CORSE : Les sangliers de la Haute Vallée de la Gravona. CORSICA : I cinghiali di a Alta Valle di Gravona.

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A mi-chemin entre Ajaccio et Corté se trouve le village de Bocognano (Bucugna) a une altitude moyenne de 650m, cette commune de montagne s’étend sur plus de 7000 hectares et c’est aussi le plus haut village de la vallée de la Gravona.

Un paysage de rêve et un beau sanglier prélevé par Guill

Avec une population d’environ 500 habitants, notre village de Bocognano est privilégié par le panorama époustouflant qui l’entoure, solidement ancré au pied du Monte d’Oro (2389m) au nord et ceinturé par le Monte Renoso (2110m) au sud au travers duquel coule la Gravona,  fond de ce village un site montagneux exceptionnel ! Egalement reconnu pour ses célèbres sites touristiques tel que La Cascade du voile de la Mariée, la Cascade des Anglais ou encore de ses chemins de randonnée qui traversent toute la Corse : le GR20.

Bocognano (59)

Bocognano (57)

Un territoire riche et diversifié !

C’est avec notre équipe de battue au sanglier « A BUCUGNANESA » que nous avons la chance de pouvoir chasser dans tout type de biotopes, la particularité de notre territoire de chasse repose essentiellement sur l’immense châtaignerais, qui fait de Bocognano un des villages les plus réputé en particulier pour sa « Fiera di a Castagna », la foire de la châtaigne, qui chaque année attire nombre de personne et en font une des foires régionales les plus populaires !  Mais cette vaste châtaigneraie ne fait pas qu’attirer les hommes, en effet, les sangliers friands de ce fruit y restent en nombre des que les premières châtaignes commencent à tomber mi-octobre pour notre plus grand plaisir !

Mais le territoire à une grande diversité en termes de végétations, à plus de 2000 mètres d’altitude, en haute montagne, sous les crêtes rocheuses, la végétation y est rare.

Bocognano (54)

Il faut descendre plus bas pour y voir apparaitre les premiers aulnes nains, souvent très denses et difficilement pénétrables, ils forment un refuge idéal pour les sangliers qui s’y tiennent volontiers l’été ou ils préfèrent se tenir au frais sur les plateaux de montagne dans les trous d’eau au milieu des basses que nous appelons «  I Pozzi », ils descendront se nourrir plus bas dans les forêts de hêtres ou ils trouveront facilement « A Faina », les faines, fruits du hêtre, particulièrement apprécié par les animaux de ces régions.

Un dernier biotope, propice à la prolifération des sangliers est l’épais maquis composé de chênes verts, pins, châtaignés et autres « scopa e filetta » bruyères et fougères ou les sangliers y sont bien à l’abri peu dérangés et très difficiles a déloger a une altitude comprise entre 500 et 900 mètres.

Notre équipe est composée d’environ 15 chasseurs toutes générations confondues allant de 14 à 86 ans.

Gros sanglier abattu devant l'un des vieux Cursini de l'éq

L'équipe de chasse au sanglier « A Bucugnanesa » après

C’est mené par Léon, notre chef de battue, meneur de chiens, passionné particulièrement par les grands chiens courants tel que : bleus de Gascogne, griffons, porcelaines et autres, nous régale à chaque sorties avec ses fidèles compagnons aux trousses des bêtes noires. Pas avare d’efforts et plein d’abnégation, il est notre meneur, épaule dans sa tâche par Victor, Jean Noël, Charles et Alex.

Victor, accompagné par son fidèle « Turbo » en forêt.Une-chasse-reussie-pour-notre-equipe-de-Bocognan-copie-1.jpg

Ce même Alex, lui passionné par nos fidèles chiens Corses, les Cursini, il possède une petite meute de ces amoureux de chasse avec qui il ratisse chaque mètre carré de maquis

Une chasse difficile et des montagnes dangereuses !

