce même aérodrome et pour l’AEROPOSTALE depuis le 12 Août 1922 ! Soit 4 ans avant De Saint Exupery.

Ces messieurs de FRANCE-INFO et autres journalistes seraient bien inspirés de prendre connaissance des faits suivants afin de réhabiliter la mémoire du « pionnier des pionniers de l’AEROPOSTALE ».

De SAINT EXUPERY ne commence à voler pour l’AEROPOSTALE que fin 1926. Entre-temps Henri ROZES a effectué pour la même AEROPOSTALE (je ne compte que les vols internationaux ou les escales comme Perpignan) :

Du 12 Aout 1922 au 17 Mai 1925 :

  • 125 vols sur le segment Toulouse-Perpignan.
  •  4 vols sur Carcassonne-Barcelone.
  • 2 vols sur Toulouse-Casablanca.
  • 133 vols sur le segment Perpignan-Barcelone
  • 95 vols direct sur le segment Toulouse-Barcelone
  • 11 vols Toulouse-Perpignan-Barcelone
  • 36 vols sur le segment Barcelone-Alicante
  • 22 vols sur le segment Malaga-Casablanca
  • 1 vol sur Tanger-Casablanca.

MERMOZ entre en 1925 à l’AEROPOSTALE et de SAINT EXUPERY en 1926. A cette date,  HENRI ROZES, le modeste paysan de SOUEICH et héros des tranchées a effectué  du 12 Aout 1922 au 15 mai 1925 :

  1. 1509 Heures de vol au service de l’AEROPOSTALE
  2. Transportés 674 passagers dont 14 femmes
  3. 34 atterrissages forcés dont un parmi les MAURES.

A la date du 17 mai 1925, il totalisait en services aériens et militaires : 3287 heures et 51 minutes ! Vous comprendrez que le terme « pionniers des pionniers de l’AEROPOSTALE » lui va parfaitement et qui plus est il fut également un des tout premier pilote de chasse de l’aviation Française.

Maintenant, méditez cette phrase historique de Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev : « L’Histoire n’a que faire du passé ». Méditez !!!!!!

La réhabilitation de la mémoire de cet homme valait bien un bon coup-de-gueule…!!! La suite de l’article date de 2009 : J’ai découvert un livre sur un homme méconnu, pionnier des pionniers de l’Aéropostale, contemporain des MERMOZ, SAINT EXUPERY et GUILLAUMET. Une histoire hors du commun, qui se lit comme un roman d’aventure.

Ce livre s’intitule : “Henri ROZES. Le laboureur du ciel”.

Henri ROZES (1894-1944) naquit et mourut àSoueich, Haute Garonne. Il fut fantassin puis un des tous premiers aviateurs de la guerre de 14-18. Rendu à la vie civile il devint l’un des plus remarquables pilotes de l’Aéropostale(autre site) et des lignes FARMAN. En 1936 il participa à la livraison d’avions militaires à la jeune République Espagnole.

Les photos sont en bas de l’article. Elles sont exceptionnelles à tout égard !!!!!

Comment ce fils de paysan devint tour à tour, un guerrier des tranchées, un as de l’aviation de chasse, un convoyeur de courrier aéropostal hors pair, bien avant MERMOZ et DE SAINT EXUPERY. Ces derniers qui connurent la célébrité appartenaient à la deuxième génération, celle qui n’avait pas combattu en 14-18. C’est cet important devoir de mémoire que nous devons à cet homme : Henri Rozès. C’est ce que ce livre va vous faire découvrir au fil de ses 220 pages (format A4). Fabuleuse histoire d’un homme au courage inimaginable. Il fallait tout le talent d’un conteur comme l’auteur pour nous faire revivre ces aventures. Ce livre est un travail de Bénédictin.

Henri Rozès : Chevalier de la Légion d’Honneur. 6 citations, 1 blessure, croix de guerre avec étoile de bronze, Médaille militaire.

Fantassin au 343 R.I et non pas au 143 R.I, le 343 R.I. étant issu du 143e Régiment d’Infanterie; à la mobilisation, chaque régiment d’active met sur pied son régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200. Quelques citations dont il fut l’objet : “Soldat Henri Rozès. Le 9 mars 1915, au cours d’une contre-attaque Allemande, voyant une mitrailleuse en danger, s’est élancé vigoureusement à la baïonnette et a réussi à dégager la pièce”.