C’est vers la fin de saison que l’équipe décide de faire une de nos battue les plus rudes (plus de deux heures de marche pour les derniers postés) et surtout par temps de pluie, ou après une longue matinée de marche pour Alex derrière ses chiens, une terrible chute fait souffler un vent de panique dans nos montagnes toujours imprévisibles, lorsqu’un gros rocher sur lequel il venait de sauter se dérobe sous ses pieds à cause de la forte pluie qui rend le terrain instable. Alex tombe de plusieurs mètres de haut avant de venir s’empaler sur une branche de « scopa » (bruyère) qui lui rentre sur le flanc et remonte le long des côtes sur plus de 20 centimètres ! Lorsque  cet accident se produit, Alex est seul au fond d’un canal à plusieurs kilomètres de n’importe quel membre de l’équipe, pas de réseau pour le téléphone, aucun moyen de prévenir qui que ce soit…

Introuvable et sans nouvelles de lui depuis plusieurs heures, la peur d’un accident est dans toutes les têtes…l’équipe se met à sa recherche alors que le temps se gâte et l’après-midi est bien entamé.

Loin de là et courageusement, Alex sait qu’il doit remonter sur la crête pour pouvoir appeler de l’aide, perdant du sang, quasiment en rampant et boosté par l’adrénaline il y parvient après un énorme effort, malgré la gravité de sa blessure et avec un trou d’environ 3 cm de large dans le bas du ventre, il passe un coup de téléphone aux membres de l’équipe, plein d’humour et assez calme comme à son habitude pour annoncer ce qui s’est passé il y a plusieurs heures! Immédiatement, les pompiers sont avertis et  parviennent à le récupérer en hélicoptère.

Parmi les postés les plus fidèles qui sont présents par tous temps et pour toutes les saisons il y a bien évidemment notre doyen Toussaint (83 ans), nos deux Frédérique, nos petits jeunes passionnés Dumé et Vincent (tous deux 13 ans) Félix et Roger, fine gâchette, qui pratique la chasse au sanglier depuis plus de 35 ans tout comme le déclencheur de ma passion, Mon père :

Frank, qui est le géniteur de ma passion que l’on partage ensemble depuis maintenant plus de 12 ans : la chasse au sanglier !

Et enfin, il y a moi, Guillaume (20 ans) plus jeune chasseur de l’équipe, chasseur dans l’âme depuis mon plus jeune âge, je rêvais depuis tout petit de pouvoir accompagner un jour mon père à la chasse, curieux de voir mes premiers sangliers autre qu’en photos, désireux d’apprendre j’ai rapidement eu l’occasion de pouvoir le suivre en poste dès mes 11 ans ou j’ai pu rester à ses côtés tout au long des saisons au cours desquelles j’observais ses moindres faits et gestes.

un beau solitaire qui ravi petits et grands chasseurs.

J’ai aussi appris  après plusieurs centaines d’heures de marche dans nos montagnes chaque poste, chaque passage !

Une journée de chasse dans les montagnes de Bocognano !

Retour de chasse au sanglier au village de Bocognano dans lBien souvent la configuration de la battue est la même une ligne de crête fermée par les postés pendant que les rabatteurs prennent place pour lâcher leurs meutes afin de diriger les sangliers vers nos postes. Les sites sont tout simplement grandiose et nous propose des postes de rêve en particulier à des altitudes dépassant les 1400 mètres, sur de gros rochers aux pieds de nos plus hautes montagnes, dans les éboulis sous les barres rocheuses, en passant par les vieux monuments construits il y a plusieurs centaines d’années ou encore arriver sur les grands plateaux de montagnes aux parfums envoutants  de thym.

Rien que le fait de chasser dans de tels décors fait de nous des privilégiés et lorsque la battue peut commencer cette impression ne fait que ce confirmer, imaginer les chiens sur les traces fraiches d’un sanglier, a plusieurs kilomètres de là, les aboiements des grands chiens ne sont pas encore réguliers mais la voie est bonne puis petit à petit la fréquence augmente, encore et encore… les cœurs des chasseurs commencent à s’emballer, petit à petit le rythme cardiaque augmente, les chiens sur la crête en face, museaux à terre sont de plus en plus pressants et là soudain…ils trouvent le sanglier et tout s’accélère ! Les aboiements fractionnés se transforment en une magnifique mélodie constante mélangeant les différentes sonorités des chiens aux trousses du sanglier, en poste l’excitation est à son comble.

 Le cœur emballé, des frissons dans tout le corps, le chasseur attend d’apercevoir au loin une masse noire se déplacer à toute vitesse…puis on aperçoit une première fois l’animal, puis encore une fois, nous pouvons même le voir sur plusieurs dizaines de mètres dans le propre au pied des montagnes ! Il est encore loin, mais il est bien là ! Puis il entame une longue descente vers le canal ou il devra remonter de l’autre coté en direction de nos postes ! Enfin, de retour à la « Casetta » (cabane de chasse) nous nous retrouvons avec toute l’équipe pour y partager un bon repas, avec au menu notre charcuterie locale, salamu, coppa, lonzu, prizutu,salciccia et figatellu au feu de bois accompagné de quelques verres de rouge et un bon fromage Corse pour reprendre des forces avant de préparer les sangliers : dépeçage, nettoyage et partage de la viande avant un retour au coin du feu avec une petite acqua vita ( eau de vie) à écouter les vieilles histoires de chasse ou datant de l’époque de la guerre, fièrement racontées par nos anciens, malgré la fatigue d’une bonne journée, on pourrait passer des heures à les écouter, le week-end touche à sa fin, la nuit commence à tomber, c’est la fin d’une bonne journée de chasse !

Cinq chasseurs et quatre sangliers prélevés dans les mont

Cinq chasseurs et quatre sangliers prélevés dans les mont

Guillaume ROBERT et « Bestio nero »

Ancienne bergerie typique des bergers corses, située au pi

« i caselli » petites bergeries dans lesquels les berger

« Les Anciens », Encyclopédie de la chasse et de l’Histoire Corse ! « I Vechi », Enciclopedia di a caccia è di a storia Corsa !

CORSICA : I cinghiali di a Alta Valle di Gravona.

A mità di strada trà Aiacciu è Corté si trova u paese di Bocognanu (Bucugna) à una altezza media di 650 m, sta cità di muntagna si stende nantu à più di 7000 ettari è hè dinù u paese più altu di a valle di a Gravena.

Un paisaghju di sognu è un bellu cinghiale pigliatu da Guill

Cù una pupulazione di circa 500 abitanti, u nostru paese di Bocognano hè privilegiatu da u panorama mozzafiato chì l’intorna, fermamente ancoratu à i pede di u Monte d’Oro (2389 m) à u nordu è circundatu da u Monte Renoso (2110 m) à u sudu attraversu chì scorri a Gravona, fondu di stu paese un situ muntagnolu eccezziunale ! Cunnisciuta ancu per i so famosi siti turistici cum’è La Cascade du voile de la Marie, a Cascade des Anglais o i so chjassi di randonnée chì attravanu tutta a Corsica : u GR20.

Bologna (59)

Bologna (57)

Un territoriu riccu è diversu !

Hè cù a nostra squatra di cinghiali « A BUCUGNANESA » chì avemu a furtuna di pudè caccià in ogni tipu di biotopi, a particularità di u nostru tarritoriu di caccia si basa essenzialmente nantu à l’immensi castagni chì facenu di Bocognanu unu di i paesi. u più famosu in particulare per a so « Fiera di a Castagna », a fiera di a castagna, chì ogni annu attira parechje persone è ne face una di e fiere regiunale i più populari ! Ma stu vastu castagnettu ùn attrae micca solu l’omi, anzi, i cinghiali amatori di stu fruttu stanu quì in numeru appena i primi castagni cumincianu à falà à a mità d’uttrovi per u nostru più grande piacè !

Ma u tarritoriu hà una grande diversità in quantu à a vegetazione, à più di 2000 metri d’altitudine, in l’alti muntagni, sottu à e scoglii rocciosi, a vegetazione hè rara quì.