Sergent Henri Rozès : “Mitrailleur volontaire pour les coups de main. A dirigé un groupe de nettoyeurs de tranchées avec beaucoup de décision, d’audace et de sang-froid. A pratiqué de ses mains et sans outil une longue brèche dans les défenses ennemies pour y faire passer son groupe. A su modifier intelligemment sa mission au cours de l’opération à la demande des circonstances.”

De Fantassin il devient pilote de chasse à la SPAD 99 et abat un avion ennemi. Citation à l’ordre de l’armée : “Sous-officier venant de l’infanterie où il s’est distingué d’une façon remarquable au cours de 4 années de guerre. Depuis peu de temps, dans l’aviation, fait preuve d’une bravoure et d’un mordant irrésistible. Au cours de récents combats, a exécuté de nombreuses missions à très haute altitude et abattu seul, un avion ennemi. Médaille militaire par décret du …”

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La guerre terminée il devient pilote pour l’Aéropostale . Il décollait de l’aérodrome de TOULOUSE-MONTAUDRAN. Voyez comment il reliait Toulouse à Perpignan sans autres instruments de vol que le tracé du Canal du Midi dont il frôlait les arbres. “…..Dans la brume, le plus sûr c’est de suivre le canal au ras des arbres. Le Breguet colle aux arbres du canal. Contraint par la brume à suivre une voie ferrée, le pilote Gambade se trouva brutalement devant un trou sombre sur le flanc d’une montagne. “Ah !!! la gueule noire d’un tunnel !!!!” s’exclama t’il. Il tira sur le manche échappant au dernier instant à l’écrasement”.

Segment Perpignan-Barcelonne : extrait : “…..Le FARMAN (l’avion de Rozès) était dépourvu de ceinture de sécurité. Dans une forte turbulence, Rozès avait été arraché de son siège avant d’avoir eu le temps de s’accrocher. Sa tête avait heurté l’intrados de l’aile surélevée. Le choc lui faisant perdre connaissance. Puis un mouvement ascendant  l’avait ré-assis sur son siège”. Dans le coma, inconscient, l’avion de Rozès avait effectué tout seul une descente de 2000 mètres à quelques centaines de mètres.”

Un extrait qui donne toute la mesure du bonhomme : Page  125 : “….Au cours d’un vol retour de Barcelone il dut lutter contre les intempéries mais réussit à atteindre Montaudran. Posé il coupe les contacts . Puis brusquement sans bouger de son siège, il tourne vers Didier DAURAT un regard dur, sort son bras de la carlingue, fait un signe au Patron et d’une étrange voix sans timbre : “Venez voir !” La poignée du manche à balai a été tordue dans un colossal effort. Rozès n’avait pas cédé. Les forces aérodynamiques avaient dépassé la résistance de la commande et l’avait déformée.”

Ce livre raconte les atterrissages forcés en Afrique, la liaison TOULOUSE-MONTAUDRAN SAINT-LOUIS DU SÉNÉGAL. la peur des Maures, dont Rozés réchappa de justesse. La vie de l’Aéropostale en Amérique du Sud. Beaucoup de cartes extrêmement détaillées des atterrissages forcés, des liaisons aériennes de l’Aéropostale.

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Le livre est disponible à la bibliothèque municipale de Toulouse. Cote LmB 7311. Il serai opportun que ce livre fasse l’objet d’une réédition, avis aux éditeurs.

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La stèle qui se trouve devant la mairie à Soueich.

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Notez à l’avant dernière ligne : “Panne détroit de Gibraltar”.

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La sacoche et les instruments de vol.

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Maison natale à Soueich. Elle se situe à l’intersection du “chemin de la goutte” et du “chemin du bout de la côte”.

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Le pré sur les hauteurs de SOUEICH (derrière la ligne d’arbres qui n’existait pas à l’époque) sur lequel il se posait pour rendre visite à la famille et faire faire un tour d’avion aux copains du village. Sur le cadastre l’endroit se nomme “TREMOULATAS” . Au fond le massif du CAGIRE.

Longitude : 00° 47° 13° E. Latitude : 43° 03° 24° N.

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Sa sépulture au cimetière de SOUEICH.

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Parmi les autres “héros « oubliés” de la première guerre Mondiale, au même titre qu’HENRI ROZES, il y eut aussi : Gaston VEDEL. Un destin fabuleux : “Au service du NEGUS, le dernier Empereur d’Éthiopie, instructeur des premiers pilotes Éthiopiens,, chef d’escale d’Air France en pleine guerre civile Espagnole, chef d’un réseau de résistance, déporté au camp deDORAet utilisé comme cobaye humain par des médecins SS ». Il parle d’Henri ROZES dans les pages 47 à 50.

Un livre lui est consacré : “Gaston VEDEL. Le pilote oublié“. Vous le trouverez facilement chez : PRICEMINISTER.COM ou EBAY. Préface de Joseph Kessel.

Novembre 2016. Mise à jour de l’article après avoir reçu un commentaire de Bernard Bacquié :« Bonjour à M. Soula dont j’ai le livre. Toutefois je signale que j’ai beaucoup évoqué le personnage d’Henri Rozès (par le texte et les photos) à travers mes livres sur l’Histoire de la Ligne : (voir à la suite de l’article) et cela grâce aux archives mises aimablement à ma disposition par Jean Rozès.
Je profite de ce mot pour préciser qu’avant avril 1927 l’Aéropostale n’existait pas. Il s’agissait alors de la Compagnie générale d’exploitation aéronautique et dont la dénomination commerciale était : Lignes aériennes Latécoère.Rendons à César ce qui est à César. Bien cordialement ».

Bernard Bacquié est ancien pilote de Royal Air Maroc, officier pilote, puis commandant de bord et instructeur chez Air France, totalisant plus de 20 000 heures de vol, dont quelques unes sur Concorde, et l’essentiel sur Caravelle, Boeing 707, 747, 777. Il opéra aussi à Air Burundi et à la Postale de Nuit, véritable descendante de l’Aéropostale. À la retraite, il continue de voler sur un biplan des années 30. Après divers ouvrages techniques et des piges dans des magazines aéronautiques, il écrit des romans et des essais historiques.

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À travers les ÉDITIONS LATÉRALES, il auto-édite ses œuvres, avec une notable production de livres sur l’histoire de la Ligne Latécoère – Aéropostale. Cette complète maîtrise de ses écrits s’accompagne d’une présentation style « beau livre », d’une recherche historique rigoureuse et de graphismes qu’il effectue lui-même afin de mieux imbriquer textes et illustrations.

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« Jamais n’avait été révélé le carnet de vol de Jean Mermoz. Jamais n’avait été révélé qu’il avait fait de l’autogire à Buenos Aires. Et personne n’avait infirmé bien des propos de Joseph Kessel. Ainsi, la première panne de Mermoz — soi disant dans les Andes —, alors qu’il transportait le comte de La Vaulx, se passa en fait dans la Cordillère de la Côte, infiniment plus modeste, en bordure du rivage chilien de l’océan Pacifique. Ainsi, Mermoz ne lava pas de cylindres pendant trois semaines à son embauche aux Lignes aériennes Latécoère, ne passa pas 9 jours de dure captivité chez les Maures, mais seulement 48 heures chez un cadi (chef religieux) particulièrement affable… Les révélations sont multiples, et toujours étayées par des documents irréfutables (carnet de vol, documents officiels, photos). L’iconographie compte 250 documents, dont environ 170 inédits, et parmi la centaine de photos de Mermoz lui-même, 50 sont inédites ou n’ont jamais été publiées. C’est un Jean Mermoz plus humain qui est ici révélé ; avec ses doutes, son impatience, sa témérité, cette relation particulière avec sa mère, son besoin de gloire et de reconnaissance… C’est un livre passionnant pour un personnage hors du commun ».

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« L’importance du Maroc dans la vie de Saint Exupéry n’a jamais été soulignée comme dans cet ouvrage, à l’image du désert qui l’a tant inspiré. Le passé pittoresque de Tarfaya, le cap Juby du célèbre pilote chef d’aéroplace, y est révélé à l’aide de documents anciens stupéfiants. C’est toute l’histoire du Sahara occidental, anciennement Rio de Oro espagnol, qui est revisitée, démontrant sa « marocanité » par le biais d’archives que l’auteur a su collecter au fil du temps. Des photos d’Antoine de Saint Exupéry, souvent inédites, enrichissent les pages au texte dense et précis ».

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10 thoughts on “Henri ROZES. Pionnier des pionniers de l’Aéropostale.”