Bologna (54)

Ci vole à scendere più in basso per vede apparire quì i primi anelli nani, spessu assai densi è difficiuli di penetrazione, formanu un rifugiu ideale per i cinghiali chì li piace à stà in l’estate o chì preferiscenu rinfriscà nantu à i piani di muntagna. i pozzi d’acqua à mezu à i bassi chì chjamemu « I Pozzi », scenderanu per pasce più bassu in i boschi di faggi duv’ellu si ritroverà facilmente « A Faina », i faggi, frutti di u faghju, particularmente apprezzati da i faggi. animali di sti rigioni.

Un dernier biotope, propice à la prolifération des sangliers, est le maquis épais composé de chênes verts, pins, châtaigniers et autres « scopa e filetta » bruyères et fougères où les sangliers sont bien abrités peu dérangés et très difficiles à déloger a une altitude entre 500 è 900 metri.

A nostra squadra hè custituita da circa 15 cacciatori di tutte e generazioni da 14 à 86 anni.

Grandu cinghiale abattu davanti à unu di i vechji Cursini di l'eq

A squadra di caccia di cinghiali "A Bucugnanesa" dopu

Hè guidatu da Léon, u nostru capu, cunduttore di cani, in particulare appassiunatu di i cani grossi cum’è : azzurri di Gascogna, grifoni, porcellane è altri, ci cura à ogni uscita cù i so fideli cumpagni chì caccianu bèstie nere. Micca avara di sforzu è pienu di abnegazione, hè u nostru capu, sustinutu in u so compitu da Victor, Jean Noël, Carlu è Alex.

Victor, accumpagnatu da u so fidu "Turbo" in a furesta.A-caccia-riescita-per-a-nostra-squadra-di-Bocognan-copie-1.jpg

Stu stessu Alex, hè appassiunatu di i nostri fideli cani corsi, i Cursini, hà una piccula banda di sti amatori di caccia cù quale rastrella ogni metru quadru di macchia.

Una caccia difficiule è muntagne periculose !

Era versu a fine di a staghjoni chì a squadra hà decisu di fà una di e nostre spine più duru (più di duie ore di marchja per l’ultimi posti) è soprattuttu in tempu di pioggia, o dopu una longa matina di marchja per Alex. ghjacari, una terribili caduta soffia un ventu di panicu in i nostri monti sempre imprevisibles, quandu un grossu scogliu nantu à quale era appena saltatu si sfilza sottu à i pedi per via di a piovana forte chì rende a terra instabile. Alex casca da parechji metri d’altezza prima di s’impalassi nant’à un ramu di « scopa » (erica) chì entre in u so fiancu è cullà nantu à e coste per più di 20 centimetri ! Quandu succede stu accidente, Alex hè solu in fondu in un canale à parechji chilometri da ogni membru di a squadra, senza rete per u telefunu,

Intracciabile è senza nutizie di ellu dapoi parechje ore, a paura d’un accidente hè in capu à tutti… a squadra si mette à ritruvàlu quandu u clima s’aggrava è u dopu meziornu hè bonu.

Luntanu è bravamente, Alex sapi ch’ellu ci vole à cullà in daretu à a cresta per pudè chjamà à l’aiutu, sagnante, guasi rampante è adrenalina rinfriscata, u riesce dopu à un sforzu tamantu, malgradu a gravità di a so ferita è cù un pirtusu circa 3. cm di larghezza in u so stomacu bassu, face una telefonata à i membri di a squadra, pienu d’umuri è abbastanza calmu cum’è di solitu per annunzià ciò chì hè accadutu parechje ore fà ! Immediatamente, i pompieri sò avvisati è riescenu à ricuperà in elicotteru.

Frà i posti più fideli chì sò prisenti in tutti i tempi è per tutte e stagioni ci hè ovviamente u nostru decanu Toussaint (83 anni), i nostri dui Frédérique, i nostri ghjovani appassiunati Dumé è Vincent (i dui anni 13) Félix è Roger , fine. trigger, chì caccia u cinghiale da più di 35 anni cum’è u grillu di a mo passione, U mo babbu :

Frank, chì hè l’origine di a mo passione chì avemu spartutu inseme dapoi più di 12 anni : a caccia à u cinghiale !