  1. Bonjour Monsieur
    Je réalise depuis cinq années un carnet fresque illustré « les lignes LATECOERE-AEROPOSTALE » qui mesure à ce jour plus de 55m!une partie de ce carnet représente divers pionniers ,pilotes ,mécaniciens,radios,personnel administratif,…Henri ROZES y est représenté,ce carnet est complété par des documents originaux.
    Cordialement

  2. bonjour chasseur je suis l’auteur du reportage film consacré à Henri, peut etre étiez vous dans la salle du foyer rural ce 25 mai 2019 lors de la journée aviation ? si oui vous auriez pu venir vers moi .. en tout cas je vois que vous avez publié mon film sans me le demander c’eut été plus chevaleresque… mais bon cela est une pierre à l’édifice donc vous pourriez rajouter : 9 mois de mise en oeuvre pour ce film et qui vient d’etre présenté au festival des étoiles et des ailes cite de l’espace 5 octobre 2019 il a fait l’unanimité du jury présidé par bernard chabbert le grand commentateur de tous les meetings aériens de France et Europe mais dans le contexte des 50 ans de concorde c’est un film sur ce concorde qui a eu le prix ( obligé ) dans la categorie documentaire web tv. hé oui parfois les décisions sont malheureuses ou dictées par des impératifs… mais Chabbert et des membres du jury dont françois de Closet, m’ont dit ouvertement que ce film etait authentique et humain d’autant qu’il révélait une histoire qui remonte au coeur du début de l’aéropostale et qu’ils ne connaissaient pas ! ben oui je suis fier d’Être le seul ( au monde) à avoir dévoilé et sur grand écran l’étoffe d’un Héros

    1. Bonjour Monsieur,
      Oui j’étais à Soueich et à Montaudran pour les deux exositions-inauguration.
      Rectificatif : Je n’ai pas « utilisé votre film ». Votre film -REMARQUABLE- est en libre accès sur YOUTUBE. Je ne l’ai donc pas utilisé JE L’AI PARTAGÉ ! Ce qui est tout à fait différend vous en conviendrez. « utilisé » voudrez dire que j’en est fait une copie pour l’utilisez sur mon site proprement dit. Je partage un lien c’est tout. Le débat est clos de ce côté.
      Par contre je voudrai vous faire aussi remarquer que mon article sur Henri ROZES DATE D’IL Y A 10 ANS !!!!!!!!!!! Article publié Il y a 10 ans (j’ai vérifié les données exif des photos faites chez Mr Rozes) et jusqu’à une date récente PERSONNE NE CONNAISSAIT Henri Rozes. Sur google il y avait une citation d’une ligne !
      Raison pour laquelle j’ai poussé un coup de gueule en 2011 : « L’article initial sur  Henri ROZES a été rédigé en 2009. Sur FRANCE-INFO dernièrement (Juin 2011) j’entendais encore et encore au sujet d’Antoine de Saint-Exupéry ou de Mermoz, cette expression « pionniers de l’Aéropostale ». Je n’ai rien contre ces derniers, mais je trouve très injuste le fait que l’on ignore tout d’un des tout premier pionnier des pionniers de l’Aéropostale, j’ai nommé Henri ROZES« .

      C’est vrai que j’ai beaucoup aimé votre film mais puisque vous me donnez l’occasion d’aller jusqu’au bout. Comme pour la bande dessinée je fais le reproche au film de n’avoir pas suffisamment parlé de son passé de fantassin ! Comme si ce passé n’était pas propre ! Qu’il était en quelque sorte sale ! C’est sûr que straffé un pilote ennemi à distance c’est plus glorieux que de tuer au couteau de tranchées un ennemi. C’est sûr que nettoyeur de tranchées c’est une saloperie de boulot qu’un jeune noble de la région Lyonnaise ne ferai pas de peur de se salir les mains ! Mais il en faut des bouchers (nettoyeurs) de tranchées. Rien ne vaut un ancien paysan pour faire ce sale boulot !
      Moi j’aimerai bien que vous fassiez un ajout au film et que vous mettiez en images au moins deux de ces citations :
      Fantassin au 343 R.I et non pas au 143 R.I, le 343 R.I. étant issu du 143e Régiment d’Infanterie; à la mobilisation, chaque régiment d’active met sur pied son régiment de réserve dont le numéro est le sien majoré de 200. Quelques citations dont il fut l’objet : “Soldat Henri Rozès. Le 9 mars 1915, au cours d’une contre-attaque Allemande, voyant une mitrailleuse en danger, s’est élancé vigoureusement à la baïonnette et a réussi à dégager la pièce”.