È infine, ci sò eiu, Guillaume (20 anni) u più ghjovanu cacciatore di a squadra, cacciatore in l’anima dapoi u mo più chjucu, sunniau da tantu chjucu di pudè accumpagnà un ghjornu u mo babbu à a caccia, curioso di vede u mo primi cinghiali altru ch’è in foto, bramosu d’amparà, aghju avutu subitu l’uccasioni di seguità lu in post da l’età di 11 anni o aghju pussutu stà à fiancu à u so in tutte e staghjoni durante quale aghju fighjulatu ogni so mossa.

un bellu solitaire chì farà piacè à i cacciatori ghjovani è vechji.

Aghju amparatu ancu dopu à parechji cintunari d’ore di marchja in e nostre muntagne ogni postu, ogni passaghju !

Un ghjornu di caccia in muntagna di Bocognanu !

Ritornu da a caccia di cinghiali in u paese di Bocognanu

Assai spessu a cunfigurazione di u battu hè listessa, una fila di cresta chjusa da i posti mentre chì i battitori piglianu i so posti per lascià i so pacchi per dirigisce i cinghiali versu i nostri posti. I siti sò simpricimenti grandiosi è ci pruponenu pusizioni di sognu in particulare à altitudine chì supera i 1400 metri, nantu à grossi scogli à u pede di e nostre muntagne più alte, in u scree sottu à i sbarre di roccia, passendu per i vechji munumenti custruiti parechji centu anni fà o ancu ghjunghjenu. nant’à i grandi altipiani muntagnoli cù i profumi incantevuli di timu.

Solu u fattu di caccià in tali paisaghji ci rende privilegiati è quandu a caccia pò principià sta impressione ne cunfirma solu, imaginendu i cani nantu à i chjassi freschi di un cinghiale, à parechji chilometri, l’abbaia di i cani grossi ùn sò ancu rigulari ma i a strada hè bona poi à pocu à pocu a freccia aumenta, sempre è torna… i cori di i cacciatori cumincianu à correre, à pocu à pocu a frequenza cardiaca aumenta, i cani nantu à a cresta davanti, i muselli in terra sò sempre più pressanti è là di colpu…trovanu u cinghiale è tuttu accelerà ! L’abbaia rottu hè trasfurmata in una magnifica melodia custante mischjendu i diversi soni di i cani chì caccianu u cinghiale, in post l’eccitazione hè à a so altezza.

 U cori in corsa, tremuli in tuttu u corpu, u cacciadore aspetta per vede in u luntanu una massa nera chì si move à tutta a velocità… dopu vedemu l’animali per a prima volta, poi torna, pudemu ancu vedà nantu à parechje decine di metri. in a pulita à u pedi di e muntagne ! Hè sempre luntanu, ma hè quì ! Tandu principia una longa discesa versu u canali duv’ellu ci vole à cullà da l’altra parte in direzzione di i nostri posti ! Infine, di ritornu à a « Casetta » (cabane di caccia) ci ritrovemu cù tutta a squadra per sparte un bonu pranzu, cù i nostri salumi lucali in menu, salamu, coppa, lonzu, prizutu, salciccia è figatellu à u focu. accumpagnatu da uni pochi di bichjeri di rossu è d’un bon casgiu corsu per ripiglià e forze prima di priparà i cinghiali : macellazione.

Cinque cacciatori è quattru cinghiali pigliati da a muntagna

Guillaume ROBERT è « A Bestia Nera ».

Vechja bergera tipica di i pastori corsi, situata à u pi

« i caselli » picculi stalle in cui i pastori

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2 thoughts on “CORSE : Les sangliers de la Haute Vallée de la Gravona. CORSICA : I cinghiali di a Alta Valle di Gravona.”

  1. C’est un honneur pour moi que de publier votre article. Vous avez un vrai talent de comteur qu’il faudrait sans doute développer en ddécrivant vos prochaines journées de chasse.

    Si ce n’et pas par la revue, ça sera par le blog, mais il faut continuer dans cette voix et pourquoi pas un jour en faire un livre.

  2. Encore merci de m’avoir donné l’occasion de raconter nos journées de chasses, et merci mettre autant en valeur mes textes et photos !
    C’est un véritable plaisir de pouvoir faire ça !

    A bientôt.

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