      Sergent Henri Rozès : “Mitrailleur volontaire pour les coups de main. A dirigé un groupe de nettoyeurs de tranchées avec beaucoup de décision, d’audace et de sang-froid. A pratiqué de ses mains et sans outil une longue brèche dans les défenses ennemies pour y faire passer son groupe. A su modifier intelligemment sa mission au cours de l’opération à la demande des circonstances.

      Il faudrait également faire rééditer le livre de HENRI SOULA : « Henri ROZES le laboureur du ciel » qui a été le point de départ de cet article. Livre sans lequel rien ne pourrait exister aujourd’hui.

      Au plaisir de vous lire.

  3. Bonjour à M. Soula dont j’ai le livre.
    Toutefois je signale que j’ai beaucoup évoqué le personnage d’Henri Rozès (par le texte et les photos) à travers mes livres sur l’Histoire de la Ligne :
    Les hommes de la Légende
    Un pilote austral, A. de Saint Exupéry
    Saint-Ex au Maroc
    Mermoz, ses vols, la vérité
    tous disponibles sur http://www.editionslaterales.com
    et cela grâce aux archives mises aimablement à ma disposition par Jean Rozès.
    Je profite de ce mot pour préciser qu’avant avril 1927 l’Aéropostale n’existait pas. Il s’agissait alors de la Compagnie générale d’exploitation aéronautique et dont la dénomination commerciale était : Lignes aériennes Latécoère.
    Rendons à César ce qui est à César.
    Bien cordialement

    1. Ah mais je ne vais pas me contenter de valider votre commentaire, je vais surtout rajouter tout ce que vous me dites dans l’article lui même.
      Suggestion : Vous rapprochez de Mr SOULA pour rééditer son livre qui est indisponible.

  4. Hé oui !!!! Il manquenencore pour réparer ce préjudice de donner le nom de Henri ROZES à un lycée de la région Toulousaine.

  5. je me suis toujours demandé pourquoi cet ostracisme concernant Henri Rozès, mon oncle, qui m’a tant fascinée dès mes 10-12 ans, me faisant hésiter même pour mon orientation après le BAC :
    ingénieur dans l’aviation ? Il était le parain de ma mère, lui ayant offert un cartable à double poche que j’ai conservé précieusement ..je fabriquais des avions et le plafond de ma chambre en
    était plein …Puis j’étais allée à Montaudran mais happée par mes occupations, je n’avais pas entamé ce travail de défrichage des documents, livres de vols, etc ..

    est-ce, donc, parce qu’il aurait été le moteur d’une protestation incitant Daurat à aller parlementer avec les Maures qui attaquaient leurs avions ?

    Personne ne signale son exploit, celui de n’avoir eu aucun accident grave voire mortel pendant toutes ses traversées, alors que tant ne revenaient pas ? Ma famille disait qu’il était mort
    quasiment dans son lit.

    Ils ne parlaient pas de son engagement contre Franco, pour les Républicains espagnols,- c’était comme tabou- ni de son rôle pendant la Résistance alors que mes parents eux-même, y
    participaient . Dommage ..

    J’étais trop petite pour avoir été marquée de sa présence physique, de ses discussions avec ma famille; seule sa photo sur la cheminée de sa tante, ma grand-mère maternelle, la soeur de son père,
    impressionnait les neurones de ma mémoire …Pas de courriers, beaucoup de photos chez ses proches, rien du côté de sa femme ou de sa femme de ménage, des menus objets de vol..

    Comment enchanter l’avenir d’un tel héros car ne sont pas fascinants que mermoz et St Ex qui ont aussi meublé mon enfance, lisant tout ce que je pouvais trouver . Ce site y contribue . très bien
    !

    je ne trouve pas trace sur internet d’un Musée à Toulouse ; mais je crois qu’à Montaudran, il serait en projet …? Pour le tourisme et ses retombées économiques, étrange que nos représentants
    élus n’y aient encore pas pensé et ne se soient pas encore donné les moyens . A ce titre bravo pour Soueich et J. Rozès qui ont comblé un vide ( nulle part, même pas sa tombe, n’était indiqué son
    nom)

    merci d’avoir fait ce travail de

     

  6. Bonsoir. Attention aux dates ! Au début du commentaire (écriture orange) il est écrit « qu’il ne commence à voler pour l’aérospaciale que fin 2006″…il était temps.

    Cordialement.    H. V de V

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